Rezé - LBC ... et les autres ( Journée 17)

OF

Rezé-Luçon : 64-78 Rezéens et Luçonnais se sont livré un duel d’une rare âpreté et on ne pourra pas reprocher aux joueurs du RB44 de ne pas avoir joué le coup à fond face au coleader de leur poule. « On a tout donné, mais on est tombé sur plus fort que nous, » reconnaissait Pierre Lusseau, Tactiquement, les Rezéens avaient décidé de mettre la pression d’entrée de jeu sur leurs adversaires, ils se firent tout de suite douchés, à l’image de Djurdjevic et surtout Godard (3 fautes en deux minutes), par des arbitres intransigeants (33 fautes sifflées d’un côté, 27 de l’autre). Les Vendéens en profitèrent pour prendre une première fois l’ascendant (16-5 à la 7è). Ils récidivèrent à plusieurs reprises (23-14 à la 10è, 43-31 à la 21èt 55-47 à la 29è). Mais à chaque fois, les banlieusards nantais trouvèrent les ressources mentales et physiques pour revenir malgré un pourcentage de réussite calamiteux (19 tirs sur 69).« On a trop longtemps joué sur un faux rythme, » regrettait Laurent Hay. « Et on donne beaucoup trop de lancers francs aux Rezéens. » Ces derniers, survoltés, prirent même l’avantage dans le troisième quart temps (45-43 à la 26è), s’accrochant ensuite désespérément aux basques de leurs adversaires (55-52 à la 32è). Les Luçonnais firent alors parler leur collectif eî leur détermination pour placer une dernière banderille (63-52 à la 33è) et mettre à la raison un RB44 décimé par les fautes (éliminations de Djurdjevic, Fréneau, Cuany et Godard). REZE - LUCON : 64-78 (14-23, 17-18, 19-14, 14-23). REZÉ : Zonzon 16, Cloatre 10, Dordic 9, Fréneau 8, Godard 7, Cuany 5, Bourdel 5, Djurdjevic 4 LUÇON : Barthélémy 22, Tessier 21, Bocquier 9, Bonneau 8, Landon 5, Babin 4, Davrain 4, Bléneau 3, Robin 2

Chambretaud - Sablé : 89-87 Quand les hommes de Thierry Soullard abordaient le second quart-temps nantis d’une marge intéressante (+16), ils étaient sans doute peu nombreux à douter d’une victoire chambretaudaise aisée face à Sablé-sur-Sarthe. Euphoriques, il est vrai, les Pasquier, Linkous et consorts maîtrisaient les rebonds et trouvaient leurs marques aux six mètres. Mais cette réussite ne semblait guère perturber le camp sabolien. Jérôme Heuzard raisonnait ainsi : « Le retard du premier quart-temps ne nous a pas pénalisé. Je savais que Chambretaud allait avoir un trou. En vérité, nous perdons le match dans les trois dernières secondes. » En toute fin de match, en effet, les deux équipes étaient à égalité (87-87). Et puis, une faute inutile offrait deux lancers-francs à Kévin Linkous, le joker américain, déniché par Chambretaud en surfant sur le Web. Un joker égal à son brillant passé universitaire de son Utah natal, Auteur, entre autres, de quatre paniers primés et d’un sans faute aux lancers-francs, le numéro 12 chambretaudais ajustait, sans trembler, les deux points de la victoire vendéenne, à trois secondes du buzzer. Ce dénouement anéantissait ainsi le bon travail des Saboliens, Jugnet, Dogbo et Kulinicz. Rassuré par l’heureuse issue de ce match capital pour les Vendéens, dans la course au maintien, Thierry Soulard sait que l’objectif n’est pas atteint pour autant. « On nous croyait condamnés, on va prouver le contraire. Ce soir, face à Sablé, l’équipe a bien fonctionné pendant les dix-sept premières minutes. Ensemble, on a ét£ chercher cette victoire. Le groupe a tellement envie d’aller de l’avant. » Pour trois secondes les Sarthois ont perdu une place alors que les Chambretaudais eux en ont gagné une. CHAMBRETAUD - SABLÉ : 89-8 (31-15, 17-26,18-19,23-27. Arbitres : MM. Jagline et Abline. CHAMBRETAUD : Linkous 30, ! Pasquier20, Ch. Pasquier 13, Roy 1 Challet 11, Petiteau 2, Rondeau 2. SABLÉ : Jugnet 28, Dogbo 21, Ki linicz 15, Villain 7, Raud 7, Fortun 5, Huneau 2, Kamwa 2.

