Revue de presse de la sixième journée

Une victoire sur le fil pour le POB (Ouest-France du 28 octobre)

Pays des Olonnes - Luçon : 74-72. Le Pays des Olonnes a arraché le derby dans les dernières secondes. Une victoire logique que personne ne conteste.

Une interception plus un panier primé de Dacourt, les Luçonnais démarraient au mieux (2-7, 1 ’) ce premier derby vendéen de la saison. Mais les Olonnais réagissaient dans la foulée avec Benjamin Boutry ou Erwann Mourier. En jouant sur la rapidité et les contres, ils égalisaient avant de prendre le commandement à la fin du premier quart-temps (23-20). Les Luçonnais, avec Borval souvent à la conclusion ou Dacourt pour la circulation, ne se laissaient pas pour autant distancer (27-24, ’14’). Beaucoup plus adroits dans les lancers, ils terminaient mieux cette première période et sans les 3 points de Tribodet, l’écart à la pause aurait pu être plus important (36-39).

Des paniers faciles ratés coté visiteurs, les locaux revenaient gonflés avec un 7-0. Avec 4 paniers à 3 points d’affilée, 3 de Stipanovic et Bole, les joueurs de Cartier faisaient d’ailleurs le premier écart conséquent de la soirée (66-47, . ’ 27’). Toujours en berne sur les lancers les Olonnais ne dépassaient cependant pas les 10 points d’avance. Avec le retour de Dacourt, sorti à 3 fautes, les Luçonnais revenaient vite dans la partie pour un final encore très chaud (67-67, 37’). Deux défenses ultraserrées, c’est finalement la dernière possession qui sera décisive. Elle sera pour les locaux et Boutry pour mettre au fond à 3 secondes de la fin sur une remise en jeu de Mourier (74-72).

PAYS DES OLONNES BASKET - LUÇON BC : 74-72 (23-20, 13-19,21-12. 17- 21). Arbitres : MM. Huet et Cherel.

PAYS DES OLONNES : Tribodet 4, Stipanovic 14, E. Mourier 13, Perrocheau 3, Bole 11, Boutry B. 16, Radojevic 6, Boulin.

LUÇON : Dacourt 21, El Kdar 2, Vatin 1, Grimaud 8. Retkus 10. Borval16, Soufou 14.

Sébastien Cartier (entraîneur POB) : « Il nous fallait cette victoire pour nous remettre de notre dernière prestation. Maintenant, tout n’est pas encore réglé, loin de là et nous avons encore beaucoup de travail. Nous avions préparé cette rencontre contre Luçon mais si nous marquons des points, comme lors du premier quart-temps, nous avons encore tendance à en prendre beaucoup ».

Laurent Hay (entraîneur LBC) : « Nous avons commis encore beaucoup trop d’erreurs à l’image de la dernière qui nous fait perdre ce match. À partir de là, on peut dire que la victoire des Sables est logique et à nous de corriger cela. Nous avons encore beaucoup de choses à faire, en particulier au niveau de la constance ».

Au Pays des Olonnes la première manche du derby (Ouest-France 29 octobre)

Pays des Olonnes - Luçon : 74-72. Le derby vendéen a tenu, samedi, toutes ses promesses. Il n’a livré son vainqueur que dans les dernières secondes. Au profit des Olonnais, grâce à un ultime panier de Benjamin Boutry.

À trois secondes du coup de sirène, 72 partout ! Toute la salle Beauséjour s’attendait à assister à une prolongation. Une salle surchauffée par un premier derby vendéen très serré où ce sont les Maritimes qui .ont compté le plus gros écart (+10). Mais les Luçonnais ont toujours été capables de revenir, sous l’impulsion, notamment, d’un très bon meneur, Cyrille Dacourt (21 points).

Ces trois dernières secondes ont finalement été fatales aux Luçonnais, auteurs d’une « véritable faute de débutants, pour la plus grande joie des joueurs et supporters olonnais. Sur une remise en jeu, dans le camp adverse, Erwann Mourier trouvait, parmi tous ses coéquipiers en mouvement, Benjamin Boutry sous le panier, qui n’avait plus qu’à conclure, évitant ainsi aux siens la prolongation.

