Les autres matches du 20 novembre
Hagetmau - Pornic : 59-70
Face à un adversaire amorphe au début du match, les joueurs du Pornic ont commencé tambour battant, se permettant de mener pans les grandes largeurs au bout de 7 minutes (21-16), dans le sillage de leur capitaine Brement. Ses équipiers fleurent le bon coup à jouer. Les joueurs chalossais, vexés, s’en remettent à leur arrière Darrigand, qui dégaine par deux fois derrière l’arc, et hausse le ton en défense en provoquant une anti-sportive.
HDC limite la casse, avec un débours de 7 points (15-22). Dans un match où les arbitres ont pris la décision de laisser jouer, ne sifflant que peu de fautes, le second quart-temps voit les locaux revenir, en dépit de leur maladresse. Nasri échappe à la règle et envoie des missiles, auxquels Gomez et Vachin répondent, se délectant de rebonds défensifs et offensifs. C’est Vachin qui permet au buzzer, d’un claquette, de laisser les hôtes du soir encore derrière, de deux petits points : 38-36.
Le troisième quart-temps est un chassé-croisé : Le capitaine Pugnière se démène pour que ses hommes passent en tête (40-38) mais Hane lui répond, et revoilà Pornic en tête (44-46). Le match est indécis, mais les visiteurs ont bel et bien, une carte à jouer, tant les locaux égarent de ballon. Dans l’unique quart-temps remporté par les Hagetmau-doazitiens, les pornicais demeurent en tête : 52-53. Tout se joue dans l’ultime acte. La défense de zone de l’entraîneur Erhet perturbe les arrières chalossais, qui ne parviennent pas à faire basculer le match en leur faveur. Et comme de l’autre côté du terrain, Leclesve ne manque plus rien, la messe est dite à une minute de la fin, Pornic venant s’imposer avec maîtrise sur le parquet d’une équipe de haut de tableau.
Y. Erhet, entraîneur du Pornic Basket :
« Cette victoire à l’extérieur fait du bien. On était dans une situation délicate, maintenant il faut gagner contre les équipes contre les autres équipes, en particulier Cahors. On est venus sans’ pression, notre entame a été bonne défensivement et offensivement, on va tout faire pour inquiéter toutes les équipes. Ce n’est pas facile de travailler avec un groupe décimé par les blessures et les convalescences, il faut féliciter les gars qui n’ont jamais paniqué ou renoncé. »
HAGETMAU - PORNIC : 59-70. (15-22 ; 21-16 ; 19-15 ; 7-17). Arbitres : MM. Soulerot et Haurat.
HAGETMAU : Valverde 5, Darrigand 11, Nasri 10, Pugnière 13, Fournier 8, Dasse 2, Bayle 0, Izuel 0, Diagne 5, Barclais O. PORNIC : Vachin 14, Laout 6, Leclesve 12, Brement 9, Gomez 11, Montout 0, Hane 15, Tamic 0, Blondet 3, Lussaert.
L’Union réalise le parfait hold-up
Carquefou/Sainte-Luce - Horsarrieu : 74-71.
Carquefou s’impose à l’issue d’un dernier quart-temps impressionnant.
Les Landais devront méditer cela : un match de basket dure 4 fois 108• Ils menaient de 14 points à l’entame du 4 quart (48-62), menaient encore de 8 pts à la 348 (58-66). Puis, sous les coups de boutoir de Situtala, enfin retrouvé, ils se sont fait dépasser pour la 1r fois : 70-69 ; il restait 30 secondes à jouer, ils échoueront à 3 pts, avec un 26-9 dans la musette lors des 10 dernières ! Frédéric Lanave, leur coach, sans doute effondré comme ses joueurs, était introuvable après la rencontre.
L’Union revenait de loin, grâce à sa combativité ; le parfait hold-up ! C’est bon pour le moral, et bien sûr pour le maintien. « Horsarrieu a fait un beau match ; c’est une équipe soudée, qui a défendu ... Ca jouait ! On n’a pas été bons pendant 32 minutes ; maintenant, nous, on n’a pas lâché, on a haussé notre intensité défensive (9 pts encaissés seulement dans le dernier quart, ND.L.R.). Gagner un match sans être bons, c’est ce qu’on a su faire ce soir ! », dira Cyrille Kériquel, heureux de cet épilogue.
