Les autres matches de la 10° journée
Pornic relancé dans la course
Pornic - Beyssac Beaupuy Marmande : 78-69. Les Pornicais qui restaient sur une mauvaise série de six défaites ont assurés l’essentiel.
Les maritimes démarrent bien leur match malgré quelques maladresses (9-4 5’). Marmande revient petit à petit au’ score grâce notamment à la bonne forme de Christophe Peucat qui inscrit sept points dans le premier quart. Comme à son habitude, Pornic va connaître son passage à vide, pas de relation avec les intérieurs, 1 sur 17 à 3 points, le bilan est sans appel : 10 points en 10 minutes seulement, et 6 minutes sans marquer le moindre point, laissant Marmande passer devant à la pause ce qui n’est pas du goût d’Yves Ehret. « On a pas d’adresse en première mi temps, ils font 16 pertes de balles on ne marque pas derrière. »Au retour des vestiaires les red’s essaient tant bien que mal de prendre le match à leur compte (35-36 3’) avant de voir certains esprits s’échauffer de part et d’autre. Neufs’ points d’avance pour les coéquipiers de Peucat (45-54). Il reste 10 minutes aux protégés d’Ehret pour revenir dans le match, ce dernier donne comme consigne défense tout terrain. La tactique porte ces fruits. Marmande n’y est plus. Leclesve inscrit deux 3 points et les supporters renaissent (58-59 6’). L’adresse qui jusque là fuyait les Pornicais, change de camp (70-59 7’) et un 12-0. Les maritimes s’imposent sur le score de 78-69 non sans mal. « Ce soir on va retenir le résultat et beaucoup d’envie des gars qui n’on rien lâchés. » indique Yves Ehret.
PORNIC - BEYSSAC BEAUPUY MARRMANDE : 78-69 (19-17, 10-15, 16-22,33-15). Arbitres : MM Messoudi et Martin.
PORNIC : Laout 15, Leclesve 14, Gomez 12, Hane 12, Blondet 10, Tamic 7, Vachin 4, Montout 2, Brement 2. Entraîneur, Yves Ehret.
BEYSSAC BEAUPUY MARMANDE :
Peucat 22, Bruzac 10, Mauline 9, Doumbia 8, Siraudin8, Diarra 8, Firmin 4. Entraîneur, Goran Zagorac.
Garonne - Carquefou : 8O-64
Venir dans le sud-ouest n’est pas une mince affaire pour les Carquefoliens. Coach Kériquel le sait « Ca fait de sacrés déplacements, d’autant qu’ils sont premiers et on vient avec 2 blessés et seulement 8 joueurs. » Rencontrer le leader de la poule peut aussi être un bon entraînement et le duo Mercier-Jean Pierre ne s’en laisse pas compter. Ils ne lâchent rien en ce début de rencontre (998,4’). Les visiteurs ont même le culot de passer devant par Priou. Menville revient avec des intentions et les entrées de Lhomond et Claude relancent le GAB sans vraiment dominer. A la pause, les bleus devancent d’un petit point et jouent crânement leur chance.
La reprise est un peu rude. Les artilleurs garonnais se réveillent. Lhomond puis Claude scorent de loin. Il faut un grand Retkus pour répondre et maintenir son équipe à flot. Les pertes de balle sont nombreuses de part et d’autres. Le GAB semblé fatigué mais prêt à s’enflammer par Marboutin qui donne un petit viatique aux siens. Il faut la hargne de Retkus et de Jean-Pierre pour rester au contact. C’est finalement Mukendi qui -marque un panier de loin sans que le GAB ne puisse répondre. Et voilà Carquefou, trop vite promis à une défaite annoncée, à seulement une longueur du patron de la poule B.
