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Cognac - Pornic : 102-75
Contraints de se déplacer sur l’injonction de la fédération, les Pornicais sont finalement venus disputer leur rencontre à Cognac hier soir. Ils en sont repartis les valises pleines, sans toutefois démériter face à l’un des grands favoris de la poule qu’ils ont inquiété plus que ne l’indique l’écart final (102-75). Après un démarrage poussif (0-6). ils revenaient vite à hauteur dans le sillage de Vachin. Les Cognaçais réagissaient alors à longue distance pour reprendre l’avantage (17-14,5). Pour autant, portés par un Vachin décidément très inspiré dans ce début de match, les Pornicais ne lâchaient rien et faisaient jeu égal à l’issue du premier quart (29-29, 10’).
Dès l’entame du second quart-temps, les locaux passaient alors en défense individuelle pour perturber leurs hôtes. L’option s’avérait payante avec un 14-3 en cinq minutes (43-32, 15’). Dans l’élan, ils enfonçaient même le clou pour prendre le large grâce à une belle adresse à trois points (53-37, 18’). Chahutés, les Red’s reprenaient néanmoins un peu d’air, toujours par l’incontournable Vachin (20 points à la pause), pour réduire l’écart à la mi-temps (55-43).
Au retour des vestiaires, ce sont eux qui faisaient le jeu contre toute attente face à des locaux étonnamment maladroits. Cette domination se traduisait par un 6-0 (55-49, 24’). Les Cognaçais tentaient bien de retrouver de l’allant mais tombaient sur un Laout inspiré qui livrait deux tirs primés consécutifs pour relancer les siens (59-57, 26’). Sentant le coup jouable, les Pornicais accéléraient alors et prenaient dans la foulée l’avantage. Mis à mal, les Cognaçais sauvaient toutefois les meubles grâce à une adresse retrouvée (71-66,30’). Le dernier round promettait un final tendu. Il ne le fut pas malheureusement pour des Pornicais physiquement atteints et dépassés par le rythme des locaux qui leur infligeaient un vilain 31-9 pour boucler cette rencontre en fanfare, mais non sans avoir longtemps souffert.
COGNAC - PORNIC : 102-75 (29-29,26-14, 16-23,31-9). Arbitres : Mlle Rioux et M. Mournat. 1 000 spectateurs.
PORNIC : Laout 19, Leclesve 13, Brément 2, Lussaert 4, Vachin 26, Gomez 11, Tamic, Montout, Blondet.
COGNAC : Samaké 1, Godin 30, Eleka 10, Caskill 13, Bertorelle 18, Bigote 12, Saounera 15, Matondo 3, Brisson.
Jonathan tient bon à la barre
Dans une rencontre où le CBB s’est cherché, le capitaine cognaçais, Godin, a surnagé.
« Ce n’était pas un contexte facile. » À l’image de tous les acteurs de la rencontre, samedi soir, Jonathan Godin pointait du doigt les circonstances particulières qui ont entouré ce match. Les Pornicais, en annonçant qu’ils ne feraient pas le déplacement avant de se raviser, ont semé une belle pagaille dans les esprits charentais. Pourtant, on serait tenté de souffler à l’oreille du meneur cognaçais que cela lui réussit plutôt bien. Avec une évaluation qui est montée à 41, le capitaine du CBB endosse le costume de l’homme fort de la soirée. « Ce n’est pas le plus important », balaie-t-il sans surprise.
Le talent ne suffit pas
Peut-être, mais ses 30 points ont bien aidé le CBB. Car si le score ne l’indique pas - c’est tout de même la première victoire de plus de 100 points du CBB cette saison -, les Charentais ont été bousculés, au point d’être menés au score dans le troisième quart-temps. Comment expliquer ces difficultés face à une équipe qui occupe le fond du classement ? « Ce n’est pas évident, plaide Jonathan Godin. On commence par nous dire que l’on ne joue pas, puis samedi matin, on nous dit l’inverse… » Philippe Maucourant, le coach du CBB, abonde dans son sens : « Les joueurs ont tendance à croire que leur talent va suffire, même quand on les met en garde. Le facteur mental est important. Mais ce n’est pas simple. » Du coup, alors que le CBB entame le match tambours battants (6-0, 1’30), Pornic revient dans le match sans problème et inscrit 29 points dans le premier acte. Jonathan Godin ne s’explique pas ce flottement : « Je ne sais pas comment l’expliquer. En plus, on avait un objectif défensif très bas. » Ne pas prendre plus d’une quarantaine de points, c’est ce que l’entraîneur avait fixé aux Cognaçais : c’est raté.