Les Carquefolio-Lucéens ont donc couru après le score pendant tout le match, jouant la tortue de la fable, avec un Mukendi à la mène complètement aphone (0 pt). Heureusement, il y avait Rektus (23 pts), très précieux dessous dé et plutôt adroit autour de la raquette, et puis, on l’a vu, Situtala, pas mieux que Mukendi pendant (4 pts) et flamboyant lors du 48 quart (10 pts). Tout est dit, mais quelle déception pour les visiteurs, notamment pour Curculosse et Rouaud, les joueurs landais les plus en vue, maîtres du match pendant 39 minutes. 39 m ; minutes ... Seulement !
CARQUEFOU/STE-LUCE -’ HORSARRRIEU : 74-71 (23-26,9-19, 16-17,26-9). Arbitres : MM. Brunet et Messoudi.
CARQUEFOU/STE-LUCE : Chartier, Gavrel 8, Jean-Pierre 11, Martin 3, Mercier 8, Mukendi, Priou 7, Raquet, Retkus 23, Situtala 14.
HORSARRIEU : Bouscarel 6, Curculosse 17, Dabadie 5, Fort 9, Lesbarrères, Lespiaucq M. 10, Lespiaucq T. 4, N’Diaye 4, Rouaud 16, Sentout.
En pole position
Après deux ans sans succès face aux Lot-et-Garonnais, La Rochelle a enfin brisé le signe indien. Cette victoire du collectif permet à Thiélin et ses joueurs d’être coleaders.
« Le temps travaille pour nous. » Cette phrase, Grégory Thiélin l’avait lâchée il y a plusieurs semaines, au sortir d’un match poussif de son équipe. Après le succès acquis de haute lutte contre Garonne, le coach a cerné le potentiel de son groupe. Le collectif de Rupella Basket est bel et bien une mécanique de précision à qui il fallait laisser du temps. Quand tous les rouages de leur jeu s’imbriquent ainsi, les Rochelais sont quasiment irrésistibles. Et pourtant, les Maritimes étaient attendus au tournant. « Toute la semaine, l’équipe s’est préparée à ce type de rencontre rugueuse. On a su rester solidaires et notre état d’esprit a joué pour beaucoup dans cette victoire », rappelait Jawad Dahbi. Samedi soir, les locaux n’ont pas reculé devant les kilos et les centimètres des intérieurs gabistes. Dahbi, tonitruant dans le premier quart-temps (9 des 16 points de Rupella), avait montré la voie (5-4, 2e ; 14-12, 6e). Le goût de la victoire
Le secteur intérieur des Lot-et-Garonnais, leur point fort, était sevré de ballons. Les hommes de Boutin se précipitaient, à l’image de Menville qui arrosait le cercle à 3 points, en vain. « Le groupe a pris goût à gagner (cette victoire est leur 7e de rang, NDLR). C’est aussi un succès qui valide nos ambitions », indiquait le pivot Aba Koïta. La défense à géométrie variable des Rochelais troublait les Garonnais. « On a beaucoup alterné entre défense de zone et défense "homme à homme" », décodait Pierre Bonnelalbay. Sans solution dans la raquette, les visiteurs jouaient contre-nature en tentant beaucoup derrière les 6,25 m (32-34, 20e).
« Cette victoire, c’est vraiment celle d’un groupe. Même s’ils ne rentrent que quelques minutes, Ismaël (Migeon) ou Vincent (Gautreau) ne lâchent rien en défense. Désormais, tout le monde peut être dangereux. C’est une véritable force », pointait Koïta.
Point noir des Bleu et Blanc depuis le début du championnat, l’entame de la seconde période était scrutée. Si Garonne connaissait alors sa plus large avance (34-42, 24e), les hommes de Thiélin n’étaient pas aux abois. « D’avoir su gérer ce temps faible a été très important pour nous », avouait Dahbi.