Mercier entame la troisième période en passant devant ses hôtes. Mais Boulefaa et Delhorbes veillent au grain et imposent leur technique balle en main. A partir de la 25e, les visiteurs commencent de lâcher prise. Dans la dernière période, même si Priou et Gaurel continuent d’y croire, l’écart se creuse lentement. Cyril Kériquel peut conclure « On est un peu déçu car le score est un peu sévère par rapport à la physionomie du match. Mais on reste sur une bonne dynamique et c’est de bonne augure pour la venue d’Horsarrieu la semaine prochaine. »
GARONNE - CARQUEFOU : 80-64 (18819 ; 38-37 ; 59-49). Arbitres : .MM. Soulerot et Mournat. 400 personnes.
GARONNE : 29 tirs réussis sur 61 tentés dont 11 sur 20 à 3 pts.11 lancers francs réussis sur 17 tentés. 11 fautes sifflées. Claude (9), Steiner (2), Laulan, Menville (21), Saez (3), Lhomond (11), Marboutin (7), Boulefaa (12), M’Baye (4) et Delhorbes (11).
CARQUEFOU : 28 tirs réussis sur 44 tentés dont 5 sur 12 à 3 pts et 3 lancers francs réussis sur 6 tentés. 18 fautes sifflées. Mukendi (3), Mercier (9), Martin (4), Priou (11), Jean-Pierre (13), Gorel (9), Raquet et Retkus (15).
Meilhan s’impose à l’orgueil
Face à un très modeste adversaire, les jaunes ont fait la différence après la pause et restent coleaders.
La venue des petits de la poule est toujours délicate à jouer car la tentation du relâchement n’est jamais très loin. Les banlieusards nantais ne se faisaient pas beaucoup d’illusion en venant à Meilhan. Cyrille Keriquel résume : « C’est long comme déplacement surtout quand on vient à huit avec des blessés et un jeune de 17 ans. On ne joue pas la même partie du championnat avec Garonne. Mais on est resté dans le match, on a tenu 25 minutes, c’est encourageant ».
Sans pression, les visiteurs ont entamé la rencontre avec des intentions, au moins celle de ne pas repartir avec une besace trop pleine. D’entrée pourtant, Kader Boulefaa régale de sa technique main gauche, tous les ballons passent par lui et il s’amuse à semer la zizanie dans la raquette. Mais les Carquefoliens ne lâchent rien par Priou qui se permet même de passer devant, ce qui a le dont d’agacer Sébastien Boutin. « Dans cette première période, on a manqué d’investissement global. On est dans notre salle avec un statut à défendre et on a été en dessous de ce qu’on aurait dû produire ». Et d’ajouter : « On savait qu’on ne brillerait pas mais on a passé trop de temps à chercher des gens qui étaient en forme ».
La colère du coach
Il est certain que ça faisait longtemps que le GAB ne s’était pas retrouvé mené dans sa salle contre un mal classé et la réaction n’a pas tardé à venir, d’abord par Cyril Lhomond puis par Alexandre Claude mais sans arriver à distancer définitivement les visiteurs qui réagissent par Retkus et Jean Pierre. Quand Camille Delhorbe, puis Jullian Marboutin enquillent de loin, le public pense bien que les affaires sont faites mais Mukendi refait surface et limite le retard à une petite longueur aux citrons. « À la mi-temps, on ne s’est pas dit que des choses gentilles, ça faisait un moment que je ne m’étais pas mis en colère dans les vestiaires mais notre prestation était indigne, il fallait provoquer un électrochoc », justifie coach Boutin, « on ne doit jamais laisser 37 points à cette équipe. Sans leur enlever leurs qualités, on se devait de mieux faire ».
De retour sur le plancher, Nicolas Laulan réunit ses troupes pour les motiver et ça marche. Si Mercier repasse devant, ce n’est que de courte durée car Boulefaa et Delhorbe montrent de l’envie, bientôt imités par Rémi Menville qui a bien l’intention de conserver les points de la victoire. Dans le même temps, le GAB resserre sa défense et bloque les velléités adverses, obligeant les visiteurs à faire des fautes et à se découvrir. L’écart enfle et atteint vite dix longueurs.
