Revue de presse de la 8° journée
(Ouest-France du 11/11/12) Mont-de-Marsan - Luçon : 67-73
Mont-de-Marsan prit le meilleur départ en dominant le secteur intérieur par l’intermédiaire de Ganmavo et Diasse tandis que Ruiz régnait en maître au rebond. Les Landais firent alors la course en tête au point de creuser un écart de 9 points dans le deuxième quart-temps (29-20, 13’). « On a eu du mal à tenir les duels en première période, regrettait Laurent Hay à l’issue du match. Puis nous avons su les forcer à prendre plus de tirs extérieurs en protégeant la raquette où ils, ont fini par s’empêtrer. »
Un homme fut particulièrement actif dans cette reconquête du secteur intérieur, Dovydas Retkus (15 pts, 6 rebonds) : agressif et batailleur en défense mais aussi clairvoyant en attaque, il finit par perturber la mécanique montoise et permettre aux siens de recoller au score pour finalement virer en tête à la mi, temps (34-35).
Dès le troisième quart-temps, l’écart se creusa en faveur des Vendéens sous l’impulsion notamment de Kossangue (6/12 à deux points et deux interceptions) pour parvenir à +15 au début du dernier quart. Une inconstance symbolisée ce samedi soir par Dacourt, bien en deçà de son rendement habituel avec un 1/7 aux shoots et deux pertes de balles auxquelles il convient d’ajouter celles de Borval, El Khdar et Retkus (13 balles perdues au total).
« Ces temps fades », comme les appelle le coach luçonnais, devront être gommés si Luçon veut continuer à faire la course en tête dans cette poule B de Nationale 2. « C’est bien de gagner mais il ne faut pas s’endormir là-dessus, prévenait Laurent Hay. Cette équipe est encore loin d’avoir exprimé tout son potentiel. » Ce sera peut-être pour ce week-end à domicile contre Brissac. Alors les Vendéens pourront légitimement regarder plus loin.
STADE MONTOIS - LUÇON : 67-73. (21-18, 13-17, 14-23, 19-15).
LUÇON : Kossangue 18, Retkus 15, El Khdar 12, Soufou 10, Dacourt 7, Borval 4, Grimaud 4, Bocquier 3.
STADE MONTOIS : Dabadie 13, Ganmavo 11, Valverde 10, Ruiz 8, Diasse 7, Dossarps 5, Tajan 4, Barrouillet 4, Fernandez 3, Ruop 2.
Les Montois rechutent à domicile face à Luçon 67 à 73. (Site du Stade Montois)
Lieu : Espace Mitterrand. Spectateurs : 400. Arbitres : Malphettes et Daudignon. Mi-temps : 34 à 35. Scores par quarts temps : 21 à 18 ; 13 à 17 ; 14 à 23 ; 19 à 15.
Stade Montois : 26 fautes personnelles, aucun joueur sorti. 18 lancers réussis sur 25 tentés.
Ganmavo 12 ; Dabadie 10 ( 1 à 3 pts ) ; Valverde 10 ( 2 à 3 pts ) ; Diassé 8 ; Ruiz 8 ; Dossarps 7 ( 1 à 3 pts ) ; Barrouillet 4 ; Tajan 4 ; Fernandez 3 ( 1 à 3 pts ) ; Ruop 2.
Luçon : 22 fautes personnelles, 2 joueurs sortis : Borval 38è et Retkus 40è.
Kossangue 18 ( 1 à 3 pts ) ; Retkus 16 ; El Khdar 12 ( 2 à 3 pts ) ; Soufou 9 ( 1 à 3 pts ) ; Dacourt 7 ; Borval 4 ; Grimaud 4 ; Bocquier 3 ( 1 à 3 pts ) ; Vatin -.