Bonnelalbay en état de grâce
Pierre Bonnelalbay était en état de grâce en seconde période. Avec un 4 sur 5 à 3 points dans le deuxième acte, il écœurait ses adversaires. « Il y a quinze jours, c’était Thomas (Massoubre, NDLR) qui avait pris feu. Là, c’était mon tour. L’équipe a fait le boulot pour créer des espaces », reconnaissait le meilleur marqueur (19 points dont 16 en 2e mi-temps), qui a martyrisé Garonne.
À l’image de ce ballon que le petit Iglesias (1,78 m) tentait d’arracher au géant Boulefaa (2,04 m), rien ne pouvait arriver aux joueurs de la cité portuaire. Le harcèlement défensif exercé par les Rochelais depuis le début de la partie avait éteint les individualités gabistes. Sylla puis Koïta captaient des rebonds qui valaient très chers. Les Rochelais avaient remporté la bataille du défi physique. « Il y a eu une véritable notion de sacrifice. On sait qu’une équipe, ça se construit sur la durée. On a montré que l’on était à la hauteur de nos ambitions », concluait Koïta. Tout en contrôle, les hommes de Thiélin assuraient leur victoire sur la ligne des lancers francs. Rupella a frappé un grand coup.
Cognac sans rival
Insolents de réussite, les Cognaçais ont pulvérisé leurs adversaires samedi. Quel carton.
Le CBB n’a pas fait de détails pour fêter sa septième victoire consécutive. Les Cognaçais ont fait exploser leurs adversaires. Philippe Maucourant, le coach de Cognac, avait tout fait pour avertir ses joueurs d’un éventuel traquenard, il faut croire que le message a été entendu.
Pourtant, les premières minutes de ce match étaient équilibrées. Les hommes de Goran Zagorac, le coach du BBM, luttaient à armes égales avec Firmin aux commandes, Bruzac à la mène et Peucat à la finition (19-16 à la 7e). Un deuxième tir primé du capitaine Godin douchait le moral des locaux et cette réussite mettait les Cognaçais sur les bons rails. Kaczmarow et Caskill trouvaient leurs marques et, de près, ajoutaient huit points (8e). La réaction des Marmandais ne survenait qu’au bénéfice de cinq lancers francs réussis par Firmin et Peucat (25-31, 10e).
Frénésie cognaçaise
À l’orée de la deuxième période, Kaczmarow signait deux tirs successifs à 6,25 m au bout de deux actions dont les Marmandais avaient oublié de se prémunir. C’était en fait le début de la frénésie cognaçaise. La machine s’était mise en marche. Le duo Caskill-Bigote foudroyait les bleus de Zagorac (31-40 à la 13e). Le collectif charentais menait rondement les opérations avec, à la source, une transmission impeccable du ballon et 0-13 en trois minutes. Du côté de Tisba, les cinq ballons perdus et les tirs à 6,25 m renvoyés au large compliquaient la tâche des Marmandais. Les différents changements de joueurs en milieu de période ne modifiaient pas la donne, d’autant qu’à l’opposé, Eleka se distinguait dans un cinq efficace à tous les postes (35-59, 18e).
Autant dire que le résultat du match avait déjà choisi son camp. La confiance et la maîtrise revenaient à des visiteurs qui récitaient leur leçon en s’appuyant sur une défense à deux intraitable et bénéficiant d’une adresse exceptionnelle à trois points (38-67, 20e).
La troisième période fut un véritable cauchemar pour les locaux. Bigote et Godin, les deux meneurs, étaient sans pitié pour les Bleus. Mauline et les siens, sans baisser les bras, raflaient quelques points de-ci de-là (10 en 8 minutes), mais rendaient le maximum de tirs primés assassins (une pluie de tirs de tous bords et 100 % de réussite dans cette troisième période.) Avec un 7 sur 7 hors des limites de l’arc, la confiance des rouge et blanc atteignait son paroxysme et affolait le tableau. Ni Peucat, ni Tisba, ni Diarra ne pouvaient entraver la progression du score (56-106, 30e). L’orage passé, la partie devenait plus monocorde. Les Marmandais ratissaient quelques munitions sur les fautes adverses et surtout la mise à l’écart de Caskill (cinq fautes), Kaczmarow, Eleka et Bigote, rappelés sur le banc. C’était au tour de Gaborit de briller à l’exercice du tir bonifié avec, à ses côtés, Samaké et Saounera pour la protection du ballon. Avec de tels arguments, Cognac va pouvoir voyager sans crainte pendant longtemps.