Lors de la dernière période, cet écart va grimper jusqu’aux 18 points par ce diable de Menville toujours au four et au moulin, avant de se stabiliser. Gage de la réussite du groupe tout entier, le jeune Saez se retrouve avec la balle sur le buzzer pour convertir un tir longue distance sous la pression. Décidément, le GAB ne pouvait pas perdre ce samedi. Sébastien Boutin pouvait conclure : « Dans la deuxième mi-temps, on ne brille pas mais on est là. Ce soir, on va garder la victoire et rien d’autre. »
De ce duel de haut de tableau, les Cognaçais sortent nets vainqueurs. La saison est bien lancée. (SUD OUEST)
« Ce sont deux mondes différents : il y a deux divisions d’écart. » Les propos de Robert Bialé, le coach landais, ne sont pas surprenants si on se fie aux 29 points qui séparent son équipe du CBB (104-75) au coup de sifflet final. Mais cette déclaration occulte vite le fait que les deux formations étaient au coude à coude au classement avant la rencontre hier soir.
La performance n’est pas à minimiser : Hagetmau a été corrigé. L’entraîneur, Philippe Maucourant, le souligne pour mieux projeter son groupe vers ses prochains objectifs : « Six victoires consécutives, c’est très important. Ce succès est très fondateur pour la suite : il y a eu des errements dont je vais me servir pour la suite. »
Oui, car malgré l’ampleur du score, le CBB ne s’est pas baladé. Au début en tout cas. Les Cognaçais ont rapidement mis leurs talents offensifs en ordre de marche, mais ils ont peut-être oublié de s’attarder sur les tâches obscures.
Durant la première période, le CBB est - légèrement - dominé dans le jeu intérieur : les Landais accaparent 58 % des rebonds dans ce secteur. « Je pense qu’on a apporté trop de concentration sur le jeu offensif, regrette Philippe Maucourant. On oublie les valeurs affichées contre Saint-Médard. » « On se maintient à l’énergie », admet Robert Bialé avant de cibler les signes annonciateurs : « On a tout de même trop de perte de balles (15). Et puis la première période nous donne des espoirs, mais ils sont mauvais : on est puni au retour. » L’entraîneur charentais le formule de manière plus sobre : « On a resserré les boulons. »
La fin du match à sens unique
Et c’est Hagetmau qui se retrouve essoré. Alors que les Cognaçais se compliquent la vie, Eleka (35 d’évaluation hier soir) pose sa patte sur la seconde période. Sa présence physique sous la raquette à stabiliser le collectif cognaçais.
Le coach landais plaide l’impuissance : « En deuxième période, on voit la différence entre la valeur des deux effectifs. » Un rapide coup d’œil sur la feuille de match prouve en tout cas que les Cognaçais, certes accrochés, avaient de la marge. Leur évaluation collective culmine à 142.
Le dernier acte est un chemin de croix pour les Landais (26-14). Les Cognaçais sont au septième ciel.
Eleka montre la voie
Sous l’impulsion de Camille Eleka, le CBB s’est mis en ordre de marche samedi.
D’accord, il y a les dunks rageurs dont raffole le public des Vauzelles. Mais Eleka, ce n’est pas que ça. Avec une évaluation qui est montée à 35, avec en bonus 24 points apportés à l’équipe, 7 rebonds et trois interceptions, Camille Eleka a surtout été le moteur qui a dynamisé la grosse machine cognaçaise et dynamité ces pauvres Landais. Alors que le CBB semblait se compliquer la vie en première période en laissant l’initiative à Hagetmau aux rebonds (58 % pour les Landais), l’ailier charentais a mis le bleu de travail pour repartir aux bases du basket dans la seconde période. À savoir, une défense étouffante et une omniprésence athlétique dans la raquette adverse.
« En confiance »
« Le coach m’a mis en confiance : c’était un match important, ça a marché », commence par banaliser Camille Eleka. Mais qu’est-ce que Philippe Maucourant a murmuré à l’oreille de son jeune ailier ? « Il m’a dit de me concentrer sur la défense et de prendre mes responsabilités dans le jeu, dévoile le joueur. Je dois apporter ma touche personnelle, faire voir mes qualités. » Ça semble anodin, mais ça a fait office de détonateur.
