Revue de presse de la 5° journée

Les Luçonnais arrachent leur 4e victoire

N2M. Luçon - Rodez : 73-68. Après un match difficile, les Luçonnais ont arraché leur 48 victoire de la saison.

Vaincus la semaine ’dernière en Auvergne, les Luçonnais avaient à cœur de réagir face à la formation aveyronnaise. Ils démarraient donc à bloc avec une très bonne adresse de loin ou à mi-distance. Les visiteurs étaient, eux, beaucoup plus efficaces dans la raquette avec, entre autres, Casseus du haut de ses 2,11 mètres. Les Luçonnais avaient parfois du mal à rivaliser dans les rebonds et ils concédaient assez logiquement le premier quart-temps (20-27). Les Sud-Vendéens tentaient bien de resserrer leur défense,

ils perdaient trop de ballons en attaque pour pouvoir inverser la tendance (26-40, 15’). Pour autant, les visiteurs ne s’envolaient pas et les Luçonnais, bien mieux sous les rebonds défensifs, restaient dans le match (37-43, 20’).

Un 12-0 d’entrée, sous l’impulsion de Dacourt, les locaux passaient en tête dès la reprise. Mais comme Rodez en première période, ils n’arrivaient pas prendre plus de 10 points d’avance (59-53,30’). El Khdar aux 3 points, Bocquier pour les passes magistrales, les hommes de Laurent Hay prenaient une grosse assurance pendant le dernier quart-temps. Mais toujours pas de quoi ébranler une solide équipe aveyronnaise des Obadina, 12 points en première période, ou Doumbia. Dorval pour mettre un panier important plus celui non primé de Retkus dans la dernière minute, les locaux prenaient une option pour la victoire finale même si Rodez ratait une belle opportunité pour égaliser (73-68).

LUÇON - RODEZ : 73-68. (20-27, 17-16, 22-10, 14-15). Arbitres : MM. Guinard et Buord.

LUCON : Bocquier (4), Dacourt (15), El Khdar (17), Kossangue (3), Grimaud (5), Retkus (16), Borval (5), Soufou (8).

RODEZ : Cardenas (5), Sagadin (12), Cazalon (10), Da Sylva (3), Doumbia (5), Casseus (10), Obadina (16), Balue (7).

Luçon - Rodez 73-68 (Ouest-France du 22 octobre)

Et de quatre pour les Luçonnais, en cinq journées de championnat. Cette victoire, face à Rodez, et comme les précédentes, a pourtant été acquise dans la difficulté, alors que la seule défaite a été concédée, la semaine dernière, après trois prolongations. D’où ce commentaire, à chaud, de l’entraîneur luçonnais, samedi : « Vivement que l’on gagne des matches par plus de dix points d’écart ! » Pour le reste, Laurent Hay était très « content. Tout n’a pas été parfait, certes. Il nous reste encore beaucoup de réglages à opérer, mais nous avons vraiment une équipe, dans l’attitude pendant tout le match, capable de répondre aux défis hysiques. D’ailleurs, cette année, nous avons encore pu le constater, ce soir (samedi), le niveau est vraiment monté d’un cran, sur le plan physique. Nous avons des équipes qui font tout pour nous laminer, mais nous sommes aussi capables de répondre.

En fin de match, nous avons vu que l’adversaire était moins maître, et surtout beaucoup moins à l’aise, dans le Quant aux réglages évoqués, Laurent Hay pense, avant tout, à « plus de constance sur 40 minutes. Nous sommes encore trop dans la réaction. Quand nous sommes devant, nous avons peut-être tendance à faire vite preuve de suffisance. Ce qui nous empêche souvent de creuser des écarts, pour passer de +10 à ’+20. Quand tout cela sera au point, nous serons peut-être un rouleau compresseur’ » Même sans l’être encore, les luçonnais, malgré une équipe complètement remaniée, restent en tête.

Si près de l’exploit (Site de Rodez)

Posté par srabinfo sur 21 Octobre 2012

On savait ce déplacement lointain compliqué face aux vendéens de Luçon. Cela aura été le cas mais pas tout à fait comme nous le pressentions puisque dès le début du match ce sont les ruthénois qui ont pris d’entrée l’initiative pour mener au score rapidement.