Et si le CBB se reprend dans le deuxième acte, c’est pour mieux retomber dans ses travers dans le troisième : « On a des shoots ouverts, mais on ne les réussit pas. Ou alors, le ballon tourne autour du cercle et ressort à chaque fois. » Avec 63 % de réussite, Jonathan Godin n’est pas le joueur le plus concerné par cette défaillance toutefois. Ajoutez à cela un bloc handicapé par l’absence de Nicolas Kaczmarow et une prestation en demi-teinte de Ian Caskill, et le CBB a semblé bégayer son basket, même s’il a récité une belle prestation offensive.
En mettant plus d’intensité dans les débats, les Cognaçais ont redressé la barre samedi soir. « On a commencé à remettre de l’agressivité », explique le meneur. « On a défendu plus fort », apprécie Philippe Maucourant.
L’entraîneur reste mesuré toutefois, c’est un euphémisme : « Je ne suis pas forcément satisfait de la manière. Mais c’est déplorable que cette soirée ait eu lieu. » Pourtant, il faut admettre que le club a bien su remobiliser ses troupes. Contrairement à ce que l’on pouvait craindre, les Vauzelles ne sonnaient pas creux. C’est aussi une victoire.
Carquefou n’a pas fait le poids
Carquefou - Pau-Orthez : 68-95.
Les Carquefoliens ont lâché prise durant la seconde mi-temps et s’inclinent lourdement.
L’Union s’est inclinée hier soir dans les grandes largeurs et cette lourde défaite pourrait laisser des traces. Le seul Retkus, très en verve offensivement, ne pouvait à lui seul masquer les lacunes d’une équipe en grande difficulté après la pause, à l’image de ses joueurs Mercier et Priou, muets pendant les deux derniers quart-temps.
Après le match, l’explication entre joueurs a été franche. « On n’a pas respecté notre plan de jeu et en première mi-temps, on a réussi à s’accrocher grâce à quelques paniers intérieurs, lâchait Cyrille Kériquel, plus dépité qu’en colère. On n’a pas été discipliné en attaque, notamment dans le jeu de transition, et derrière on s’est fait sanctionner car on n’a pas su hausser notre niveau. »
Gavrel avait pourtant mis l’équipe sur de bons rails (6-0, 2’) mais les Béarnais allaient vite réagir grâce à Rémi Lesca et Hillotte. Juste avant la pause, Priou ramenait les siens à une longueur (34-35, 18’). Dès lors, jouant à l’envers, avec un manque d’organisation flagrant dans la gestion du ballon, les locaux allaient complètement s’éteindre, laissant Pau Orthez s’envoler. « On est davantage en rythme qu’au début et quand on peut courir, on pratique un bon basket », se félicitait l’entraîneur palois, Thierry Trouillet.
CARQUEFOU - PAU-ORTHEZ : 68-95. (21-24, 15-18, 16-24, 16-29).
Arbitres : MM. Barbaud et Potier.
CARQUEFOU : Chartier 2, Mukendi 3, Situtala 8, Mercier 8, Priou 4, Martin 8, Jean-Pierre 1, Gavrel 7, Retkus 27.
PAU-ORTHEZ : Hontas 2, Nivert 7, Lesca F. 8, Giraudo 11, Latapy 4, Lesca R. 17, Hillotte 22, Seguy 5, Buval 4, Ramassamy 15.
Pau Nord-Est a déroulé
Première victoire à l’extérieur pour la réserve de l’Elan, dont le jeu se met en place.
Hormis l’entame de match (0 - 6 en 2 mn avec deux paniers primés de Gavrel), l’Elan Pau Nord-Est a maîtrisé les débats de bout en bout pour s’imposer largement à Carquefou. « Je ne connaissais pas trop cette équipe, mais on a bien abordé quand même ce match », lance Thierry Trouillet.
« Il nous a fallu une mi-temps pour nous adapter et même si Retkus a rentré quelques tirs compliqués, mes joueurs ont alors très bien respecté les consignes ». Dès la 5e min, les jeunes Béarnais étaient passés devant (9 à 6) et n’allaient plus jamais quitter le commandement. Encore au contact à la 18e min (34 à 35) grâce à Priou et Mercier, Carquefou allait ensuite complètement craquer.
Même privés de Nicolas Hontas, les Béarnais ont déroulé leur basket après la pause en s’appuyant sur leur jeu rapide. « C’était notre force avant mais une préparation tronquée faisait que jusque-là on manquait de rythme », poursuit leur entraîneur.
En contre-attaque et même sur jeu placé, les tirs extérieurs de Rémi Lesca, Hillotte et Giraudo ont mis au supplice la défense adverse. Et comme Ramassamy a fait le boulot dessous, il ne pouvait rien arriver de fâcheux aux jeunes Palois. « Ce soir, on a retrouvé notre jeu rapide. Quand les joueurs courent, on pratique un bon basket », conclut Thierry Trouillet. Cette première victoire à l’extérieur cette saison doit maintenant être confirmée face à une opposition plus solide… Dès samedi contre Cognac ?