Auch n’en finit plus de tomber
L’ABC concède une cinquième défaite à domicile et plonge dans la zone des reléguables.
La scoumoune s’abat sur Auch BC, qui se voyait privé avant l’entame de la rencontre de l’intérieur Benjamin Hue, malade, et de Julien Bataille, qui ne pouvait jouer à cause d’une épaule trop douloureuse. Certes, c’était le retour de l’ailier Alexandre Miette après un mois et demi d’absence, alors que le meneur de jeu Dimitri Salles tenait sa place malgré ses douleurs aux pieds (ce qui n’était pas l’idéal pour diriger le jeu auscitain).
Trop diminué
Mais dans ces conditions, l’ABC n’avait pas toutes les cartes en mains pour pouvoir rivaliser avec une excellente équipe paloise, capable de jouer les premiers rôles dans ce championnat.
Alors qu’Auch s’octroie le premier entre-deux mais ne concrétise pas, ce sont les Palois qui ouvrent la marque par un shoot bonifié de l’ailier Mickaël Séguy. Et sur un tir primé non concrétisé, mais récupéré au rebond, les Gersois répliquent par un panier rageur de Pierre Pelos. La jeune garde auscitaine n’en reste pas là puisqu’à son tour, Robin Naval plante un panier à trois points (5 à 5 à la 2e). Moment choisi par Miguel Buval, (20 ans, 2,08 m), et l’excellent arrière Romain Hillotte pour tourmenter la défense locale.
Les actions conclues à l’arraché par Simon Chaléat, Cédric Leuly, Pierre Pelos et Frédéric Edde évitent le décollage des Béarnais (13 à 15 à la 8e). Court instant d’espoir pour l’ABC, qui va encaisser coup sur coup un 10 à 0 stoppé par une belle incursion de Simon Chaléat et un 2 à 9 qui ne laisse présager rien de bon (19 à 35 à la 16e).
Auch fait le dos rond puis comme un diable sorti de sa boîte, Robin Naval aligne trois tirs primés auxquels s’ajoute un panier de Pierre Pelos (34 à 39 à la 19e). Pau Nord-Est n’en revient pas mais conclut la première mi-temps par un tir de Rémi Lesca et avec un avantage de 7 points.
Pau impose son rythme
La reprise vire à l’avantage des visiteurs qui, par leur mobilité et leur adresse, prennent irrésistiblement la rencontre à leur compte sous l’impulsion du très vif meneur de jeu Rémi Lesca. Auch s’accroche mais ne parvient pas à trouver des solutions dans son jeu extérieur. Ce sont donc les intérieurs qui vont au charbon, dont Frédéric Edde, Cédric Leuly et Pierre Pelos. L’espoir demeure cependant pour l’ABC, qui concède 10 points de retard juste avant d’entamer le dernier quart-temps. Un espoir vite balayé par des Palois qui imposent leur rythme, et les pénétrations de Rémi Lesca font mal à la défense auscitaine (54 à 73 à la 34e). Même si les costauds de l’ABC, Frédéric Edde et Cédric Leuly parviennent à limiter l’écart, rien ne peut empêcher la marche en avant des Béarnais. Et Auch BC concède sa cinquième défaite à domicile et plonge l’équipe dans une situation critique, celle de la zone des reléguables.
Encore moins une !
Ça passe, mais il s’en est fallu d’un rien que ça casse. Encore serait-on tenté de dire, tant cette saison les Montois semblent abonnés aux grands frissons. Samedi soir, des torrents de sueurs froides ont donc une nouvelle fois trempé la tunique des hommes de Zo Danthez, qui parviendront toutefois à résister au retour canon de Saint-Médard-en-Jalles dans le dernier acte et à arracher la victoire sur la plus faible des marges (72-71).