Rodez mènera même de 8 points puis 6 points pendant très longtemps. Le passage en défense de Zone dans le 2e quart temps a commencé à gêner notre attaque. A noter la bonne rentrée de Cardenas et la confirmation de Casséus. A la mi-temps les hommes d’Occansey affichaient une avance de 7 points. On pouvait bien sur s’attendre à une réaction des locaux a la sortie des vestiaires. Ce fut le cas de façon franche et rapide puisque le SRAB dès la reprise perdait toute son avance et prenait un 13-0 incompréhensible. Manque de concentration, perte de balle, les luçonnais en profitaient pour marquer 3 paniers à 3 points les remettant dans le match.

Ensuite nos joueurs ont courus derrière le score pour revenir à une minute de la fin du match. 3 fois ils aurons eu l’opportunité d’égaliser mais l’adresse lâchait Sagadin pourtant très bon comme a l’accoutumé. Mais les derniers instants furent vendéens et Rodez s’inclinait de 5 points 73-68. La satisfaction est d’avoir vu une réaction pour revenir dans la partie (un peu tard ?) et un collectif qui commence à prendre forme avec l’ensemble de l’effectif.

C’est peut être une chance de gagner à l’extérieur qui a été laissé en route. Le match des occasions perdues. Tout le monde en avait bien conscience. Eric Occansey affichait la mine des mauvais jours. A l’heure où le classement dans la poule se décante un peu c’est dommage de ne pas en avoir profité pour prendre les points de la victoire pour le SRAB qui occupe désormais la 12e place. Autant dire que les deux réceptions à venir face à Pornic et à Toulouges prennent déjà une importance capitale.

Les Pornicais souffrent mais passent

Pornic - Stade Montois : 80-75. Les Pornicais sont venus à bout des Landais dans un match qu’il ne fallait pas perdre.

« Ce match on l’a géré mentalement, on n’a pas lâché » témoigne Yves Ehret soulagé. Mais que ce fût dur pour Pornic de venir à bout de cette équipe solide défensivement. Peu en réussite en début de match, les deux équipes’ débutent timidement le match 6/5 4’. Mont-de-Marsan passera devant au score 14/15 8’, Pornic toujours à la peine en attaque s’en remet à Kodjo qui redonne de l’air à ses coéquipiers avec deux tirs primés en fin de premier quart-temps. Capable du bon et du moins bon en l’espace d’un instant Kodjo sanctionné par l’homme en gris pour un mauvais geste sur son défenseur se verra siffler une faute antisportive, ce geste d’agacement ne serait pas arrivé si l’arbitre en avait fait de même avec le joueur adverse qui avait la fâcheuse habitude de s’accrocher un peu trop au maillot du Pornicais.

Les gars des Landes vont accélérer le rythme, emmenés par Ruiz en grande forme et Dabadie qui dégaine à trois points, ces derniers prennent le large 25/31 6’. À ce moment du match les coéquipiers de Cédric Brément sont au plus mal, absents aux rebonds défensifs et offensifs et en défaillance aux tirs, ils limitent pourtant la casse juste avant la pause 28/31. Les maritimes et les Landais ne vont pas se lâcher au retour des vestiaires 38/36 3’puis 44/45 6’, en défense de zone depuis la fin de la première période Yves Ehret repasse en défense individuelle afin de limiter l’hémorragie à trois points, cinq paniers primés pour les Landais dans ce quart-temps. Les red’s menés de trois points 53/56 avant l’entame du dernier quart-temps ne vont pas se voir aidé par un arbitrage quelque peu incohérent, mais l’arbitre à toujours raison.

Pornic dans ses derniers retranchements va prendre le match à son compte en inscrivant les paniers décisifs au bon moment. À l’image de Blondet auteur de deux paniers à trois points. La victoire est acquise dans la douleur et risque de laisser des traces avant le long déplacement de la semaine prochaine. ’" On fait une entame pas correcte, on dit dans les vestiaires de limiter l’adversaire aux rebonds offensifs résultat on en prend douze en première. On savait qu’ils venaient ici pour gagner, on est naïfs on ne joue pas bien heureusement que l’on à de l’adresse quand ils sont en zone » souligne Yves Ehret.

PORNIC - STADE MONTOIS : 80-75. (20-15,8-16,25-25,27-19) Arbitres : MM Marseault et Corroyer.

Pornic : Kodjo 21, Joneliunas 18, Blondet 12, Laout 11, Brement 9, J Vachin, Montout 2, A. Vachin.

Stade Montois : Ruiz 20, Dossarps 12, Tajan 11, Dabadie 8, Diasse 8, Ganmavo 8, Ruop 3, Valverde 3, Barrouillet 2.