Avrillé - Challans : 90-75 « Avrillé sans démériter », « Avrillé s’incline de peu ». Ce refrain importun accompagnant la formation angevine depuis le début de la saison, semble s’être évaporé ces derniers matchs, voire disparu d’après les dires de ses supporters. Confrontés à une équipe vendéenne très jeune, les derniers de la classe prennent les devants notamment grâce à Raimbault, particulièrement adroit dans la raquette. Le premier quart-temps s’achève sur le score de 19-15. Sûrs de leur force, ils enchaînent rapidement les paniers par Cosset et Vives. Les Challandais, bousculés, sont réveillés par l’entrée du meneur de 18 ans Emmanuel Baron qui inscrit successivement 5 points surprenants de vivacité et de culot. Génial en attaque, ilinspire les siens qui recollent puis dépassent les joueurs locaux. Mais à la mi-temps, le tableau d’affichage indique 41-40. Au retour des vestiaires les Vendéens poursuivent sur leur lancée, et Petit, le « vétéran », donne l’avantage aux visiteurs qui semblent respirer la sérénité. « C’est là qu’on a perdu le match. Notre défense a pris l’eau de toute part, on ne peut pas jouer dans ces conditions. » Pascal Babu entraîneur de Chal lans exprimant ici son désarroi, est revenu sur ce moment qui a fait basculer la rencontre. Se dirigeant en effet vers une énième défaite cruelle, les Avrillais emmenés par un Cosset rageur, se rebiffent alors, égalisant à 58 partout, le public de la salle Eric Tabarly retrouve de la voix. Avrillé, euphorique, démarre ensuite le quatrième quart-temps sur ces mêmes bases. Thibaut Chesneau et Raimbault concrétisent de remarquables contre attaques, et actions spectaculaires. Remarquables, les Avrillais ont vaincu le mauvais sort. Pour Fred Cosset, ses gars « ont été appliqués et solidaires, le collectif leur a permis de s’en sortir. Je les félicite. » AVRILLÉ-CHALLANS : 90-75.Arbitres : MM. Caprio et Troaden AVRILLÉ : Cosset 14, Thôm Chesneau 2, Chevalier 2, Leflecher 2, Cesbron 9, Delahaye 10, Bauperin 5, Vives 16, Thib Chesneau 10, Raimbault 16. CHALLANS : E. Baron 10, Grimaud 11, Rivalland 2, J.Baron 6, Vergne 11, Paillas 7, Petit 7, Franc 6, Templier 5.

La NR

Saint-Laurent- de la Plaine : 90 Châteauroux : 77

En plein doute, les Laurentais ont su renouer avec la victoire et la manière face à des Castelroussins en manque d’adresse. « On n’a pas été à la hauteur dans ce match. Nous avons été mal organisés, nous avons fait de mauvais choix. Il serait trop facile de rendre l’arbitrage responsable. On ne mérite pas de gagner cette partie face à une équipe locale très combative », constatait honnêtement Nicolas Maillot. Avec une réussite de moins de 40 % aux lancers francs, il n’était en effet pas possible d’espérer gagner cette rencontre. « Notre groupe est sain et notre première saison à ce niveau est positive. Cette rencontre nous permet de comprendre que nous devons encore progresser. » Pour excuse, on doit reconnaître que le réveil laurentais a été aussi surprenant qu’efficace. Les hommes de Cartier ont retrouvé leur qualité collective. Leur esprit de conquête. Leur envie de combattre. Et de jouer ensemble. « C’est vraiment la satisfaction de cette victoire, le gros travail collectif défensif des garçons. Quand ils jouent comme ça, ils montrent clairement leur potentiel et c’est bien ce qu’on cherche », reconnaissait Sébastien Cartier. « Seule la fin du deuxième quart temps nous a plongés dans le doute lorsque nous avons recommencé offensivement à jouer sans le collectif. Mais nous avons bien réagi et c’est l’essentiel. » Dans une course permanente vers le maintien, ces points gagnés de haute lutte sont les bienvenus. Ce furent bien les équipiers de Signars qui entraient les premiers dans la partie. Châteauroux se heurtait à une défense bien organisée mais maintenait un écart minimum. Les fautes s’accumulaient sur les joueurs locaux qui abandonnaient tour à tour le parquet redonnant espoir aux visiteurs. Mais Signars, prenant ses responsabilités, permettait un succès mérité et significatif.

La fiche technique

Mi-temps : 39-37. Quarts-temps : 20-19, 19-18, 27-17, 24-22. Arbitres : MM Deterville et Bretel. Saint Laurent de la Plaine : Greau 8, Alehause 9, Morille 4, Signars 23, Lefort 13, Labouche 7, Coutant 16, Branchereau 10. Châteauroux : Lamy 11, Rasjavong 8, Masson 6, Vaz 10, Niasse 2, Obouh-Fegue 12, Defoundoux 8, Dupont 8, Demautis 12. Date du news : 05/03/2007

Réagir à cet article - Levas - 13 juin 2007