Pour Benjamin Boutry, cette victoire fait « énormément de bien. Il nous fallait ça, après notre non-match, à Tarbes. La saison dernière, nous avions perdu de deux points, à Luçon. Là, c’était notre tour ... Pour autant, tout n’a pas été parfait. Nous avons encore beaucoup de travail. Notamment en défense. Tant que nous prendrons trop de points, il nous faudra, en contrepartie, être en réussite en attaque. Ce fut loin d’être le cas, ce soir (samedi), en particulier dans les lancers, où nous sommes meilleurs d’habitude. »

Erwann Mourier, lui, revenait sur le match, et la mise au point, après la défaite à Tarbes : « Nous avons bien commencé, mais nous n’avons jamais réussi à faire la différence. On aurait pu payer les lancers ratés. La seconde période a été plus difficile. Cela s’est joué à un petit panier. Heureusement, car physiquement, nous n’aurions pas été au mieux, en prolongation. Il nous fallait cette victoire. Nous avons lavé notre linge sale en famille. À nous, désormais, d’être un vrai groupe, dans les bons moments comme dans les mauvais. »

En face, les visages étaient ceux des mauvais jours. Cyrille Dacourt ne retenait même pas sa « prestation individuelle, car seule la victoire collective est importante. Nous avons commis une erreur, après avoir été capables de revenir. C’est comme ça, depuis le début de saison. Oh peut être au top, comme totalement transparent. » Le capitaine luçonnais, Damien Bocquier allait même jusqu’à constater : « Jusque-là, les fins de match ont tourné en notre faveur, mais cela aurait pu être le contraire ... Nous pourrions très bien n’avoir que des défaites. Il faudra être capable de se mettre à l’abri, et plier les matches pour que ça change. »

Défait par Marmande hier soir (84-89, a.p) le Stade n’est plus à l’heure. (La Montagne)

Luçon, Limoges et c’est tout. Le stade n’est pas allé au bout de son objectif de trois succès. Il n’est plus à l’heure depuis hier soir où il a laissé s’échapper, dans sa salle Fleury, une victoire qu’il tenait contre Marmande.

Le Stade devra remonter son réveil. Lui, qui avait pris une petite avance à l’extérieur. En s’endormant hier soir, sur ses lauriers, son +13 bien mérité de la 27’, il a bêtement remis les compteurs à zéro avec Marmande et dans une prolongation jouée sans Mc Clark, laissé filer un troisième succès de rang. Un revers gueule de bois en plus, puisque synonyme de fin de l’invincibilité à domicile. La leçon de Luçon, le Stade l’a eue sur le bout de la langue. Mais le nécessaire démarrage au quart de tour ne lui revint pas tout de suite en mémoire. Une première attaque ratée, Beugnot en délicatesse avec son dos, quelques hoquets. Rien pour enrhumer des Marmandais lancés dans la foulée de leurs costauds, Tisba puis Pavlavicius, accompagnés d’un 3 points de Doumbia (4-9, 4’)

Heureusement sa zone press sur panier marqué ralentit le BBM. Et les rênes prises par Nélaton l’agitèrent positivement, lui qui manquait en fait d’un zeste d’organisation (18-17, 10’). Bon, les aquitains avaient toujours la bougeotte et du savoir-faire pour planter dans la raquette. Mais à l’image de la série de Morel, Clermont tournait rond (41-36, 20’). Très rond même quand Mc Clark rendait maboule le BCM avec son 8-0 au retour sur le parquet. La zone 2 – 3 aquitaine appelée à la rescousse n’empêchait pas un retard de 23 bonnes longueurs (57-44, 27’).

Et puis, comme à Limoges, le stade retourna son basket. « Je pense qu’on oublie alors ce qui a fait notre avance », déplorait plus tard Thomas Mezure. « car on produit des choses cohérentes les trois quart du temps et à partir de +13 on tombe dans la frustration offensive, l’individualisme, on ne se replit plus, on n’est plus dans l’effort défensif ». Illustration terrible au départ du dernier volet qui grinça méchamment. A cause des deux intérieurs aquitains précités, de deux tirs longue distance de Bruzac et Doumbia plus une contre-attaque signée Pehoua. Bref ! Un 10-0 (63-64, 34’) qui remit les pendules à zéro. Le Stade s’en releva avec ses cadres, Naydenov et Beugnot, leurs paniers primés et leurs drives (74-69, 40’). Mais sur leur pression défensive, le Marmandais gagnèrent le droit de continuer (74-74’ 40’). Et sur la présence du lithuanien Pavlavicius et de l’adroit Doumbia, eux avancèrent la montre 84-89, 45’).

Francis Laporte

Clermont 84 – Marmande 89 (A.P) (17-18, 19-23, 16-20, 22-13, 14-10).