Nationale II : Les Montois échouent d’un rien à Pornic 80 à75.

Au coup de sifflet final, la déception dans le camp Montois fut au moins aussi grande que le soulagement du public breton qui a longtemps cru que ses favoris allaient mordre la poussière dans leur splendide salle pratiquement comble. Mais, comme ce fut le cas à Lourdes deux semaines plus tôt, les Montois n’ont pas su conserver leur avance au cours du quart temps de vérité. Ils durent tout d’abord faire face à un problème de taille posé par Yves Erhet, le coach local. Ce dernier aligna en effet un cinq de départ majuscule décalant Jérôme Vachin et ses 206 cm en poste 4 pour laisser le beau bébé Lituanien Joneliunas ( 211 cm ) servir de point d’ancrage dans la raquette. Le géant Balte, bien servi par son capitaine Brement posa bien des problèmes au cinq Montois qui eut le mérite de faire le gros dos en tentant de couper les lignes de passe. Ce "traitement de faveur" eut pour effet de laisser un peu plus d’espace en périphérie ce dont profita la gâchette Kodjo auteur de 10 points dans ce quart temps initial dont 2 tirs primés. En face, le feu follet Tajan mettait le feu au parquet par ses pénétrations et les visiteurs restaient au contact à la première bouée après avoir laissé passer l’orage initial : 20 à 15. Mieux, s’appuyant sur une défense intraitable (8 points concédés au second quart temps), ils revinrent au contact dès le début du second acte car le coach local a été obligé de "rapetisser" son cinq à cause des fautes. Matthieu Dabadie enfila deux perles, bien relayé par Sébastien Ruiz, et les visiteurs prirent les commandes de la rencontre qu’ils gardèrent jusqu’à la 34è minute (28 à 31 à la mi-temps puis 53 à 56 à la 30è). Remis en configuration "haute altitude" les Reds recollèrent grâce à Jérôme Vachin pourtant très discret jusque là et à l’immense Joneliunas. Alors que les deux équipes étaient au coude à coude, le toujours très précieux couteau suisse Laout déstabilisa ses anciens partenaires par un triple dont il a le secret et les visiteurs durent alors courir après le score durant les trois dernières minutes. Le second meneur Blondet expédia lui aussi deux scuds improbables alors que Valverde puis Dabadie échouèrent dans cet exercice malgré des positions ouvertes. Ces deux échecs, aggravés par la réussite des locaux sur les contre attaques, scellèrent le sort de la rencontre que le solide capitaine Brément confirma sur la ligne des lancers à une seconde du buzzer. Pourtant, le coup passa bien près car les visiteurs manquèrent par deux fois l’occasion de "tuer" le match alors qu’ils avaient 7 points d’avance. Cette quatrième défaite en cinq rencontres (dont trois à l’extérieur) maintient les hommes de Philippe Carrère et Patrick Garcia en queue de classement à la veille du derby des Landes face à l’UDG vendredi à 21 h à l’Espace Mitterrand.

Les marqueurs :

Pornic : Kodjo Sitchi 21 ( 4 à 3 pts ) ; Joneliunas 16 ; Blondet 12 ( 3 à 3 pts ) ; Laout 11 ( 1 à 3 pts ) ; Brement 9 ( 1 à 3 pts ) ; Vachin Jérôme 8 ; Montout 2 ; Vachin A 1.

Stade Montois : Ruiz 20 ( 3 à 3 pts ) ; Dossarps 12 ( 2 à 3 pts ) ; Tajan 11 ( 1 à 3 pts ) ; Dabadie 8 ( 2 à 3 pts ) ; Diassé 8 ; Ganmavo 8 ; Ruop 3 ; Valverde 3 ( 1 à 3 pts ) ; Barrouillet 2.

On a aimé : la pugnacité des Montois solidaires et combatifs jusqu’au bout, le bel état d’esprit d’ensemble qui régna sur le parquet (merci Lionel pour ton fair play), l’arbitrage impartial de Messieurs Marseault et Corroyer qui contribua à ce qui vient d’être écrit (c’est tellement rare que cela mérite d’être signalé), le bel ensemble sportif de Pornic qui ne possède pas qu’un joli petit port.

On a moins aimé : la défaite qui place les Montois en situation délicate alors qu’il y avait largement "la place" , le côté "footballeur Italien" de Kodjo un tantinet chambreur qui aurait mérité en outre une faute technique pour ses multiples contestations alors qu’il n’est pas capitaine ( il détonna par rapport aux autres acteurs de la rencontre ), l’absence de Miss Sophie ( pour les forumeurs ) qui nous aurait donné les stats avec une précision chirurgicale, nous espérons la revoir lors du match retour.

