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Les autres matches
Carquefou-Sainte-Luce - Hagetmau : 75-69
Jamais encore cette saison les joueurs de l’Union n’avaient pu aligner deux succès consécutifs. C’est désormais chose faite. Après être allés s’imposer à Beysssac-Beaupuy-Marmande, ils viennent de faire plier Hagetmau, le cinquième du classement qui venait de s’offrir le scalp de La Rochelle. Un doublé donc, mais aussi une sacrée performance. Combatifs, solidaires, disciplinés et inspirés dans leurs mouvements offensifs, les banlieusards nantais ont montré un visage séduisant, que l’on n’avait pas vu depuis longtemps. Une vraie équipe, rassemblée autour d’un projet commun.
Cyrille Kériquel a apprécié : « Il y a eu un vrai respect du plan de jeu qui était de maîtriser le jeu rapide des Landais et le rebond offensif. On a fait un match dense. Je pense qu’il y a quelque chose de nouveau dans le groupe. » Sous l’impulsion d’un Priou des grands soirs (20 points, 9 rebonds), les Carquefoliocéens surent habilement prendre leurs distances dans le premier quart-temps (26-16, 9’). Et les conserver avec autorité par la suite, les Landais passant leur temps à courir après eux. Retkus prit le relais pour donner 12 points d’avance aux siens à la pause (48-36).
Mais la belle mécanique offensive, peut-être en surrégime, s’enraya dans le troisième acte face à la pression défensive des Landais. Pugnière, au four et au moulin dans la raquette, les ramena à quatre longueurs (49-45,26’). L’Union fut assez forte pour écarter le danger (59-52,30’). Avant de connaître de nouvelles frayeurs (59-52, 32’puis 65-62, 37’). Au plus fort du danger, les Carquefolio-Lucéens trouvèrent toujours les moyens de réagir, Retkus puis Priou se chargeant avec brio de repousser une dernière fois les Landais.
CARQUEFOU - HAGETMAU : 75-69 (26-19,22-17, 11-16, 16-17).
Arbitres : MM.Kainuku et Tréhin
CARQUEFOU-SAINTE-LUCE : Priou 20, Retkus 17, Situtala 10, Mercier 10, Jean-Pierre 8, Gavrel 7, Mukendi 3, Martin O.
HAGETMAU : Pugnière 23, Darrigand 14, Valverde 8, Bayle 8, Fournier 6, Diagne 4, Nasri 3, Dasse 2.
À nouveau dans le bon tempo
Grâce à un collectif retrouvé, Rupella peut encore espérer accrocher les playoffs.
Quand les plans de Rupella se déroulent presque sans accrocs, les Rochelais sont légitimement en droit de nourrir des ambitions. Samedi soir, face à Marmande, ils ont totalement maîtrisé leur sujet durant 40 minutes. Le large sourire affiché par Grégory Thiélin à la sortie des vestiaires était bien celui d’une soirée réussie. « C’était un bon match dans beaucoup de secteurs ». Cela faisait, en effet, bien longtemps que ses hommes n’avaient pas rendue une copie aussi nette. « C’est une victoire qui valide nos deux dernières semaines d’entraînement, où l’on avait retrouvé de l’intensité collective », glissait Louis Iglesias après la douche. Comme la semaine précédente, face à Tours, les 10 joueurs inscrits sur la feuille de match ont marqué au minimum 2 points. Comme il y a une semaine, le banc des Bleu et Blanc (44 points au total) a largement participé à la moisson collective.
« Quand l’adresse est là… »
Si Marmande n’est ni Cognac, Garonne ou Saint-Médard, la bande à Thiélin a néanmoins laissé entrevoir un retour à plus de cohérence. « Nous avons partagé le ballon et nous nous sommes ouvert des positions de tirs. Ce soir (samedi, NDLR), personne ne s’est lancé dans des initiatives solitaires », rappelait Pierre Bonnelalbay. Au chapitre des bonnes nouvelles : la circulation de balle. Avec très peu de turnovers, les Rochelais ont pu construire avec beaucoup d’inspiration.
Après avoir créé un premier break au terme du quart-temps initial, Rupella s’était mis sur de bons rails (27-19, 10e). « Au basket, quand l’adresse est là, cela simplifie beaucoup de choses », soufflait le pragmatique Diamory Sylla. Plutôt adroits à longue distance, les artilleurs rochelais faisaient fructifier l’excellent travail de fixation de leur secteur intérieur. Car si l’adresse était au rendez-vous, le travail de sape des gros bras de la raquette a été, lui, prépondérant. Apportant leur dureté en défense dans des moments clefs de la partie, le quatuor d’intérieurs n’a pas oublié d’apporter sa contribution offensive (41 points au total). En mettant de l’alternance dans leur jeu, les partenaires de Diamory Sylla offraient une équation insoluble aux Marmandais. « Les intérieurs ont souvent été sollicités. Soit ils défiaient leurs vis-à-vis, soit ils ressortaient les ballons sur les extérieurs. Ce sont d’excellentes séquences de jeu », reconnaissait Thiélin.