Le GAB s’installe en tête
Ce succès chez un concurrent lui assure une place de coleader avec Cognac et leur victime du jour.
Le leader n’est plus doazitien. Samedi soir, face à une belle équipe lot-et-garonnaise, candidate annoncée aux play-off, les rouge et blanc ont déjoué, et après un rêve éveillé de cinq journées, rentrent désormais dans le rang. Pour le plus grand bonheur du Garonne ASPTT Basket qui, après avoir remporté le derby du Lot-et-Garonne, a confirmé qu’il faudra compter avec lui cette saison.
En manque d’agressivité (9 ballons volés, 13 fautes provoquées et 2 lancers réussis sur 6 tentés), les coéquipiers de Xavier Pugnière se sont réveillés trop tardivement pour espérer inquiéter les Lot-et-Garonnais. Dès le début, les locaux boivent la tasse (2-11), martyrisés par une activité incessante sous le cercle, notamment Boulefaa. Lorsque Menville passe poste 4, les solutions manquent (6-16).
HDC est logiquement dépassé. « Le costume était peut être trop grand pour nous », constate Robert Bialé, plus déçu qu’énervé. « La défense a été bonne, mais quand on ne marque que 66 points avec 96 possessions, c’est qu’on a vendangé notre basket. On a joué arrêté, sans fluidité. » Pas assez percutant, pas assez incisif, HDC subit et se retrouve avec un débours de 13 points à la mi-temps (27-40).
Fin de match en roue libre
La réaction arrive timidement, par l’intermédiaire du banc notamment, où Diagne et Bayle se signalent. Alors que l’écart a atteint des proportions inquiétantes (34-51, 26e), ce dernier sonne la révolte, signant un joli 4/7 à trois points. Dans le quatrième quart-temps, l’équipe montre enfin son vrai visage : Valverde par deux fois fait mouche, imité par Bayle, mais en face les joueurs comme Menville et Delhorbe ne tremblent pas, habitués aux matches à pression des niveaux supérieurs.
« L’écart de trois points est presque flatteur, mais nous n’avons pas été à la hauteur sur ce match. On a rêvé, on rentre dans le rang, on va ressortir le bleu de chauffe », souligne le coach, lucide. « Jouer dans l’anonymat du championnat va peut-être nous faire du bien. » Dans une poule où chaque match disputé émoussé se paye cash, cette défaite à domicile va remettre les Doazitiens dans le sens du travail et de la combativité.
Le BBM fait encore une vilaine grimace
Troisième revers à domicile de la saison pour des Marmandais qui n’ont visiblement pas digéré le derby.
Amorce poussive de ce match entre deux équipes qui ont subi un cinglant revers la semaine précédente. Edde, le capitaine auscitain, et Agostini mettent néanmoins la main sur cette rencontre (2-8, 4e). Tisba pour les Marmandais s’extirpe avec énergie de la défense par deux fois dans la minute suivante. Hélas pour lui, il écope de sa deuxième faute, laissant le soin à Mauline et Firmin d’œuvrer à sa place. Les Gersois, quant à eux, continuent de tromper leurs adversaires et les fautes s’accumulent (12-18, 7e). Hue et Bataille répondent coup pour coup aux velléités des locaux. C’est avec huit points de retard que le BBM achève le premier acte (20-28).
La deuxième séquence est entamée avec plus de vigilance par les Marmandais. Zagorac a beau faire tourner son effectif, il est évident qu’Auch présente de solides arguments sans que le niveau de jeu atteigne des sommets. Les locaux recollent au tableau à 36 partout (16e), puis confirment un regain d’efficacité avec le soutien du public. Mauline hérite de deux ballons de contre et porte ses équipiers à l’avant (43-38, 18e). Chaleat réagit aussitôt, son intérieur Leuly résiste et réussit à perforer le rideau (46-42, 20e). Cette première mi-temps de qualité moyenne prouve que le bras de fer peut durer encore tant les deux équipes sont proches l’une de l’autre.
Terrible money-time
Dès le changement de côté, Peucat inscrit par deux fois au bout de deux actions bien construites. Les intentions des bleus sont louables afin de distancer définitivement les Auscitains. Il n’en est rien, car les visiteurs ferment les portes à double tour. Cette tenaille défensive les oblige à concéder de nombreuses fautes mais bloque l’avancée de Bruzac et les siens. Bataille fait parler la poudre et remet son équipe sur les rails (50-47, 24e).
