Revue de presse de la 21ième journée

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(Ouest-France du 3 mars)

Luçon s’incline en fin de match

Luçon - Mont-de-Marsan : 73-76. Absents en fin de match, les Luçonnais concèdent une défaite qui pourrait leur coûter les play-offs.

Les Landais devaient garder intactes leurs chances de maintien. Leur maladresse partagée ne leur autorisa guère d’espoir de succès .... Avant qu’un passage en zone dès l’entame du second quart (il fallait bien tenter quelque chose : 20-10), remette les Montois en selle en moins de trois minutes (13’ : 22-21) et ne les porte même aux commandes : 23-22, une minute plus tard.

Le temps pour Naïm El Kdhar de faire son entrée et de trouver comme souvent, le chemin du panier adverse à deux reprises au-delà des 6,25m. La détermination et l’efficacité luçonnaise ne semblaient cependant pas, et depuis le coup d’envoi, à son niveau habituel. Les deux temps-mort demandés par Laurent Hay dans cette seconde séquence en témoignaient.

Défensivement, le LBC lâchait égaIement du terrain et surtout largement et étonnamment le second quart.(29-13). Plus vifs, plus mobiles, et défensivement plus présents, les Vendéens contrôlaient mieux leur sujet mais les Landais s’étaient vus offrir une opportunité à laquelle ils ne renonçaient pas (30’ : 56-55). La tendance restait la même dans la dernière séquence. La triplette Borval/Kossangue/Soufou était cependant au four et au moulin.

C’était toutefois un mano a mano qui se disputait dans les ultimes minutes (61-63,67-67,69-70). Les Montois la revendiquaient cette victoire chez le dauphin. À quarante-cinq secondes du buzzer final, ils la portaient à bout de bras (69-72). Elle devenait officielle. En oubliant de jouer dix minutes, le LBC n’oubliera pas cette désillusion qui pourrait leur coûter les play offs.

LUÇON - MONT DE MARSAN : 73-76 (20-10,13-29,23-16,17-21). Arbitres : MM Marseault et Migeon.

LUÇON : Bocquier 2, Dacourt 4, El Khdar 6, Kossangue 16, Grimaud 4, Retkus 9, Borval 21, Soufou 11.

MONT-DE-MARSAN : Valverde 3, Joie, Ruop 4, Tajan 18, Dossarps 12, Laffite 3, Diasse10, Ruiz 7, Fernandez 2, Ganmavo 17.

Nationale II : Précieuse victoire à Luçon 73 à 76. (site de Mont de Marsan)