N2M. Stade Montois - Luçon : 67-73. (OF du 12/11/12)
Les Luçonnais restent au contact
Avec ce succès, les Luçonnais continuent leur bonhomme de chemin en tête, avec Toulouges,
Samedi soir, ils, sont allés chercher leur seconde victoire à l’extérieur, après celle de Limoges lors de la première journée de championnat. Limoges qui venait justement de battre Mont-de-Marsan et selon Laurent Hay, les Montois étaient : « presque obligés de réagir à domicile. Ils avaient le couteau sous la gorge. » D’où un match assez compliqué selon le coach luçonnais : « en première période, nous avons tout de même ’été en difficulté et nous avons accusé jusqu’à 12 points de retard. Mais nous avons réussi à revenir dans un match tout à fait correct ». Laurent Hay a d’ailleurs salué « l’arbitrage » avant de revenir sur le match de ses joueurs : « Nous avons bien fini et parfaitement su gérer la fin de match quand nous étions devant. Maintenant, tout n’a pas été parfait car nous manquons encore de constance pendant 40 minutes. Nous devons encore travailler dans ce sens pour être encore plus régulier sur l’ensemble des matches. En attendant nous avons fait un bon résultat face à une équipe tout de même assez physique. Nous avons su répondre dans un match, je le répète très correct et bien arbitré, à nous de continuer comme ça la semaine prochaine à domicile face à Brissac. »
Avec 6 victoires et 2 défaites, les Luçonnais partagent la tête du classement avec Toulouges. Jamais depuis leur montée en Nationale 2, ils n’avaient fait un tel début de championnat. STADE MONTOIS - LUÇON : 67-73 (21-18, 13-17, 14-23, 19-15).
STADE MONTOIS : Dabadie 13, Ganmavo 11, Valverde 10, Ruiz 8, Diasse 7, Dossarps 5, Tajan 4, Barrouillet 4, Fernandez 3, Ruop 2.
LUÇON : Kossangue 18, Retkus 15, El Khdar 12, Soufou 10, Dacourt 7, Borval, Grimaud 4, Bocquier 3.
Une victoire au suspense pour les Olonnes Pays des Olonnes - Pornic : 75-74. Les joueurs du POB ont encore arraché une victoire sur le fil.
Depuis le début de la saison les joueurs du POB alternent entre bons et mauvais résultats. Une victoire dans le derby vendéen entre deux grosses défaites, les joueurs de Cartier ne débutaient pas au mieux cette rencontre (9-18, 9’). Quelques ballons perdus, ils subissaient surtout l’adresse des visiteurs et en particulier celles de Kodjo-Sitchi de loin, Joneliunas sous le panier, ou pire celle de Blondet de sa propre raquette dans le panier d’en face (14-23, 10’). Pas au mieux pendant le second quart-temps, largement dominés dans le jeu intérieur, les locaux évitaient tout de même le pire (23-39) pour revenir avant la pause (34-39).
À la reprise, retour du yo-yo entre les deux équipes et des Olonnais qui tentaient de presser plus haut leur adversaire. Tactique payante car ils faisaient cette fois jeu égal sans toutefois passer devant (53-54, 30’). Faute plus technique derrière pour Stipanovic, obligé de rejoindre le banc, les locaux ne débutaient pas au mieux ce dernier quart-temps décisif.
Avec la volonté des Perrocheau ou Kévin Mourier, ils passaient pour la première fois du match devant (59-57, 34’). Une fin de match très serrée ; parfois très tendue, et avec deux ballons perdus, le POB donnait l’occasion aux visiteurs de repasser devant durant la dernière minute (73-74). Deux lancers, cette fois dedans, de Boutry et les Olonnais empochaient une petite mais très précieuse victoire (75-74).
PAYS DES OLONNES - PORNIC : 75-74. (14-23,20-16, 19-15,22-20). Arbitres : MM. Barbaud et Bourette.
PAYS DES OLONNES : Tribodet 3, Stipanovic 10, E. Mourier 5, Perrocheau 15, Bole 2, K. Moutier 3, B. Boutry 14, Radojevic 12, Boulin 11. PORNIC : Laout 20 ; Brément 11, Blondet 10, A. Vachin 4, Kodjo-Sitchi 10, J. Vachin 6, Joneliunas 13.