Tout allait désormais trop vite pour l’équipe du Lot-et-Garonne (60-40, 26e). « Nous avons, dans l’ensemble, très bien travaillé nos possessions de balle. » Sylla étayait son propos : « Quand on sait qui va déclencher le shoot, cela nous permet aux intérieurs de se placer au bon endroit sous le panier. » Les Rochelais allaient collecter un nombre de rebonds offensifs impressionnant. « Nous avons apporté du danger un peu partout. C’est une prestation collective aboutie », confiait Thiélin. N’y avait-il donc rien à jeter ? « Il y a eu une telle volonté de se passer le ballon que nous avons parfois manqué d’agressivité sur la fin de nos possessions », concédait le stratège des Bleu et Blanc. Si Marmande allégeait l’addition en fin de rencontre, la maîtrise des Maritimes restait constante (81-68, 40e). Désormais, trois équipes sont à égalité de points à la seconde place (Saint-Médard, Rupella et Garonne). Les Maritimes ont eu la très bonne idée de retrouver un allant collectif au meilleur moment. « Il faut que ça dure », espérait Sylla. Une cohésion qui sera testée dès le week-end prochain, dans le chaudron montois.
Le GAB répond présent
Bien aidés par un super Rémi Menville, auteur de 27 points, les locaux battent un concurrent direct pour les play-offs.
C’est tambour battant que les locaux se lancent à l’assaut de ce passif de 4 points issu du match aller. Les premiers échanges sont laborieux et c’est Kader Boulefaa, finalement sur le parquet avec un énorme strap sur le mollet, qui marque le premier point. Durant 4 minutes, les Girondins sont maladroits manquant leurs 7 premières tentatives, laissant ainsi aux locaux un peu d’avance avant de réagir par Preira : 9-2. Les contacts sont âpres et le corps arbitral a fort à faire pour suivre les débats rapides et musclés. Il faut attendre les deux dernières minutes pour voir le duo Menville-Lhomond allumer quelques mèches destinées à enflammer la salle par du jeu pénétrant et une défense impressionnante. À la reprise, les Géabécistes tentent de tuer la rencontre par leur vista habituelle. Tour à tour, Claude et Menville scorent de loin tout en s’approchant : 9-2 en 3 minutes obligeant Cyril Marboutin, coach de Saint-Médard, à prendre un temps mort. S’en suit un temps où les deux équipes procèdent à de nombreux changements, cherchent des solutions et balbutient leur basket. La tension est palpable et l’enjeu brise les motivations. Beesley est en dehors du coup (1/5), Benoît également (1/7) alors que Big Ben Owona prend deux fautes en quelques secondes l’obligeant à rejoindre le banc. Le jeu stéréotypé des visiteurs ne leur permet pas de s’approcher alors que ce diable de Menville enquille encore, poussant l’avance de son équipe à 15 longueurs.
Menville se blesse et revient
À 3 minutes de la fin, sur la sortie de Jullian Marboutin, les visiteurs reviennent grâce au pressing tout terrain efficace. « Comme au début du match, on voulait mettre Camille (Delhorbe) à la mène ce soir », dira coach Boutin, « c’était aussi pour prévoir samedi prochain car on n’aura pas Jullian (Marboutin) ». Les choix opérés par l’ailier garonnais montre le manque de repères à ce poste même s’il en a toutes les qualités. À la reprise, les noirs encaissent un 9-0 par Menville et Delhorbe bien imités par Kader Boulefaa qui a fort à faire contre Owona. Mais les visiteurs ne lâchent rien et la paire Benoit-Preira en remet un coup pour revenir à 8 points alors que Menville se blesse aux adducteurs et doit sortir. La dernière période sera haletante, aucune des deux équipes n’ayant envie de perdre.
Quand, à la 32e, le meneur Darnauzan prend une faute technique suivie d’une disqualifiante pour protestation qui donnent 4 lancers francs à Camille Delhorbe qui les convertit menant le GAB à +15, on ne donne pas cher des chances de Saint-Médard. Et pourtant, c’est exactement l’inverse qui va se passer. Le GAB est incapable de s’approcher du cercle pendant 5 longues minutes alors que Benoît et Dogoum remettent les leur en selle : 72-70 à 1 minute du terme.
Dans les dernières minutes, Rémi Menville ne tremble pas derrière la ligne de réparation tout comme Kader Boulefaa qui marque en provoquant la faute. Quand, à 4 secondes de la fin, Rémi Menville, encore lui, enfile ses deux lancers francs, le GAB peut exulter car le goal average est positif (-4 à Saint-Médard). Une soirée sans doute décisive dans la course aux play-offs.
A Auch Basket, rien ne va plus
Les Auscitains, en manque de combativité et d’inspiration, se font piéger par le dernier.