Pourtant, à l’image de son équipe, Camille Eleka a connu un petit retard à l’allumage défensif. « Je ne suis pas pleinement satisfait, tempère l’intéressé. J’ai eu des oublis en défense en première période : je dois pourtant être un leader dans ce domaine. » Ce défaut, il n’est pas le seul à l’avoir affiché. « Je pense qu’on a trop apporté de concentration sur le jeu offensif en première période, gronde Philippe Maucourant. On a oublié certaines valeurs. »
Ce message, le coach l’a fait passer à la pause. Et Camille Eleka l’a bien entendu. « On a manqué d’envie au début, confirme-t-il. C’est peut-être parce qu’on a fait rapidement un premier écart. Faut qu’on se reprenne, car dans les Landes face à des équipes comme Horsarrieu, ça peut nous jouer des tours. »
Intransigeance
Donc il a réagi. Intransigeant en défense, proposant à ses coéquipiers un jeu beaucoup plus direct, il a pesé sur les Landais de tout son poids. Et il a fini par les assommer à grands coups de dunks. « Ça me donne des poussées d’adrénaline, savoure le Cognaçais sourire aux lèvres. Je suis bien physiquement : je monte bien. C’est grâce au bon boulot de Jérôme (Ferrini, le préparateur physique du CBB). »
C’est surtout une bonne nouvelle pour le CBB. Samedi soir, Mathieu Bigote et Jonathan Godin ont été moins prolifiques qu’à leur habitude. Une autre individualité a su prendre le relais. C’est ce cocktail qui porte la série du CBB à six victoires consécutives. Ce Cognac commence à faire mal aux crânes adverses. Large victoire de Pau-Nord-Est face à Cahors 111-89
Lors de la 10ème journée de Nationale 2, l’Elan Béarnais Pau Nord Est s’est largement imposé face à la lanterne rouge Cahors 111-89.
Après un premier quart-temps équilibré, les palois ont pris le large au score dans le deuxième quart temps où ils ont infligé un 36-12 à leurs adversaires (67-37 à la pause).
Le match a été marqué par une grosse intensité dans le secteur intérieur. Danijel Zoric et Guillaume Noubissi, les deux intérieurs titulaires du côté de Cahors, totalisent à eux deux 50points.
L’entraîneur palois s’est dit satisfait offensivement de la rencontre malgré de grosses lacunes au rebond.
Les meilleurs marqueurs côté Pau Nord-Est sont Romain Hillotte avec 20 points, Buval et Hontas terminant avec 14 points.
L’équipe paloise équilibre ainsi son bilan avec cinq victoires pour cinq défaites
L’Elan Pau Nord-Est était d’attaque
Facile victoire pour les Palois face à la lanterne rouge. Ils se replacent au classement.
Rien de tel qu’une confrontation avec la lanterne rouge pour se relancer. Après deux défaites de suite, Pau Nord-Est a su saisir l’opportunité devant des Cadurciens qui ne resteront pas fanny très longtemps maintenant qu’ils ont densifié leur raquette avec l’arrivée du Serbe Danijel Zoric. Avec le retour d’Alexandre Mendy, qui a effectué le début de la saison avec les espoirs de l’Elan, et les débuts de Rolic Medenouvo, transfuge du Pau BC, l’équipe de Thierry Trouillet présentait elle aussi un nouveau visage, plus défensif. Mais elle ne le montra réellement qu’un quart-temps, le second, où elle fit un si gros break qu’elle ne trouva pas nécessaire, ensuite, d’en rajouter.
Après un premier round disputé (26-25), les Palois allaient donc mettre une grosse pression sur les arrières lotois, ce qui leur permettait de gagner des ballons de relance.