Le point du bonheur pour les Olonnais (OF du 12/11/12)
N2M. Pays des Olonnes - Pornic : 75-74. Les joueurs du Pays des Olonnes ont réussi à renverser un match mal engagé.
Samedi soir, salle Beauséjour, les hommes de Sébastien Cartier ont montré deux visages. Celui d’une équipe en difficulté, dominée à l’image de la première période et du second quart-temps où les Olonnais ont accusé jusqu’à 16 points de retard. Ils auraient dès lors pu complètement sombrer. Mais ils ont su limiter la casse et revenir dans le match avant la pause. « C’est surtout l’envie et la volonté, analysait le coach du POB, qui ont fait la différence face à une très belle équipe. » Il y a également eu un changement tactique avec une zone press qui « a réussi à les gêner. » Deux visages également dans les lancers quand Benjamin Boutry mettait les deux derniers à la dernière seconde, après un pourcentage assez faible sur l’ensemble du match. Une courte victoire qui « fait donc du bien face à une équipe qui était avec nous. Pour autant nos faiblesses du moment sont toujours présentes et ce n’est pas facile de compenser les absences. L’important c’est l’envie et la volonté et nous devrons continuer comme cela. On peut perdre des matches, mais c’est plus grave s’il n’y a pas cette envie. »
En face, l’entraîneur de Pornic regrettait que son équipe n’ait pas été capable de « tuer le match en première période. Nous avions pourtant une belle opportunité mais nous prenons des mauvais tirs. Ensuite, cela se joue à très peu de choses avec notamment des’ arbitres qui feraient bien de revoir leurs fondamentaux. Comme sur la dernière faute, c’est comme lancer une pièce en l’air. »
OLONNES - PORNIC : 75-74 (14-23,20-16,19-15,22-20). Arbitres : MM. Barbaud et Bourette.
OLONNES : Tribodet 3, Stipanovic 10, E. Mourier 5, Perrocheau 15, Bole 2, K. Mourier 3, B. Boutry 14, Radojevic 12, Boulin 11.
PORNIC : Laout 20, Brément 11, Blondet 10, A. Vachin 4, Kodjo-Sitchi 10, J. Vachin 6, Joneliunas 13.
La Montagne
Rodez maîtrisé, salle Fleury, hier soir (82-77)
En maîtrisant Rodez, hier soir, salle Fleury, le Stade a confirmé son succès de Pornic ... et aussi qu’il était bien la meilleure attaque et plus mauvaise défense de la poule.
Il n’est pas lieu de prendre parti. Reste que la première attaque de la poule – Clermont – a battu la première défense – Rodez –, hier soir, salle Fleury. Au jeu de l’opposition de style, le Stade sort donc vainqueur. « L’attaque a gagné », déclarait d’évidence le couple Mezure-Perrin, « à la fois parce qu’on est dans nos standards offensifs et qu’on a le match ». Déclaration, évidemment, avec moult bémols. Car tout ne fut pas si simple pour des Auvergnats bien moyens en première période et dans le dernier quart temps, habiles, en fait, sans le vouloir pour crédibiliser leur rang de dernière défense. De quoi interroger le staff technique sur l’opposition, cette fois, entre l’intensité et le beau jeu du troisième volet et le reste du temps.
Un troisième quart temps intense et réussi
En fait, le Stade commença par chercher la faille devant le panier bien tenu des Aveyronnais (2-7, 3 e). Qu’à cela ne tienne, il le dynamita avec les épaules de McClark et la force de Beugnot (8-9, 4 e). Mais la clef qui libère une situation fermée n’était pas là. Plutôt de l’autre côté du terrain, dans l’application défensive. Les Clermontois, en effet, y mirent du sérieux, sevrant Rodez du moindre rebond offensif.