Clermont : Prolhac 6, Naydenov 23, Nélaton 14, McClark 10, Beugnot 11, puis Munoz 8, Provenchère 0, Morel 12, N’Soki 0. 25 fautes ; 1 joueur sorti : McClark (40’)

Marmande : Bruzac 4, Doumbia 27, Dos Santos 4, Pavlavicius 22, Tisba 9 puis Trohel 4, Pehoua 8, Pinasseau 8, Mauline2. 25 fautes ! 2 joueurs sortis : Tisba (45’) et Bruzac (45’).

Site du Stade Montois

Les Montois remportent le derby face à l’UDG 65 à 53.

Déjà privés de leur meneur Indaburu blessé, les Udégistes durent enregistrer au dernier moment le forfait de leur Capitaine Bucau touché à la cheville. Il n’y eut donc que 19 combattants à l’appel du premier round. La rencontre débuta de façon virile, Scroffernecher et Ganmavo y allaient à grands coups d’épaule et chaque position était défendue avec ardeur. Les défenses prenaient largement le pas sur les attaques d’autant que les tireurs d’élite avaient les mains engourdies. Au bout de 6 minutes, les deux formations étaient dos à dos sur un score de poussins : 6 partout ! Il fallut deux coups de patte de l’opportuniste Ruiz pour voir les Montois faire le premier mini-break (10 à 6 à la 8è) mais Scroffernecher lui répondit du tac au tac pour ramener les siens à hauteur : 12 partout au premier coup de gong. Au début de second acte, l’UDG fit parler sa puissance par Gély et Diagne (13 à 17 à la 13è). Maîtres des airs, les Gamardo-dacquois semblaient contrôler les débats d’autant que les snipers Montois n’étaient pas dans un bon jour (0 sur 9 en première mi-temps). Fort heureusement pour les locaux, l’adresse avait déserté les lieux et ils purent recoller au score par l’impeccable Fernandez (19 partout à la 15è) avant de repartir de l’avant sur une belle action conclue par Dossarps. La fin de mi-temps fut beaucoup plus indigeste, les pertes de balles succédant aux marchés, signes évidents de la nervosité ambiante. A la pause (27 à 23) le public restait sur sa faim, les débats n’ayant pas dépassé le stade du combat de tranchée. Le troisième acte fut le plus prolifique au niveau du score. Les Montois enfoncèrent le clou, provoquant de nombreuses fautes chez les rouges. Un triple de Diassé (le premier de la rencontre au bout de 24 minutes !), permit aux Montois de prendre 13 longueurs d’avance (38 à 25) alors que les Gamardo-dacquois perdaient leur sang froid. Une nouvelle réussite de l’international Sénégalais fit grimper l’écart à 15 longueurs mais Mansanné lui répondit en ramenant les siens dans la course par un grand numéro. L’enfant de Bonnut inscrivit 14 points dans ce seul quart temps et son équipe pointait à seulement cinq longueurs à l’appel du dernier round. Mieux, il s’offrit un panier assorti du lancer bonus dès la reprise pour ramener les rouges à seulement deux longueurs (50 à 48 à la 31è). Les Montois trouvèrent alors la solution à l’intérieur en faisant donner Ganmavo en fer de lance. Le colosse Antillais fit tomber moultes fautes mais sa maladresse aux lancers (1 sur 6) laissa quelques espoirs aux visiteurs qui restaient à 6 longueurs seulement. Ces derniers perdirent rapidement l’excellent Scroffernecher (35è) qui abandonna ses collègues eux aussi sous la menace. A force de provoquer la défense rouge, les locaux firent sortir coup sur coup Diagne et Obouh Fégué dans les deux dernières minutes. C’en était trop pour les visiteurs qui encaissèrent un triple de Dabadie sur le dernier coup de gong qui donna au score une ampleur bien flatteuse pour les locaux : 65 à 53. Lieu : Espace Mitterrand ; Spectateurs 800. Arbitres : Lamarque et Lesquibe. Mi-temps : 27 à 23. Scores par quarts temps : 12 à 12 ; 15 à 11 ; 23 à 22 ; 15 à 8.

STADE MONTOIS : 19 fautes d’équipe, aucun joueur sorti. 21 lancers réussis sur 35 tentés

Les points : Diassé 18 (1 à 3pts) ; Ruiz 9 ; Ganmavo 8 ; Tajan 6 ; Barrouillet 5 ; Dabadie 5 (1 à 3 pts) ; Dossarps 5 (1 à 3 pts) ; Fernandez 4 ; Valverde 4 ; Ruop 1.