La coquette et lumineuse "Box" blanche de Luçon ressemblait à un frigo au moment de l’arrivée de l’escouade Montoise aux alentours de 18 h 15. La salle sortait de son sommeil car il n’y avait pas eu de rencontres de jeunes durant l’après midi à cause des vacances scolaires d’hiver de la zone A. On nous expliqua que le chauffage était réglé au minimum ce qui n’allait pas inciter les supporters à quitter leur douillet domicile pour venir "se peler" devant un match de basket. Pourtant, le Monsieur Loyal chargé de la "chauffe" au micro était très optimiste à demi-heure du coup d’envoi et pensait faire un second "lleno" consécutif après le derby de Vendée du mois dernier remporté haut la main par les Luçonnais face aux gars du Pays des Olonnes. Il justifiait son pronostic par la position de ses favoris au classement. Ces derniers, auteurs d’un exploit samedi dernier sur le tertre de Meilhan, venaient en effet de s’emparer de la seconde place de la poule pour la première fois dans l’histoire du club. On comprend mieux la sérénité et la décontraction que l’on lisait sur les visages des dirigeants, des coachs et des joueurs Vendéens. Côté rouge, l’échauffement se faisait à 2 à l’heure sans jamais monter dans les tours alors qu’à l’opposé, Captain Valverde n’avait pas besoin d’élever la voix pour voir les siens s’investir. Il est vrai que la situation comptable des Montois à six journées du coup de gong final les oblige à aller chercher au moins un résultat hors de leur base. A cinq minutes du coup d’envoi, on pouvait miser un petit billet sur les jaunes malgré les apparences. L’opération jeunesse tentée par force par le staff Montois pour pallier la double absence de Barrouillet et Dabadie allait-elle s’avérer payante ? On le pensa au bout de deux minutes car ce furent les visiteurs qui prirent le meilleur départ ( 0 à 4 ) profitant des ratés des locaux pas encore dans le coup. Mais cela ne fut qu’un feu de paille et les rouges trouvèrent l’ouverture par le grand Borval qui enchaîna les réussites du poste alors que son adversaire l’attendait au près. Comme le "Zébulon" Kossangue n’était pas en reste, les Luçonnais infligèrent un 10 à 0 de bon aloi qui obligea coach Carrère à arrêter l’hémorragie. Il lança tour à tour les éléments de son banc dans la bataille afin de les garder chauds mais aussi de les impliquer tous. Si cela ne se traduisit pas immédiatement au planchot, le bateau jaune tangua un peu moins en fin de période atteinte sur le score de 20 à 10. Il trouva même le vent arrière dès le début du second acte par l’intermédiaire d’un passage en zone et, grâce aux flèches de Dossarps et Tajan, le passif fut gommé en à peine trois minutes ( 22 à 23 à la 13è ). Certes, l’expérimenté sniper rouge El Khdar ( ex-La Rochelle ) trouva la cible par deux fois ( ce furent presque les seules pour toute l’équipe qui ne fit que 3 sur 15 dans cet exercice ) mais les jaunes volaient plusieurs ballons pour aller à dame sur des contre attaques bien senties. Bref, ce second quart temps fut à sens unique ( 13 à 29 ) et les visiteurs regagnèrent le vestiaire avec 6 points d’avance : 33 à 39. Le nombreux public ne trouvait dans la prestation de ses favoris aucune raison de se réchauffer d’autant que le solide Vatin devait quitter ses camarades suite à une mauvaise entorse à la cheville. Côté Montois, la "bleusaille" s’en sortait plutôt bien à l’image de Fernandez qui proposait de bonnes solutions offensives à ses partenaires et faisait front en défense. Cela permit à Ganmavo de souffler un peu. Quant à Adrien Laffitte, il parvint à effacer le souvenir d’une terrible soirée passée dans cette salle quelques saisons auparavant un jour où Matthieu Dabadie était également absent. Laurent Hay sut certainement trouver les mots pour remettre les siens sur les rails car on assista à un remake du premier quart temps. Le tonique Soufou mit la panique dans la défense jaune qui résistait tant bien que mal mais les 6 points bonus s’envolèrent et les les rouges repassèrent devant : 56 à 55 à la 30è. Le début du quart temps de vérité fut un véritable bras de fer. Personne ne voulait lâcher en défense et le score ne décollait pas. Profitant de leur puissance par Borval, Kossangue ou autre Rektus, les Luçonnais creusèrent un écart de 6 points ( 63 à 57 à la 33è ) qui aurait pu en décourager plus d’un. Mais "Kiki" Dossarps ( 4 sur 5 à 3 pts ) puis Diassé enfilèrent deux perles en vingt secondes qui permirent aux jaunes de revenir à hauteur. Ganmavo, bien servi, enfonça le clou sous le cercle et les visiteurs abordèrent la dernière minute en tête : 69 à 71. Les grands bras de Thiendou Diassé lui permirent de capter deux rebonds cruciaux et d’obtenir de surcroît des fautes qu’il convertit en points depuis la ligne de réparation. A 10 secondes du buzzer, les jaunes avaient trois points d’avance ( 71 à 74 ) et ils s’attendaient à une tentative lointaine des Luçonnais pour arracher la prolongation. Pascal Tajan était chargé de contenir le redoutable El Khdar qui allait vraisemblablement être sollicité par ses partenaires. Il parvint à le contrer et lui subtilisa même le ballon des mains à six secondes du buzzer. Il scora avec flegme les deux lancers qui suivirent et le dernier panier de la "star" Dacourt ne changea rien au sort de la rencontre. Les Montois venaient de remporter leur neuvième victoire qui les rapproche un peu plus du salut. Pour y parvenir, ils ont fait preuve d’une grande solidarité, ingrédient indispensable face à ce type d’aversaire. Sans doute ont-ils bénéficié de l’excès de confiance des Luçonnais encore un peu sur leur petit nuage. Toujours est-il qu’il fallait le faire et qu’ils l’on fait. Ce succès est d’autant plus important que toutes les équipes du bas de tableau se sont imposées. Limoges a battu Brissac, Rodez s’est défait de Clermont, Dax Gamarde s’est imposé après prolongation face à Saint Clément. L’écart avec le bas du classement reste inchangé sachant que le Pays des Olonnes ( défaite à Pornic ) décroche à un point et vient s’intercaler à la 11è place.