Plus mobiles, ils partirent mieux armés à l’assaut et avec les hommes du banc, N’Soki et Munoz chacun dans son secteur, patiemment reprirent le score (20-19, 10 e). Mais, alors que les tirs trop rapides et autres à coups semblaient appartenir au passé, remplacés par la patience, les Stadistes baissèrent encore de pied encaissant un 8-0 (26-33, 19 e) et terminant le round à la traîne (33-38, 20 e).
Heureusement, là, de retour des vestiaires, Prolhac déclencha la réaction rouge et bleu. Son trois points, un signal. Le Stade était chaud et il haussa le ton. En attaque où il secoua le SRA, en défense où il l’ébranla avec sa press tout terrain après panier marqué ou sur son homme à homme soigné. Dans ce bras de fer, Rodez plia (59-50, 29 e) et Nélaton le maintint sous la table (62-54, 30 e) Mais voilà, en deux traversées de parquet et un tir extérieur d’Obadina il repointa le bout de son nez. Clermont, certes, le fit méchamment replonger avec ses points extérieurs, les paniers primés de Nélaton et Naydenov (70-60, 33 e). Seulement, à l’image du rugueux Obadina ou de l’anguille Sagadin, les Ruthénois ne lâchèrent pas le morceau. Et profitant des dents de scie clermontoises revinrent à deux points (74-72, 38 e). Au final, ils dépassèrent même de 10 longueurs leur moyenne habituel. Pas assez, non plus, pour renverser la première mais trop versatile attaque de la poule (82-77, 40 e).
CLERMONT-FERRAND (gymnase Fleury). Stade Clermontois bat Stade Rodez Aveyron 82-77 (20-19, 13-19, 29-16, 20-23). Arbitrage de MM. Authier et Moissonnier. 270 spectateurs environ.
Clermont-Ferrand. Prolhac (10), Naydenov (9), Nélaton (30), McClark (5), Beugnot (10) puis N’Soki (10), Munoz (6), Provenchère (-), Morel (2). 23 fautes ; 1 joueur sorti : McClark (39 e).
Rodez. Sagadin (31), Doumbia (6), Daures (-), Obadina (24), Maries (2) puis Casseus (3), Cazalon (-), Da Sylva (7), Cardenas (2), Balue (2). 23 fautes.
Francis Laporte
St Clément - Dax
20 minutes d’essence en stock dans le reservoir.20 minutes bercées d’illusion porteuses d’espoir : Qui sait, pourquoi pas aujourd’hui ? se disait-on dans les rangs Landais. Mais ne dit-on pas aussi que l’histoire est un éternel recommencement et malheureusement pour l’UDG, il semble bien que cette maxime ait une réponse positive ! De la même manière que face à Brissac, Dax-Gamarde abordait la mi-temps les yeux dans les yeux avec son adversaire (38-37) et aurait du avec un poil de maîtrise en plus démarrer la seconde période devant au score. Avant à nouveau une 3ème période cauchemardesque brisant là tous les efforts consentis jusque ici. Il n’empêche, cette première partie de match, devant une équipe de St-Clement généralement très à l’aise chez elle démontrait que l’UDG n’avait pas l’intention de se laisser marcher dessus même si et là encore, c’est un mal récurrent, le départ est plutôt laborieux. 14-4 pour les locaux en 5 minutes et un intenable Coulibaly avec en prime une moisson aux rebonds des intérieurs Rétais. Loin de se laisser décontenancer, l’Union s’accrochait et sous l’impulsion de Obouh-Fégué, en verve à ce moment là recollait au score pour finir par décrocher la parité après 10 minutes (18-18). Le mano à mano continuait de plus belle (27-28 à la 14ème,34-32 à la 17ème), l’USV RE comptant sur son intérieur Aultman d’une régularité "effrayante" alors que le retour du capitaine Bucau chez les landais donnait des solutions nouvelles que le Tercisien convertissait (38-37,20ème). Mais comme déjà énoncé plus haut, la reprise s’avérait compliqué pour les nôtres, et sans véritablement y toucher, les Rétais mettaient à l’abri un petit pécule (50-45,23ème). Comme dans chaque rencontre, il y a un moment clé où tout peut se décanter en faveur de l’un des 2 camps. 