UDG : 29 fautes d’équipe, trois joueurs sortis : Scroffernecher 35è, Diagne 39è, Obouh Fégué 40è. 13 lancers réussis sur 20 tentés.

Les points : Mansanné 27 (2 à 3 pts) ; Obouh Fégué 11 ; Moncade 4 ; Scroffernecher 4 ; Gély 3 ; Diagne 2 ; Koffi 2 ; Crabos - ; Daudignon -.

Le CSP s’est incliné 71-85 à Garonne (Le Populaire du 29 octobre)

Le CSP a montré un sursaut d’orgueil à Garonne, mais les Limougeauds ont de nouveau connu la défaite.

Il faut dire que s’ils ont montré de bonnes choses, Delmond et les siens ont rapidement fait une croix sur la victoire en achevant le premier quart avec déjà 17 points de retard (28-11). L’entame a été entièrement garonnaise, le retour du capitaine Nicolas Laulan y étant certainement pour beaucoup, d’autant qu’il commence par un triple qui fait mouche. Florian Darrigand continue sur le même chemin et l’écart enfle (17-2, 4 e). Les Limougeauds sont complètement éteints. Mais Dadie se réveille et inflige avec Labarde un 9-0 aux locaux un peu attentistes (17-11, 7 e). Dogoum et Caille sont à la relance tandis que Darrigand enquille son troisième triple de la soirée en 6 minutes.

Après la pause, Mondjongo se montre à son avantage mais Darrigand veille au grain. Les Garonnais sont en mode alternatif mais conservent systématiquement une dizaine de longueurs d’avance. La période se termine par un exploit du jeune Eddy Steiner qui marque au buzzer. Deux techniques pour "flopping"

Après les citrons, les Garonnais perdent un peu de leur concentration, mais conservent la maîtrise des opérations. Le plus gros écart est atteint à la 26 e(58-37) et se maintient jusqu’à la 33 e avant de voir les Limougeauds se refaire un peu par Labarde. Mais ce retour n’est qu’un feu de paille tant le CSP est maladroit aux lancers (35 % de réussite). A l’issue de la partie, Sacha Biasse se félicitait tout de même de l’attitude de ses protégés qui n’ont jamais lâché au pire de la tempête et qui ne sont pas sortis de la rencontre après avoir écopé de deux fautes techniques pour "flopping". Sur la deuxième, la lèvre de Mondjongo pouvait pourtant témoigner de sa bonne foi…Les Limougeauds espèrent désormais signer leur premier succès samedi face au Stade Montois, une équipe qui ne compte qu’une seule victoire cette saison.

MEILHAN-SUR-GARONNE (complexe Jean-Fenouillet). GARONNE bat LIMOGES CSP 85-71 (28-11, 13-17, 25-19, 19-24). _ Arbitres : MM. Sans et Dufau.

Garonne. Dogoum 12, Darrigand 15, Steiner 11, Laulan 3, Menville 7, Blanchot 8, Diouf 11, Boulefaa 12, M’Baye et Caille 6.

Limoges CSP. Khaled 5, Gjuriq 2, Martinez, Labarde 11, Dadie 12, Mondjongo 14, Delmond 10, Diarra 15 et Négrobar 2.

Stoppés dans leur élan (Sud-Ouest du 29 octobre)

TOULOUGES - USV RÉ BASKET 93-78

En Catalogne, les Rétais ont subi le jeu des Sang et Or, sans jamais vraiment les faire douter

Long déplacement en Catalogne pour les Rétais. Après leur carton contre Brissac, le week-end dernier, les hommes de Baufils avaient l’envie de confirmer à Toulouges. Ce sont Barcello et Ekani qui lancent les Sang et Or dans la rencontre avec un magnifique alley-hoop. Et malgré quelques difficultés au démarrage, les coéquipiers de Luke Fitzgerald prennent l’avantage sur leurs adversaires dès le premier quart-temps (25-20). Dans le sillage d’un Torondell toujours batailleur, Toulouges se permet même de prendre le large (34-20). Mais les Aultman et autres Slattery parviennent à maintenir les leurs dans la partie.