Six points en 5 secondes
Nicolas Hontas, en percussion, et Florian Lesca, à trois points, créaient une première brèche (38-29) et Cahors explosait, concédant des paniers faciles et six points dans les cinq dernières secondes précédant la mi-temps, suite à une faute anti-sportive de Darracq : deux lancers de Medenouvo, un panier à trois points d’Hillotte bonifié d’un lancer (62-37). A la reprise, le choix des Cadurciens de passer en zone était immédiatement puni par des « triples » de Mickaël Séguy et Florian Lesca. Les Palois brillaient également par un jeu de fixation-passe très efficace. Et Medenouvo faisait le spectacle avec un alley-hoop très aérien qui portait l’écart à +30 (85-55).
Les Cadurciens décidèrent alors que le show était terminé. Les intérieurs Brunel et Zoric, tels des bûcherons, se mirent à hacher menu tout ce qui passait dans la peinture. Pas très beau mais efficace. Comme le jeu tout en puissance du pivot serbo-monténégrin près du cercle palois. Plus fin et agréable à voir jouer Guillaume Noubissi faisait lui aussi redescendre la température (94-74, 33e). Mais Pau NE s’appuyait sur sa réussite (9 panier à trois points) pour contrôler les Cadurciens jusqu’au bout.
Un sixième succès de rang qui vaut de l’or pour La Rochelle
Malgré quelques frayeurs en deuxième mi-temps, Rupella continue sur sa lancée
En décrohant son sixième succès de rang, ce qui ne lui était pas encore arrivé, le Rupella Basket reste coleader avec Cognac et Garonne. La réaction d’orgueil des Auscitains lors de la seconde mi-temps a certes donné quelques frayeurs aux Rochelais. Or ce sursaut d’orgueil des Auscitains arrivait un peu tard. Il s’expliquait par la blessure du scoreur Julien Bataille, lequel quittait le parquet au bout d’une minute de jeu. Quant aux Maritimes, toujours privés de Bertrand Navarro et Anthony Penuisic, ils faisaient preuve de solidarité.
En pleine confiance
En début de match, Julien Bataille ouvre le score mais doit sortir aussitôt. Son épaule est déboîtée, un coup dur pour l’ABC qui reste groggy quelques minutes. Cela permet aux Rochelais de prendre leurs aises dans la raquette locale, grâce à Aba Koïta et Jawad Dahbi. Côté gersois, Pierre Pelos, Frédéric Edde et Simon Chaléat font l’impossible pour contenir La Rochelle (6-12, 6e). Une bonne série de Cédric Leuly remet l’ABC sur les bons rails sans toutefois faire douter les Maritimes, lesquels accentuent leur pression, surtout dans le secteur intérieur. Auch plie mais trouve quelques solutions offensives avec Robin Naval et Cédric Leuly. C’est trop peu pour faire douter des visiteurs en pleine confiance, qui virent à la mi-temps avec 17 points d’avance.
Petite frayeur
À la reprise l’ailier, Thomas Massoubre plante un tir primé. De quoi mettre KO debout les Auscitains ? Non. Ces derniers retrouvent toute leur âme combative grâce à Cédric Leuly, qui amorce la révolte avec un tir primé alors que Benjamin Hue commence à faire des misères aux Rochelais. Ces derniers, surpris par le regain d’activité des Gersois, encaissent un 11 à 0 qui ne doit rien à personne (43-52, 27e). Le bras de fer est lancé entre les deux formations, qui se rendent coups pour coups.
Dans la salle Mathalin, le public commence à y croire lorsque Benjamin Hue, malgré son entorse, aligne 7 points d’affilée, (54 à 61 à la 33e). L’entraîneur rochelais, Grégory Thiélin, par de nombreux changements de joueurs, casse le rythme de la rencontre.
Sylla s’y met aussi
Cela permet ainsi au capitaine, Diamory Sylla de montrer de quoi il est capable dans la raquette auscitaine. Auch, qui ne lâche rien, n’arrive pas à passer à la vitesse supérieure. Il faut dire que la fatigue se fait sentir dans les rangs gersois... Sauf pour Benjamin Hue, qui continue son show en alignant encore 7 points d’affilée, dont un tir primé.