Sombre samedi soir pour Auch BC, qui s’incline face au dernier, lequel n’avait pas signé le moindre succès à ce jour. Les Lotois peuvent pavoiser et les Auscitains se faire tout penauds. Ces derniers concèdent une huitième défaite à domicile, du jamais vu. Et comme les cinq premiers matchs de la phase retour se soldent aussi par des défaites, les interrogations sur le comportement des joueurs deviennent de plus en plus pressantes et précises.
Car autour du zinc après la rencontre, les supporters n’ont pas refait le match mais ils n’ont pas hésité à prendre à partie certains joueurs qui sont loin de jouer à leur véritable niveau. Alors pourquoi et comment l’ABC en est-il arrivé là, la question mérite d’être posée. Car ce n’est pas du jour au lendemain que des joueurs d’un bon niveau perdent leurs qualités. Alors, il va être grand temps d’en trouver les causes pour stopper la dégringolade.
Mano à mano
Durant la première mi-temps, les Auscitains font jeu égal avec le CSB en se montrant combatifs et en sachant prendre leurs responsabilités aux shoots avec, notamment, le meneur de jeu, Dimitri Salles, l’ailier Simon Chaléat et l’intérieur Frédéric Edde. Ce qui permet de contenir une équipe lotoise qui n’est pas venue faire de la figuration. Car n’ayant rien à perdre, Cahors-Sauzet joue sans la moindre crainte ce qui a pour effet de libérer les joueurs lesquels trouvent du plaisir à contrarier les ambitions locales.
Le meneur, François Couret et l’ailier, Jean-François Porcher, ne se privent pas d’ailleurs de montrer de quoi ils sont capables par notamment leurs tirs extérieurs alors que l’intérieur, Danijel Zoric, s’impose dans la raquette locale. C’est un mano à mano qui va durer vingt minutes avec un léger avantage aux locaux qui s’octroient trois points d’avance à la pause. Il n’y a pas de quoi se réjouir mais l’essentiel est d’être devant.
Fatal 3e quart-temps
La reprise est carrément catastrophique pour Auch qui d’entrée encaisse quatorze points puis quelques minutes plus tard un 8-0, (52-72, 28e). C’est la bérézina complète avec une équipe gersoise qui se fait marcher sur les baskets sans broncher.
Ratant souvent l’immanquable et n’arrivant pas à alterner le jeu intérieur et le jeu extérieur, les Auscitains rendent, durant ce troisième quart-temps, une copie pratiquement blanche : 11 points marqués et 31 pour les visiteurs.
Le CSB sur un nuage, par contre, réussit des paniers venus d’ailleurs avec les inévitables, François Couret et Jean-François Porcher. C’est carrément le monde à l’envers, peut-être pas en y regardant de plus près. Car Auch, peu combatif dans le jeu intérieur et guère plus avec ses joueurs extérieurs, ne peut pas passer à la vitesse supérieure. L’échec est forcément au bout même si le baroud d’honneur lors du dernier quart-temps laisse entrevoir une issue favorable, (78 à 85 à la 37e). Cahors-Sauzet qui voit sa première victoire se dessiner ne lâche rien en se montrant fort en défense et incisif en attaque. Et c’est l’ancien Gersois, David Encausse, qui inscrit les derniers points de Cahors-Sauzet. La messe est dite pour Auch dont l’avenir s’assombrit de plus en plus. Cahors. « Cette victoire fait du bien moralement »
Arnaud Brogniet, coach du CSB qui s’est imposé à Auch 90 à 82.
C’est enfin arrivé, la première victoire du CSB en championnat cette saison (90/82), qui plus est à l’extérieur en remportant le derby régional contre Auch. Juste après cette belle victoire, nous avons recueilli les impressions du coach du CSB Arnaud Brogniet qui analyse cette première victoire de la saison en Nationale 2.
Cette première victoire, c’est un grand ouf de soulagement. Oui, effectivement, je suis heureux pour mes joueurs qui le méritent. Cela fait deux mois qu’on travaille continuellement nos gammes pour décrocher cette victoire qui fait du bien moralement à tout mon groupe. J’avais dit avant le match à mes joueurs que pour gagner contre Auch il fallait les contenir autour des 80 points et on y est parfaitement arrivé. Notre jeu collectif a été performant des deux côtés du terrain et on a bien alterné le jeu intérieur et le jeu extérieur. On a réussi à gagner avec notre tête et tout notre cœur malgré nos déboires de la semaine (blessure de Martin Pochon et Jeff Porcher malade toute la semaine). Je tiens à souligner le grand match défensif de toute mon équipe et en particulier de David Encausse (né et formé à Auch) qui a réussi une de ses meilleures prestations en défense malgré toute la pression due à ce match.
Que souhaitez-vous pour la suite ?
Cela fait deux victoires d’affilée en quinze jours. On doit continuer dans ce sens et apprécier pleinement notre joie à reprendre goût à la victoire et continuer à travailler pour vaincre à domicile à Sauzet, samedi, à 20 heures, fac e à Carquefou, qui nous avait battus de 8 points à l’aller.