Le troisième succès d’un point cette saison pour les jaunes et noir après ceux acquis de haute lutte face à Pau Nord-Est et Pornic. Sauf que face à une formation girondine référence de haut de tableau, tractée par son armada d’anciens pros (Preira et Owona) et sa brochette de Montois d’origine ou de cœur, qui venait de faire valser l’ASCH dans ses arènes, les hommes de Mike Lavaleur ont peut-être livré là le « match référence » qu’ils espéraient.
Implication défensive
Car la fébrilité observée lors du money-time sous la pression défensive de Saint-Médard (encore à -5 à 24 secondes du buzzer) n’efface pas la belle impression de maîtrise collective qui a prévalu durant 35 bonnes minutes. Comme ils en ont pris l’habitude depuis le coup d’envoi du championnat, les Montois vont se montrer appliqués et impliqués défensivement. Une arme de dissuasion massive incarnée par le trio Ganmavo-Barrouillet-Danthez qui contrôle le rebond, et éteint d’entrée de jeu l’ex-paire des JSA, Preira-Owana.
Et comme en périphérie ou en percussion, les frangins Beesley et Franck Benoît (2/11) ne connaissent pas la réussite outrageuse du week-end dernier à l’ASCH, Mont-de-Marsan boucle le premier acte en tête (17-10). Pour conserver cette avance, les locataires de l’espace Mitterrand vont alors dégainer la même arme qu avait permis à Saint-Médard de châtier les Horsarrois dans leur salle : le tir primé (12 au total).
Comme Danthez avant lui, Diasse, Lesbarrères, Yildiz et Dossarps y vont de leur réussite des 6,25 m, explosant ainsi la défense de zone convoquée, comme un aveu d’impuissance, par Cyril Marboutin pour tenter de recoller. Mais le stratagème permettra uniquement de contenir la progression des Montois, toujours aux commandes à la pause (36-29). Trois minutes sans inspiration de part et d’autre plus tard, c’est le statu quo.
L a prime aux primés
Mais les Montois sont les plus prompts à sortir de cette torpeur ambiante. Trop individualistes et à côté de la plaque offensivement, les banlieusards bordelais se laissent déborder par le tempo imprimé par le néo-meneur montois, Ilyas Yildiz, auteur d’une première sortie prometteuse.
Insidieusement mais sûrement, Mont-de-Marsan fait son trou, grâce un Danthez boulimique de rebonds et un Ganmavo qui récolte les fruits de son agressivité offensive sur la ligne de réparation (44-29, 25e). Et sans l’adresse retrouvée de Preira (3+2), l’addition aurait pu être bien plus salée à l’abord de la dernière ligne droite (55-44). Le quart-temps du je-tente-le-tout-pour-le-tout pour les Girondins, qui autour d’une zone press et d’un Beesley à l’adresse retrouvée (14 pts), vont fondre sur leur proie (60-57, 35e). Mais comme souvent dans cette rencontre, la clé va venir des tirs longue distance. Le nouveau meneur de poche du Stade confirme qu’il n’est pas qu’un passeur en plantant deux primés, redonnant à chaque fois six longueurs d’avance aux Montois (63-57, puis 69-63, 38e). Sept après que Lesbarrères, de retour au premier plan, a inscrit son quatrième primé de la soirée (72-65) à moins d’une minute de la délivrance. 58 secondes exactement, au cours desquelles les Montois devront serrer les fesses faute d’avoir su serrer le jeu. À deux doigts de se saborder, les Landais ne retenaient que le petit point d’écart final, qui en font deux de plus dans l’escarcelle jaune et noire. Ce qui permettait aux hommes de Mike Lavaleur, - de retour en milieu de tableau derrière une meute de six équipes lancée à leurs trousses - de respirer avant un déplacement autrement plus périlleux chez le coleader Cognac, auteur du carton de cette 11e journée de N2M à Marmande (75-133).