Tarbes - Les Olonnes : 88-50

Le’ Pays des Olonnes aura résisté durant un quart-temps et encore c’est une série de sept lancers francs par Boutry et Stipanovic qui lui a permis de rester au contact, 20-17 car déjà les locaux avaient allumé des mèches à 3 pts par l’inévitable Ragauskas. La défense de l’ UTLPB se mettait également en place et cette défense de fer allait lui permettre de se détacher dès le deuxième acte, Daube et Bosc donnaient le ton et très vite l’écart se creusait 30-17, 149. Les visiteurs n’inscrivaient que trois paniers dans ce quart-temps dont un tir primé de Bole. A 39-24 à là pause on se doutait que cela allait être difficile pour les Vendéens de revenir au score tant la supériorité des Unionistes était flagrante.

Effectivement, dès la reprise le différentiel grimpait à une vitesse vertigineuse, plus 27 pour les locaux à la 269, 58-31, les missiles de Ragauskas ne pouvaient que décourager l’adversaire. De plus comme toute l’équipe de coach Casimiri était au diapason, c’était

un régal offensif auquel assistaient les spectateurs. Et l’écart qui ne cessait de grimper 64-38 à l’issue du troisième quart-temps. Les visiteurs essayaient de réduire par des tirs lointains mais rien n’y faisait d’autant que les gars de Cartier commettaient de nombreuses fautes que Gïaïmo se faisait un plaisir de concrétiser avec son compère Ciprian, C’est donc par un large écart que se terminait la partie sous les applaudissements du public avec une standing ovation.

UTLPB - PAYS DES OLONNES : 88-50 (20-17, 19-7,25-1.4, 24-12). Arbitres : MM Freddy Maillot et Sébastien Nassiet.

UTLPB : Daube 4, Ragauskas 19, Perrotte, Gïaïmo 28, Freeman 10, Boudjeddou 8, Ciprian 3, Latapy 5, Bosc 7, Mauvoisin 4.

POB : Stipanovic 5, Mourier 8, Bole 5, Boutry. B 6, Boutry. M 2, Tribodet 3, Mourier 6, Radocevic 12.

Tarbes - Pays des Olonnes : 88-50

Grosse désillusion, samedi soir, pour les basketteurs olonnais, qui sont passés complètement à travers de leur match, disputé à Tarbes. Les joueurs de Sébastien Cartier auront, tout au plus, fait illusion pendant le premier quart d’heure, s’écroulant par la suite, tant au panneau d’affichage que dans l’attitude. « Quoi dire si ce n’est qu’il faut être deux pour faire un match. On a été inexistant, du début à la fin. J’ai vu dix âmes en peine sur le terrain », commentait, après-coup, l’entraîneur vendéen. Les Pyrénéens accéléraient, au début du deuxième quart-temps. Leur avance n’allait pas cesser ensuite de s’accroître, forts d’un système défensif bien en place. Un système sur lequel les Vendéens allaient buter toute la partie, Il est à craindre que cette lourde défaite laisse des traces, au sein du Pays des Olonnes. « Ce match est très révélateur de ce qu’on fait depuis deux ans. On a, certes, de bons joueurs, mais au niveau de l’état d’esprit et de l’envie, on est très en retrait par rapport aux équipes qui nous ont précédés dans l’histoire du basket olonnais », regrette Sébastien Cartier.

Pour l’entraîneur olonnais, « il va falloir trouver les mots, et réagir ! On ne peut pas continuer comme ça, sinon, ça sera la descente aux enfers. Le basket est un sport où on doit prendre du plaisir. Je n’ai vu aucun plaisir de notre part, dans la salle de Tarbes, il n’y avait qu’une seule équipe à jouer.

UDG 78 GARONNE 57 (Article de Sud-Ouest du 22 octobre grâce à l’aimable collaboration de Lou Tash !)