Toutefois, tous ces efforts ne sont pas suffisants pour empocher le gain du match, qui revient en toute logique aux Rochelais. Les hommes de Thiélin enregistrent donc un précieux succès dans la course à l’accession. Quant au Auch BC, il encaisse son quatrième revers de la saison à domicile.
Auch réagit trop tard
Les Auscitains, malgré un retour en seconde période concèdent leur quatrième défaite à domicile.
La réaction d’orgueil des Auscitains lors de la seconde mi-temps a fait plaisir à voir. Concédant quelque 20 points de retard, ils ont trouvé les ressources morales et physiques pour empoisonner la vie des Rochelais qui ne s’attendaient pas à une telle furia. Une réaction qui arrivait un peu tard mais qui s’expliquait par la blessure du scoreur Julien Bataille lequel quittait le parquet au bout d’une minute de jeu.
Et comme Benjamin Hue jouait avec une entorse, que Dimitri Salles souffrait d’un problème aux pieds et qu’enfin Cédric Leuly et Simon Chaléat étaient plus ou moins valides, Auch BC ne comptait pas faire des miracles face aux visiteurs et ce d’autant plus qu’Alexandre Miette, blessé, restait sur le banc. Dans ces conditions, les Gersois ne pouvaient que douter sur une possible victoire, c’est sans doute cela qui les a fait perdre.
L’ABC plie
Julien Bataille ouvre le score mais doit sortir aussitôt avec son épaule déboîtée, un coup dur pour l’ABC qui reste groggy quelques minutes. Ce qui permet aux Rochelais de prendre leurs aises dans la raquette locale par Aba Koïta et Jawad Dahbi alors que Pierre Pelos, Frédéric Edde et Simon Chaléat font l’impossible pour contenir La Rochelle, (6-12, 6e). Une bonne série de Cédric Leuly remet l’ABC sur les bons rails sans toutefois faire douter les Maritimes lesquels tels un rouleau compresseur accentuent leur pression surtout par leurs joueurs intérieurs. Auch plie mais trouve quelques solutions offensives avec Robin Naval et Cédric Leuly. C’est trop peu pour faire douter des visiteurs en pleine confiance qui virent à la mi-temps avec 17 points d’avance.
Sursaut auscitain
A la reprise l’ailier, Thomas Massoubre, plante un tir primé, de quoi mettre k.o debout les Auscitains. Au contraire ces derniers retrouvent toute leur âme combative avec Cédric Leuly qui amorce la révolte avec un tir primé alors que Benjamin Hue commence à faire des misères aux Rochelais. Ces derniers surpris par le regain d’activité des Gersois encaissent un 11 à 0 qui ne doit rien à personne, (43-52, 27e). Le bras de fer est lancé entre les deux formations qui se rendent coups pour coups. Dans la salle Mathalin le public commence à y croire lorsque Benjamin Hue, malgré son entorse, aligne sept points d’affilée, (54-61, 33e). L’entraîneur rochelais, Grégory Thiélin, par de nombreux changements de joueurs casse le rythme de la rencontre. Ce qui permet d’ailleurs au capitaine, Diamory Sylla, de montrer de quoi il est capable dans la raquette auscitaine. Auch qui ne lâche rien n’arrive pas à passer à la vitesse supérieure, dommage, sans doute que la fatigue est là. Sauf pour Benjamin Hue qui continue son show en alignant encore 7 points d’affilée dont un tir primé.
Pas suffisant tout de même pour le gain du match qui revient en toute logique aux Rochelais lesquels enregistrent leur sixième victoire consécutive. Quant à Auch BC celui-ci encaisse son quatrième revers de la saison à domicile, il y a de quoi s’inquiéter maintenant. À moins que samedi prochain, toujours à domicile, les Gersois retrouvent la voie du succès face à Pau.