Toulouges gère son avance

Le troisième acte aurait pu signer la perte des joueurs de la Cèbe. En effet, Fitzgerald écope d’une 4e faute et sort pour être préservé. Les Maritimes font alors une balade de santé sous le cercle toulougien. Mais c’est sans compter sur un Ekani cinq étoiles (22pts) qui fait la maille de tous les côtés du terrain (2/2 à 3 pts, 2 dunks). Les quelques lacunes défensives des locaux sont largement comblées par son rendement offensif, n’en déplaise à Beuzelin et son jeu à la limite du correct. Le dernier quart-temps n’y change rien, Toulouges a la gniaque et conserve tranquillement son avance pour signer une belle victoire devant son public. Pas de surprise dans le camp rétais. Le week-end prochain, les Villageois iront à Tarbes qui a battu Brissac-Quincé chez lui (74-80).

Florent Crouzet

LIEU Toulouges (Naturopôle). SPECTATEURS 400. ARBITRES MM. Hamzaoui et Yahia-Benattia. QUARTS-TEMPS 25-20, 22-19, 20-17, 26-22. MI-TEMPS47-39.

TOULOUGES Les marqueurs : Williams (16), Cintract (8), Barcello (22), Torondell (13), Ekani (22), Fitzgerald (12).

USV RÉ BASKET Les marqueurs : Slattery (17), Moulart (12), Fergati (2), Aultman (16), Houinsou (3), Coulibaly (16), Koïta (2), Beuzelin (10).

Brissac, une défaite et des interrogations - Maine-et-Loire

N2M. Brissac - Union Tarbes-Lourdes : 74-81.

Brissac n’y arrive plus. L’équipe a concédé une quatrième défaite en six matches face à un adversaire qu’elle n’est jamais parvenue à faire douter. Inquiétant...

Au-delà de cette nouvelle défaite qui vient un peu plus plomber le mauvais début de saison de Brissac, c’est la manière avec laquelle les joueurs du Maine-et-Loire l’ont concédée qui inquiète. Face à un adversaire qui, sans être génial, a « fait le boulot », Brissac n’est jamais parvenu à instiller le doute dans les têtes des coéquipiers de Daube. Pourtant, les protégés de Cyriaque Pointeau avaient bien débuté le match, avec un cinq de départ aussi surprenant qu’inédit (Maleyran - Zoric - Zékovic - Macé - Devanne) qui laissait augurer une certaine volonté offensive.

Alors que Zékovic se montrait adroit et que la soirée s’annonçait fertile en points, la machine se dérégla inexorablement. Les Pyrénéens imposaient le rythme, forts d’un écart de quatre à neuf points en leur faveur, sans que les Brissacois trouvent jamais les moyens d’enrayer cette domination. Pire : à aucun moment un soupçon de révolte n’a jailli. Dominés aux rebonds - comme trop souvent depuis le début de la saison -, absents sur les replis défensifs, les coéquipiers d’Eric John ont laissé les clés à l’adversaire. Freeman, le déménageur tarbais, se régalait aux rebonds défensifs et Giaimo réalisait un festival sous les panneaux - la plupart du temps sans opposition - alors qu’il avait quatre fautes à son passif depuis le début du troisième quart-temps !

Casimiri, l’entraîneur tarbais, s’offrait même le luxe de donner du temps de jeu à ses remplaçants sans que cela soit préjudiciable aux siens. De son côté, Pointeau tenta bien de trouver des solutions en multipliant les changements - qui n’apparaissaient pas toujours judicieux -, mais en vain. La maladresse et le manque d’investissement de Zoric, les mauvais choix de Maleyran, les faiblesses de Vallois apparaissaient d’un coup comme une évidence implacable.

Faut-il remettre en cause des choix ou des stratégies ? Toujours est-il que cette équipe n’est plus que l’ombre de celle qui avait réussi son entrée en N2. Après six rencontres, le bilan est globalement négatif (deux victoires pour quatre défaites) et il faut rapidement trouver les réponses aux questions que cette défaite n’est pas sans poser.

BRISSAC - UNION TARBES-LOURDES : 74-81 (26-28, 18-20, 16-16, 14-17).

BRISSAC : Mouchi, Maleyran (13), Verdan (10), Gilbert, Macé (10), John (5), Devanne (4), Zékovic (13), Zoric (16), Vallois (2). Entraîneur : Cyriaque Pointeau.

UNION TARBES-LOURDES : Daube (13), Mauvoisin, Ragauskas (15), Bosc (8), Cyprien (6), Latapy (2), Perrotte (2), Giaïmo (23), Freeman (9), Boudjeddou (4). Entraîneur : Alexandre Casimiri.

Réagir à cet article - Levas - 28 octobre 2012