Claire, nette et sans bavure. La victoire de ce samedi face à Garonne ne souffre d’aucune contestation, comme l’UDG a su en prendre l’habitude quand il reçoit cette saison. Mais celle là satisfait au plus haut point un Fred Lanave soulagé : « Cette victoire était primordiale, en particulier sur la forme par rapport à la semaine dernière ou on avait pris un bon coup sur la tête. Sans oublier que lors de l’entraînement de Lundi, notre capitaine Bertrand Bucau se donnait une entorse à la cheville. »

Privé donc d’un de ses tauliers, l’UDG attaquait cette rencontre sans certitude mais les joueurs adoptaient des attitudes positives rassurantes pour son coach. L’axe meneur-pivot (Moncade-Scroffernecher) se démenait, prenant l’ascendant sur le duo Darrigand-Boulefaa. Obouh-Fégué et Koffi eux aussi partaient sur des bases élevées créant un premier break après 10 minutes (21-13). Dax-Gamarde ne lâchait rien et poursuivait son travail de sape en défense ne laissant que de trop rares miettes à Garonne sevré de solution en attaque (3 malheureux paniers inscrits sur 12 tentés lors du second quart). La pause mettait un terme à cette première période cauchemardesque côté visiteur vraiment pas dans leurs baskets (38-22, 20ème). La réaction était attendue mais l’UDG maintenait encore et toujours le GAB la tête sous l’eau au bord du KO 10 minutes plus tard (61-37,30ème). Les shooteurs landais enfilaient les perles (4 sur 7 à 3 points dont 2 pour Nicolas Daudignon). La zone-press instaurée par Camille Delhorbe ne changeait rien à l’affaire car bien contournée par les locaux : « On avait travaillé ce secteur cette semaine, avouera Lanave après les difficultés que l’on avait eu à Toulouges dans ce domaine ». Moncade et ses camarades se permettaient quelques touches de fantaisie en fin de rencontre comme ce haley-hoop de Diagné servi par Mansanné même si Garonne sous l’impulsion de Dogoum et Blanchot emportait l’ultime période (17-20).Mais rien pour briser la satisfaction de Fred Lanave : « face à un des favoris, on prend une option sur le point-average qui pourrait compter à la fin. Je craignais vraiment la qualité de cette équipe Lot-et-garonnaise » mais les 9 joueurs présents ont chacun apporté un petit plus faisant la différence.

Lieu:Dax (salle Maurice Boyau).Spectateurs:400.Arbitres:MM Bourette et Hamdi. > Mi-temps:38-22.Score par quart-temps:21-13,17-9,23-15,17-20.

UDG:31 tirs réussis sur 64 tentés dont 9 sur 24 à 3 points.7 lancers sur 10.18 fautes personnelles.

Les marqueurs : Moncade 13, Mansanné 2, Crabos 8, Obouh-Fégué 10, Scroffernecher 12 puis Koffi 15, Diagné 10, Gely 2, Daudignon 6.

GARONNE:21 tirs réussis sur 51 tentés dont 5 sur 15 à 3 points.10 lancers sur 16.11 fautes personnelles.

Les marqueurs : Dogoum 12,Darrigand -, Menville 3, Boulefaa 7, Caille 7 puis Steiner 7, Perrin 4, Blanchot 13, Diouf 3, M’Baye 1.

LE GAB PREND L’EAU DANS LES LANDES

Après deux journées de pluie, il fallait se rendre à l’évidence:la salle de Gamarde et ses quelques gouttières ne pouvait accueillir cette rencontre et dans la précipitation, le replis vers Dax paraissait la solution adéquate. Souhaitons que cette situation cocasse soit la première et la dernière et qu’enfin une solution soit trouvée. On dit que c’est quand il arrive quelque chose que les choses bougent, acceptons en l’augure...

Une fois tout le monde installée à Maurice Boyau, le match pouvait démarrer avec un petit quart d’heure de retard. L’UDG lui ne connaissait par contre aucun retard à l’allumage. Moncade à la baguette et Scroffernecher déjà à la lutte avec On posaient leurs empreintes sur la rencontre. Garonne va résister 4 minutes avant une première déferlante de Koffi et un Moncade particulièrement bien en jambe (8 points inscrits en 10 minutes sans oublier une défense intense sur Darrigand complètement muet).21-13 après 10 minutes, voila de quoi redonner confiance à un groupe "meurtri" après le revers de Toulouges sans oublier l’absence du capitaine Bucau touché à une cheville. Cependant ,30 minutes restaient encore à être disputées, de quoi largement voir le réveil de Garonne. Mais ce Samedi soir, l’UDG était vraiment un ton au dessus comme le montre son deuxième quart. Le GAB en souffrance piétinait dans le domaine offensif en n’inscrivant que 3 paniers entre la 10ème et la 20ème autant que le seul Scroffernecher côté Landais. L’UDG s’octroyait un joli pécule avant de regagner le vestiaire( 38-22,20ème).Cette pause aurait-elle un effet bénéfique sur des Lot-et-Garonnais méconnaissables et pourrait-elle couper les ailes de Landais sur un petit nuage ? Que nenni puisque le scénario de la première période se poursuivait. Certes, Garonne augmentait son rendement offensif mais sa zone-press censé déstabiliser l’agencement rouge et noir n’apportait pas l’effet escompté. De plus les shooteurs locaux trouvaient régulièrement la mire à l’image de Nico On (2 paniers primés pour lui dans cette période). Darrigand et Boulefaa bien contenu, c’est Garonne qui toussote avec 24 points de retard à l’attaque du dernier quart. Diagné régalait l’assistance avec un alley-hoop de haut vol bien servi par Mansanné mais les gabistes mettront un point d’honneur à remporter cette ultime période sous les ailes de Dogoum et Blanchot.