2 techniques suite à des fautes sont sifflées pour l’UDG. 9 lancers en quelques dizaines de secondes avec les possessions qui s’en suivent donnent là une belle occasion aux landais de recoller voire de creuser un petit écart. Mais la guigne, la malchance, la maladresse s’en mêlent. Du déchet sur les lancers, les ballons sur les actions suivantes perdues sans pouvoir shooter sont immédiatement sanctionné par St-Clement avec 2 primés de Moulart (56- 50,24ème). 2 véritables coups de poignard qui rendent les locaux euphoriques (et pratiquement injouables dans ces moments vu la qualité du basket pratiqué) et assomment des visiteurs au bord du KO. Beuzelin est étincelant, tantôt meneur, puis ailier sans oublier un passage dessous !!! 11 passes, 9 points, 4 rebonds et autant d’interceptions, il survole cette fin de 3ème période ainsi que la dernière. Aultman, Cizeau profitent de ses offrandes laissant St Clément surclasser son adversaire même si sur l’ensemble de la rencontre l’écart final ne valorise pas totalement la résistance landaise durant 25 minutes.
USV RE bat UDG 89-66 (18-18,20-19,29-12,22-17)
RE : Slattery 10, Moulart 14, Fergati 4, Aultman 27, Houinsou -, Coulibaly 8, Coussine 7, Cizeau 10, Beuzelin 9.
UDG:Moncade 7, Koffi 6, Diagné 6, Mansanné 12, Obouh-Fégué 17, Scroffernecher 3, Bucau 11, Gely 4, Daudignon -. 8e journée : lourd revers à Brissac (90-57)
Après leur premier succès à domicile le week-end dernier, le CSP Limoges n’a pas réussi à confirmer à l’extérieur.
Le match débutait sur quelques ratés avant que les Brissacois ne fassent parler leur avantage athlétique sur les jeunes Limougeauds (7-0, 3 e). Symbole de cette domination athlétique : les deux dunks écrasés par Zoric. Pour ne rien arranger à l’affaire, le capitaine Limougeaud Gjuriq écopait d’une deuxième faute qui l’obligeait à retourner sur le banc. Brissac était très adroit et sur un panier longue distance de Verdan les locaux prenaient 17 points d’avance (23-6, 8 e). Limoges mettait plus d’intensité en défense mais l’attaque ne suivait pas pour espérer recoller (26-8, 10 e).
Dès l’entame du second quart, Bastien Cadot emmenait les jeunes pousses du CSP. En face Brissac gérait une avance confortable avec un jeu collectif léché. La marque était repartie et malgré le passage en zone de Limoges, les Angevins restaient devant (35-18, 14 e). Le CSP laissait filer de nombreux rebonds, offrant aux Brissacois des chances supplémentaires de marquer. Limoges s’accrochait dans ce deuxième quart et le manque d’adresse de Brissac redonnait un peu d’espoir (38-24, 17 e). L’écart fondait et le CSP comptait 12 points de retard à la pause (42-30, 20 e).
Le CSP s’enfonce
De retour sur le parquet les deux équipes se neutralisaient et faisaient preuve d’une certaine maladresse. Dadie, élément fort de l’attaque limougeaude, prenait une troisième et une quatrième faute (technique) qui l’obligeait à regagner le banc. Brissac retrouvait de l’adresse par Devanne et reprenait ses 20 points d’avance (57-37, 27 e). À l’image du premier quart, les Angevins s’envolaient et concluaient par un panier primé au buzzer de Verdan (64-39, 30 e).