La tête sous l’eau
Face à des Girondins en verve, les Horsarrois n’ont pas existé. La semaine prochaine, le déplacement à Carquefou s’annonce décisif pour relancer la machine landaise.
Une déroute. Ni plus ni moins. Et un gros mal de tête aussi. Au terme d’une rencontre dominée de la tête et des épaules par Saint-Médard-en-Jalles -un des favoris de la poule pour l’accession en N1M- et son escouade d’anciens joueurs pros, l’ASCH n’a pas existé, s’inclinant 61 à 85 dans ses arènes.
« À domicile, prendre une branlée comme ça, c’est frustrant, lâche dans un soupir le coach landais, Frédéric Lanave. Mais cela fait trois semaines que c’est frustrant. Le problème c’est que cette frustration s’est transformée en mal-être de la part des joueurs. On n’arrive pas à remettre les choses à l’endroit. Nos valeurs qui ont fait notre force, on n’arrive pas à les retrouver. Et surtout on voit des mecs tristes sur le terrain. Et ça, c’est terrible. Si on doit finir la saison comme ça, elle va être très très longue. »
Trouver « l’étincelle »
La situation n’est pourtant pas désespérée pour l’Avenir, qui a une bonne occasion, la semaine prochaine, de se refaire la cerise à Carquefou, l’avant-dernier du championnat. « Il va falloir y aller pour la gagne, prévient l’intérieur Olivier Sentout. Et peut-être est-ce là-bas que ce groupe trouvera « l’étincelle » tant souhaitée par Frédéric Lanave, « qui va faire que cela va repartir ».
Toujours est-il que face à une équipe pétrie d’un collectif déjà rodé et de qualités individuelles largement au-dessus de la moyenne de la Nationale 2, l’ASCH n’a pu que constater l’écart qui le sépare du haut de tableau. Et ce dès les premières minutes de jeu.
Dans le sillage du Landais Cédric Beesley « show » comme la braise, auteur d’un 5/5 à l’extérieur et de 17 points en tout, les Saint-Médardais s’envolent. Et l’ASCH ne les reverra jamais. « Ils nous font mal à 3 points d’entrée. On était prévenu de leur qualité sur les tirs extérieurs, et les deux-trois premiers shoots, ils les ont tout seuls », analyse le coach horsarrois.
Saint-Médard gère
« L’entame nous met dans le match, confirme Cyril Marboutin, le coach girondin. On fait un beau premier quart-temps. » Avec 18 points d’avance au bout de dix minutes, les Girondins ont déjà un matelas plutôt confortable pour voir venir. Les deuxième et troisième quarts, s’ils ne resteront pas dans les annales du basket-ball, permettent néanmoins aux Landais de montrer un tout autre visage que lors de l’entame. Toujours organisés en homme à homme en défense, les Horsarrois se montrent toutefois plus dynamiques et plus agressifs. Et les efforts allaient finalement payer. Revenus à 11 points à l’entame du troisième acte grâce à cinq points consécutifs de Mathieu Lespiaucq (35-46, 22e), on a cru l’ASCH capable de l’exploit. « Mais quand ils sont revenus à 11 points dans le troisième quart, raconte l’entraîneur de Saint-Médard-en-Jalles, bizarrement, on n’a pas douté. On a su retrouver nos fondamentaux collectifs. » Ce qui permet aux Girondins de préserver l’essentiel en conservant 15 points d’avance à la 30e minute (47-62) avant de repartir de plus belle, bien emmenés par Alexandre Besse (7 points) dans un quatrième quart-temps qui a dû paraître très long aux hommes de Frédéric Lanave (61-85, 40e), qui ont toutefois eu le mérite de ne jamais rien lâcher. La preuve que cette équipe a une âme, même dans la tourmente.
« Il faut permettre à ces gars de prendre du plaisir, conclut l’entraîneur landais, parce qu’ils le méritent tous autant les uns que les autres. Ils aiment trop ce club pour le laisser tomber. Il faut qu’on les aide, moi le premier, à trouver des solutions. »