L’USV s’impose en patron (Sud-Ouest du 21 10 12)

USV Ré Basket 86 -58 Brissac Aubance Basket Mi-temps : 43-17- Quart : 27-9 / 16-8 / 29-24 / 14-17

Lieu Saint-Clément-des-Baleines - Arbitres : MM Sineau - Concille - Spectateurs 250

USV : Slattery 13 - Moulart 4 - Fergati 6 - Aultman 21 - Houinsou - Coulibaly 12- Cizeau 16 - Koïta - Beuzelin 14

Brissac : Mouchi 2 - Maleyran 10 - Verdan - Gilbert 11 - Macé 6 - John 4 - Devanne 3 - Zékovic 11 - Zoric 7 - Vallois 4

Brissac en déplacement dans l’Île de Ré a vécu une soirée difficile, surtout en première mi-temps. Pour les Rétais après leur défaite du week end dernier ils avaient à coeur de se racheter et manque de chance c’est tombé sur les Brissacois.

Beuzelin qui avait sans doute à se racheter de son non match, donne le "la" d’entrée et commence très fort par une interception puis une passe pour quelques secondes plus tard y aller de son panier sous le cercle tout en percussion. (6-2) Les villageois défendent becs et ongles sur chaque possession et Brissac est pris dans l’étau Rétais (12-3). Coulibaly absent depuis 8 mois pour blessure avait hâte de rechausser les baskets et le montre (18-3) Zoric et Gilbert ont du mal à tenir le géant rétais qui se régale sous le cercle. Maleyran tente de réveiller ses troupes et attaque au chalumeau la défense maritime mais sans succès (22-5) Brissac est à la diète aux shoots, et compense aux lancers francs mais l’étau se resserre de plus en plus à l’image de Gilbert qui multiplie les ballons perdus. (27-7) Saint-Clément domine tranquillement son sujet. Brissac fait rentrer son banc pour tenter de sortir du marasme qui les entoure. Zékovic et Vallois mettent la pression sur les intérieurs rétais mais le danger arrive d’ailleurs. Mathieu Cizeau commence son récital bien servit par les caviars de Slattery et Beuzelin. (34-13)

Maleyran nantis de 3 fautes doit regarder ses coéquipiers depuis le banc. La défense villageoise tient le bon bout et les artilleurs angevins n’ont pas encore ajuster la mire tandis que Cizeau s’en donne à coeur joie (43-17) La mi-temps arrive à temps pour Brissac, tandis que pour Saint-Clément, le plus dur va être de na pas s’endormir sur ses lauriers.

Et c’est Maleyran qui donne le feu vert à 3 points. Beuzelin lui répond sous le cercle bientôt imité par Aultman, mais Macé en fait autant. Dés les premières minutes de cette seconde mi-temps, on se rend compte qu’un nouveau match débute. Brissac est plus percutant, plus adroit et montre un tout autre visage. (51-26). Le duo Macé (6 pts) et Maleyran (5pts) sonne la charge et attaque le cercle avec réussite. La Défense rétaise se fissure quelque peu mais Coulibaly fait le spectacle (57-30). Le jeu s’équilibre, mais il est sans doute trop tard pour Brissac. Devanne n’en a cure et plante un tir primé, Gilbert l’imite dans la foulée mais c’est sans compter sur l’adresse d’Aultman pour limiter la casse (64-35) d’autant que Coulibaly s’impose au rebond et Slattery régale. Brissac ne lâche pas prise et tente de limiter la casse par Maleyran et Zékovic.