Avec 25 points d’avance pour le dernier acte, Brissac semblait serein. Les premières minutes montraient qu’ils ne lâcheraient rien. Qui plus est, Verdan était en réussite totale pour enfoncer le clou. En face, seul Diarra surnageait et montrait des signes de résistance (77-50, 35 e). Le ballon tournait bien côté angevin et le rebond était contrôlé pour s’assurer un finish facile. Zekovic prenait feu en inscrivant trois paniers à trois points coup sur coup (87-54, 38 e). Les Limougeauds ne pouvaient que constater les dégâts et s’inclinaient largement (90-57, 40 e).
BRISSAC (Salle du Marin). BRISSAC bat LIMOGES CSP 90-57 (26-8, 16-22, 22-9, 26-18). Mi-temps 42-30.
Brissac. Mouchi 3, Maleyran 4, Verdan 14, Gilbert 8, Macé 8, John 6, Devanne 13, Zekovic 16, Zoric 11, Vallois 7.
Limoges CSP. Khaled 2, Cadot 6, Gjuriq 5, Martinez 2, Labarde 2, Dadie 8, Mondjongo 4, Delmond 9, Diarra 17, Negrobar 2.
Un BBM cuit à l’étouffée (SO du 12/11/12)
GAB - BBM 70-46
Dans une salle chauffée à blanc, les Garonnais s’offrent un succès convaincant dans le derby pour, enfin, lancer leur saison. Le BBM revient sur terre
C’est un coin de verdure, où des gens vêtus de jaune et bleu sont fous de balle orange. Bienvenue à Meilhan-sur-Garonne, 1320habitants (selon les chiffres de l’INSEE en 2009) et 800 personnes, samedi soir, entassées dans la salle du complexe Jean-Fenouillet. Il y avait bien une tribune réservée aux lointains visiteurs, qui avaient eu le courage d’effectuer les 20 kilomètres de déplacement pour venir encourager le BBM, mais rapidement il ne fut question que de jaune et de bleu, que du Garonne ASPTT Basket.
Venu en coleader, invaincu depuis trois matchs, le BBM est reparti les fesses rouges et la mine basse. « Incompréhensible » pour le Coach marmandais Christian Ortega (lire ci-dessous) qui se réjouissait, dans la semaine, de jouer ce derby « sans pression ». Samedi soir, dans la cocotte-minute de Meilhan, ses hommes ont d’abord mijoté, avant de rendre leur jus, submergés par les vagues locales, battus dans l’intensité, balayés par la furia garonnaise.
La folie d’entrée
Et pourtant les premières minutes laissaient présager un derby âprement disputé. Il fallait attendre deux bonnes minutes pour voir Nicolas Laulan inscrire le premier panier de la rencontre. Deux minutes intenses durant lesquelles les dix acteurs se rendaient coups Pour coups en défense, défendant becs et ongles leurs raquettes. À ce petit jeu là, l’inamovible Kader Boulefaa faisait parler sa présence sous les deux paniers et permettait au GAB de faire un premier petit écart (10-6, 6e) pour terminer le premier quart en tête (18-14).
Handicapé par un flagrant manque d’adresse durant ces dix premières minutes, le BBM resserrait les boulons en défense dans le deuxième quart et refaisait immédiatement son retard. Mieux, les Marmandais prenaient pour la première fois la tête grâce à un panier à trois points de Pehoua (18-21, 13e). On avait alors vu le meilleur du BBM. Menville redonnait l’avantage aux locaux et Boulefaa reprenait son festival offensif et défensif dans les raquettes. Un tir derrière la ligne de Steiner offrait même 7 points d’avance au GAB (31-24, 17e). Finalement, Bruzac, très percutant, inscrivait deux lancers francs pour maintenir les visiteurs dans le Match (34-29 à la pause).