La force offensive des Marmandais se traduit aux lancers francs : 14 tirs réussis sur 15 tentés. Mais cette avancée point par point est insuffisante face aux Chaléat, Salles et Hue (54-57, 28e). Les sanctions sur les joueurs de Jean-Marie Pajot s’abattent comme à Gravelotte. Hue, Chaleat et Pelos commettent tous leur quatrième faute, ce qui profite aux locaux (64-57 à cinq secondes de la 30e). Puis sur trois remises en jeu dilapidées, les bleus encaissent cinq points en si peu de temps (64-62, 30e). Le pressing des visiteurs a fait son œuvre et surtout troublé les têtes de Firmin et les siens. Hue s’offre même l’égalisation (31e). La réponse de Peucat est impitoyable avec sept points inscrits dans la minute suivante. Ce sursaut est de courte durée. La détermination de Hue fait vaciller le tableau. Très sanctionnés, les Auscitains reprennent pourtant le commandement (71-74, 35e). Firmin se débat comme un beau diable pour atteindre le cercle et signer une nouvelle égalité (75-75).
Leuly inscrit cinq points dans la foulée (dont un tir primé) sans que ni Doumbia ni Bruzac ne puissent répondre. Deux autres tirs primés de Peucat sont largement insuffisants et après un rapproché (82-83 à 1 min 17 s de la fin), les dernières fautes des bleus offrent à Salles l’occasion d’accroître l’écart et de désigner les Auscitains vainqueurs d’un match couperet.
Les Horsarrois empochent un « triste » derby
Deuxième défaite à domicile pour les Montois qui se mettent en difficulté au classement.
Plus de 1 000 spectateurs étaient présents en ce vendredi soir à l’espace François-Mitterrand pour assister à un derby landais qui s’annonçait palpitant. Force est de reconnaître que la plupart sont repartis frustrés par le pauvre spectacle proposé.
Le premier quart-temps est à l’avantage des Montois qui, sous les coups de boutoir de Ganmavo auteur de 12 des 18 points de son équipe. Les voyants sont au vert côté jaune et noir puisqu’à l’entame du deuxième acte Renaud et Lesbarrères se voient pénalisés d’une troisième faute. Ganmavo continue sa besogne avec efficacité (23-18, 13e) mais il est bien trop seul pour faire le break à la pause (30-28). Les deux équipes ne se lâcheront plus durant le troisième acte (45-44). Lors de la dernière ligne droite, plus de la moitié des points seront marqués sur lancers francs (16 sur les 31 points inscrits de part et d’autre) et le score restera équilibré tout du long (49-49 à la 32e, 54-54 à la 36e, 58-58 à la 38e), les deux équipes ne voulant pas céder.
À la 39e, les jaune et noir ont une possession pour passer devant mais un 3 secondes venu de nulle part est sifflé contre Ganmavo. Les Montois s’emportent et les mordants Chalossais l’emportent. Plus réalistes malgré eux aussi une très faible adresse, ils ont su s’octroyer le gain du derby grâce notamment à un précieux Curculosse et à leur capitaine M. Lespiaucq serein et efficace dans le money time.
Les Montois vont devoir sérieusement se remettre en quête de sérénité. Cette seconde défaite à domicile va les mettre en difficulté et le calendrier qui s’annonce ne prête guère à l’enthousiasme.
Les Rochelais aux avant-postes
Troisième victoire consécutive pour Rupella, qui trouve ses repères.
Les Rochelais se sont rendus en terre lotoise, chez le dernier de la poule. Malgré les absences de Penuisic et de Gautreau, les hommes de Thiélin n’ont jamais vraiment tremblé dans cette partie, menant au score tout au long du match.
Dès les premières minutes, Rupella impose son jeu à mi-distance, par Sylla et Massoubre. Mais il encaisse trop de points à l’intérieur, où le Lotois Brunel domine, de même que Noubissi, actif au rebond offensif. À la 10e minute, Rupella mène 18-14. Ce n’est pas fini car à la 15e minute, Massoubre et Koïta donnent 10 points d’avance à leurs couleurs (31-21). Les deux équipes ne lâchent rien en défense, mais Rupella est simplement plus adroit que le CSB.
Koïta et Massoubre à fond
À la mi-temps, La Rochelle mène de 10 points (40-30). Le troisième quart-temps verra la domination de La Rochelle s’accentuer… d’autant que les Lotois sont en panne d’adresse. Ainsi, le score passe à + 16 points pour Rupella à la 30e minute (59-43).
Jusqu’à la fin du match, Koïta (23 points) et Massoubre (15 points) vont gérer cette partie malgré le sursaut d’orgueil des Lotois (70-61, 38e).
Cette troisième victoire consécutive pour les Rochelais est de bon augure. D’une part parce que les Rochelais se retrouvent coleaders (en compagnie de Garonne, Hagetmau, Saint-Médard et Cognac). Mais aussi parce que des repères commencent à exister.