Encore dix minutes à jouer qui semble être un purgatoire pour les Brissacois qui n’arrive pas à développer leur jeu, Saint-Clément commence à précipiter ses shoots et perdre des ballons que Brissac fructifie aussitôt, au grand désarroi du Coach insulaire qui prend un temps mort pour recadrer ses troupes.(70-52)

Et c’est dans les cinq dernières minutes que Brissac joue enfin sur sa vraie valeur et tente de réduire le score pour le goal average. Saint-Clément se reprend et gère sa fin de match sans rien lâcher malgré le réveil trop tardif de Brissac qui peut nourrir quelques regrets après sa première mi-temps complètement raté tandis que pour les rétais, cette victoire pleine d’autorité est de bon augure pour les deux prochains déplacements.

N2 5e journée : logiquement battu par Clermont 92-78 (Le Populaire du centre du 22 10 12)

Le CSP se tire une balle dans le pied

Le CSP a essuyé une cinquième défaite en autant de journées face à Clermont. Un revers amplement mérité pour une équipe composée de trop d’intermittents du spectacle

Dans ces conditions, avec ce genre d’attitudes, les Limougeauds peuvent encore attendre très longtemps un premier succès. Samedi soir, le CSP a gâché une très belle opportunité de décrocher sa première victoire de la saison. Mais bien plus que ce nouveau résultat négatif, c’est la manière qui laisse perplexe. Dans cette équipe, tous les ego rament, mais visiblement pas dans la même direction. Il suffisait d’assister à un retour de Cadot sur le banc de touche pour se convaincre du malaise. Pourtant éperdu de la gonfle et en froid avec son shoot, le meneur limougeaud trouvait le moyen pour la deuxième fois de suite de "s’engréner" verbalement avec son staff.

Trop tard

Cette perte d’énergie superflue aurait été nettement plus utile au cours de la première mi temps quand le CSP en avait vraiment besoin. Cela lui aurait sans doute évité de regagner ses quartiers avec un déficit de 16 points (33-49). Amorphes et individualistes, les Limougeauds avaient déjà posé une très sérieuse option sur leur défaite. Au retour des vestiaires, Martinez pouvait s’arracher en défense et Négrobar au rebond, laissant même souffler l’impensable vent de l’exploit (55-61, 27e) dans une salle “Mu” enfin prête à s’enflammer pour ses protégés, le mal – profond – était déjà fait et bien fait. Parti de beaucoup trop loin, le CSP payait cher sa bien tardive débauche d’énergie dans le dernier quart. Au final, ce nouveau lourd revers vient ruiner la prestation encourageante des Limougeauds à Rodez. De quoi toucher moralement et pour la première fois de la saison un Sacha Biasse plongé dans le doute au coup de sifflet final. Le coach du CSP se demandait si ses joueurs ne recherchaient finalement pas surtout « des performances individuelles pour montrer qu’ils ont le niveau ». Un bien mauvais calcul à l’écouter : « Ils doivent comprendre que seuls, ils n’y arriveront p a s » , tranchait Sacha Biasse. Mais visiblement, c’est loin d’être simple.

LIMOGES (salle Municipale). CLERMONT bat CSP 92-78 (29-18, 20-15, 16-25, 20-27). _ Arbitres : MM. Migeon et Belhaj.

Limoges CSP. Martinez 4, Gjuriq 10, Delmond 12, Mondjongo 7, Diarra 11, puis Khaled, Cadot 8, Labarde 4, Négrobar 9.

Clermont. Prolhac 11, Nélaton 18, Naydenov 12, Beugnot 27, Mc Clark 18, puis N’Soki 2, Provenchère, Morel 2, Munoz 2.

« Des joueurs sont frustrés, ils se plaignent de leur temps de jeu »

Ludovic Négrobar n’a une nouvelle fois pas ménagé ses efforts, samedi soir. Cela n’a pas suffi. L’intérieur du CSP a tenté d’expliquer les raisons de cette nouvelle contre-performance à l’issue de la partie.