Le GAB maintient le rythme
La mi-temps permettait d’aérer la salle, transformée en étuve, mais pas de faire retomber la pression et l’ambiance entretenue par une ‘‘banda’’ omniprésente. Et si le GAB repartait sur les mêmes bases (défense agressive et solidarité sans faille), le BBM s’étiolait au fil des minutes. Boulefaa prenait le dessus sur Pavlavicius, et les locaux pouvaient s’appuyer sur plusieurs gâchettes pour faire gonfler le score. Quand ce n’était pas Menville, c’était Blanchot. Quand ce n’était pas Laulan, c’était Caille. Le banc garonnais faisait clairement la différence. M’Baye suppléant magnifiquement Boulefaa à l’intérieur, aimantant les rebonds comme son prédécesseur et s’offrant même un énorme contre sur une tentative de smash de Tisba. À la fin du troisième quart le trou semblait fait (52-37).
La défense tout-terrain des visiteurs ne perturbait pas le GAB. Steiner prenait le relais et s’offrait un ‘‘Eddy time’’ qui enflammait encore un peu plus Jean-Fenouillet, définitivement conquis après un dunk de Diouf (58-39, 33e). La barre symbolique des20 points d’écart était franchie à la 36e. Le public pouvait chanter, debout, tous drapeaux dehors. Christian Ortega, résigné sur son banc, pouvait regarder Menville et Pehoua se frotter un peu. Dans une fin de match décousue, Caille clôturait la marque sur deux lancers francs (70-46).
Vingt-quatre points d’écarts, l’addition était lourde pour des Marmandais qui n’avaient inscrit que 17 points en seconde mi-temps. Les supporters de Meilhan pouvaient chanter leur joie et espérer que, comme souvent, ce derby lance – enfin – la saison des leurs.
LIEU Meilhan-sur-Garonne (complexe Jean-Fenouillet). SPECTATEURS 800 environ. ARBITRES MM. Soulerot et Cazenave. QUARTS TEMPS 8-14,16-15, 18-8, 18-9. MI-TEMPS 34-29.
GAB 26 tirs réussis sur 56, dont 6/15 à trois points et 12/20 aux lancers francs.
Les marqueurs : Dogoum (2), Darrigand (5), Steiner (7), Laulan (5), Menville (18), Blanchot (11), Diouf (2), Boulefaa (13), Caille (7).
BBM 18 tirs réussis sur 60, dont 2/27 à trois points et 8/13 aux lancers francs.
Les marqueurs : Bruzac (9), Barrimi (2), Doumbia (4), Pinasseau (7), Dos Santos (5), Mauline (4), Pehoua (3), Pavlavicius (2), Tisba (10).
Camille Delhorbe Entraîneur du GAB
« C’était notre problème jusque là d’être constants pendant quarante minutes, à dix joueurs. Et ce soir on a vraiment tous été à fond du début à la fin et c’est ce qui a fait la différence. J’ai des remplaçants qui ne sont pas des remplaçants, qui sont capables de peser sur un match et quand ils sont rentrés, ils ont fait la différence. On a vraiment gagné à dix. Après, c’est facile d’être motivé pour un derby, maintenant il faut faire pareil tous les samedis. On peut s’appuyer sur ce succès pour en faire un match référence et construire dessus. Maintenant on est en manque de victoire à l’extérieur pour assumer notre statut et nos ambitions, donc il faut confirmer en gagnant à Pornic, samedi prochain.
Christian Ortega Entraîneur du BBM
« Les défaites sont toujours dures à encaisser, que ce soit contre le GAB ou contre un autre. Là, c’est particulier parce que c’est le derby... Ce qui est incompréhensible c’est que la pression a changé de camp. On n’avait rien à perdre sur ce match, toute la pression était sur le GAB. Vraiment, je ne comprends pas pourquoi on a déjoué comme ça, parce que bon, on n’a aucune ambition de viser la montée ou les play-offs. Au contraire, on aurait du être détendus et jouer comme on l’a fait depuis le début de la saison. Je pense qu’on s’est fait toute une montagne de ce match, on s’est peut-être vus plus beaux qu’on ne l’est, et bien ça va remettre les têtes de tout le monde à l’endroit. Bon, ce n’est que le 8e match et on est à 5 victoires pour 3 défaites, j’aurais signé dès le début du championnat pour un tel bilan.