« C’est dommage de se motiver après la mi temps. À un moment, on revient bien dans le match. Après, on a des joueurs qui entrent, mais sans être motivés et ils rejettent la faute sur le coach. Ce n’est pas ce qu’il faut. Il nous manque une mentalité de guerrier », déplorait Ludovic Négrobar. Dans l’incompréhension, l’intérieur du CSP cherchait tout de même à expliquer les raisons du manque d’implication de son équipe au coup d’envoi : « Des joueurs sont frustrés, ils se plaignent de leur temps de jeu. Ce n’est pas ce qu’il faut dans une équipe. On est en N2, on doit être content de jouer à ce niveau. Moi, c’est la première fois que je joue en N2 alors dès que je rentre, je donne tout ce que j’ai. Il faut que tout le monde soit dedans, mais là, il y a beaucoup de frustration, c’est ça qui est agaçant. » Ludovic Négrobar n’en demeure pas moins confiant pour la suite de la saison : « Quand je vois ce que l’on fait dans le troisième quart temps, ça me donne envie de repartir à l’entraînement et de travailler pour le prochain match. Il ne faut vraiment pas baisser les bras. J’ai confiance en mes gars et dans le coach. » Un discours louable même si on peut légitimement se demander s’il touchera l’ensemble de ses coéquipiers.

Le BBM se fait plaisir

BB MARMANDE - TOULOUGES 96-72

Rapidement en tête, les Marmandais ont fait fructifier leur avance pour s’offrir un beau succès face au leader et recoller au classement

Privés de Da Silva, Fizet, Etes, Adjouhgniope et Riguidel les visiteurs ont eu beaucoup de mal à entrer dans la partie face à une équipe marmandaise conquérante. Les Toulougiens perdaient beaucoup trop de munitions pour suivre le rythme imposé par Bruzac (10-0, 3e). Tisba mettait son vis-à-vis en difficultés et explosait le cercle par trois fois ; c’est alors que Barcello mettait toute sa percussion pour, enfin, donner un peu d’oxygène à son équipe. Fitzgerald, lui aussi, parvenait à s’imposer sous le cercle bien qu’étroitement surveillé par Tisba et Pavlavicius. (28-19,10e).

En deuxième période les Marmandais augmentaient encore la pression défensive alors qu’en attaque le Capitaine Pehoua donnait l’exemple et Doumbia démontrait son superbe jeu aérien et distribuait quelques passes qui ne sont pas habituelles chez lui. Ainsi le tableau continuait sa progression en faveur des Marmandais ; le cap de 19 points de bonus était atteint dans la 19e minute de jeu toujours sous l’effet d’un Tisba éclatant de vitalité (51-32,20e).

Énorme prestation de Tisba

La troisième période rendait une copie moins spectaculaire et ce sont les locaux qui « vendangeaient »le plus grand nombre de ballons (7 au total dans cette période). Aussi les acteurs s’en remettaient aux tirs extérieurs ce qui était moins apprécié des coaches. Williams et toujours le brûlant Barcello avec le capitaine Cintract entré en jeu comblaient une partie du retard ; les joueurs de Laurent Marmie (suppléant Ortega) n’ayant plus inscrit le moindre point dans les quatre dernières minutes(65-50,30e). Le BBM réagissait dans la dernière séquence et infligeait un 4-0 dès l’entame coupant ainsi une nouvelle fois les velléités des visiteurs de Kleefstra.

Les relations entre les intérieurs locaux illuminaient cette partie de haute volée et séduisaient par des automatismes bien léchés. Par la suite Bruzac distribuait de nombreuses balles amenant des points décisifs. Les nombreuses fautes hachaient le jeu ; Barcello poursuivait son festival et ne manquait aucune occasion de scorer. Les Marmandais possédaient la réplique avec les intérieurs Pavlavicius et Tisba qui trouvaient leurs marques et combinaient à plusieurs reprises pour accroître un écart que les Toulougiens avaient depuis longtemps admis. Les dernières salves revenaient à Barrimi qui profitait de la bonne dynamique de ses équipiers.

Jean-Pierre Chagnié

LIEU Beaupuy (salle municipale). SPECTATEURS 400 environ. ARBITRES MM. Clochard et Lesquibe.

QUARTS-TEMPS 28-19, 23-13, 14-18, 31-22. MI-TEMPS 51-32.

BB MARMANDE 25/35 à 2 points, 10/20 à trois points, 16/21 aux lancers francs.

Les marqueurs : Tisba (26), Bruzac (22), Pavlavicius (20), Pehoua (10), Dos Santos (6), Doumbia (4), Pinasseau (4), Barrimi (2), Trohel (2).

TOULOUGES 18/33 à 2 points, 6/20 à trois points, 18/24 aux lancers francs.

Les marqueurs : Barcello (26), Williams (20) Fitzgerald (13), Ekani (6), Cintract (4), Torondell (3).

Réagir à cet article - Levas - 21 octobre 2012