La sortie des vestiaires de la joyeuse bande à Juju en fit rire plus d’un. Certains étaient déjà prêts pour aller à la soirée carnaval du Moun... Ils y sont arrivés en "pleine forme" chantant à tue tête qu’il avait fait -3 du côté de Luçon.

Le week-end prochain sera réservé aux coupes et un copieux programme les attend. Tout d’abord, ils se rendront vendredi à Pontonx pour y retrouver Saint Cricq Chalosse en Coupe des Landes aux alentours de 22 h 30 et "remettront le couvert" dimanche à 15 h du côté de Gamarde pour la quatrième opposition de la saison avec l’UDG pour le compte de la Super Coupe Sud Ouest.

Mais l’important sera de ne pas aborder la prochaine rencontre de championnat contre Rodez comme l’ont fait les Luçonnais. Il s’agit d’un match à six points qui pourrait être la clé du maintien. Rendez vous le 16 mars prochain dans la "vieille" salle de Barbe d’Or.

Des défaites qui remettent en question

N2M. Pour Luçon, c’est peut-être le renoncement aux play-offs. Pour le POB, tout est à refaire. Encore ...

Stupeur samedi soir salle des Commées où après une entame correcte ; les hommes de Laurent Hay ont offert la victoire aux Montois, loin d’imaginer que ce serait à Luçon que renaîtrait l’espoir du maintien. Du coup, à quoi a servi le succès à Garonne, où personne n’avait encore gagné. « On avait l’impression que ramener la victoire de là-bas était une excellente chose, commentait à chaud Laurent Hay. C’était tellement exceptionnel que nous avons eu du mal à la digérer. C’est vraiment dommage... » L’entraîneur luçonnais cherchait des explications à la défaite. Mais dès les premiers instants du match, il semblait évident que la motivation habituelle des Vendéens n’était pas présente : « Nous avons manqué d’intensité, de rythme, de profondeur de jeu et de collectif. » Du coup, rien n’est acquis pour une participation luçonnaise aux play-offs.

Le POB joue au yoyo

À Pornic, Sébastien Cartier rongeait également son frein. Car à la défaite olonnaise s’ajoutait l’étonnante victoire de Limoges sur Brissac, celle de Rodez sur Clermont et de Mont-de-Marsan à ... Luçon. « Ces résultats ne nous arrangent pas, Nous sommes retombés dans nos travers habituels alternant le bon et le moins bon. Nous étions pourtant confiants, mais nous sommes véritablement en peine à l’extérieur. Et, du coup, aujourd’hui, dans une mauvaise posture. » Place à la Coupe de France et le 16° de finale samedi prochain face au CEP Lorient. Histoire de bien préparer la venue de Limoges dans 15 jours.

Pornic n’a pas douté

N2M. Pornic - Pays d’Olonnes : 85-73. Malgré une fin de match difficile, les Pornicais ont affiché une belle qualité de jeu hier soir.

À égalité parfaite, huit victoires pour douze défaites, en pénétrant sur le parquet du complexe du Val Saint Martin, les deux formations connaissaient l’importance, peut-être vitale, de la rencontre pour continuer leur chemin en Nationale 2 à six journées de la fin du championnat.

Battus d’un petit point, 74-75, à l’aller salle Beauséjour, les joueurs d’Yves Erhet ne devaient donc plus calculer mais s’imposer face aux Vendéens de Sébastien Cartier pour s’éloigner de la zone dangereuse et se donner une bouffée d’oxygène comme .il en souffle sur la Côte de Jade. Les premières minutes auraient pu semer le. doute dans le camp des supporters pornicais qui verront Stepanovic inscrire coup sur coup deux paniers primés. Les"Reds", sans paniquer, répondront du tac au tac par Kodjo-Sitchi et Laout, et creuseront même un premier écart (15-8, 5’). Quelques imprécisions locales relanceront les Vendéens qui échoueront à 21-23 à la fin du premier quart-temps.

Alors que Joneliunas et J. Vachin trouveront à qui parler aux rebonds avec Radojevic, mais profitant des maladresses visiteuses, Pornic maintiendra la pression pour atteindre la pause avec onze longueurs d’avance. Continuant sur leur lancée. les locaux creuseront un ,écart qui mettra les visiteurs dans une position très inconfortable pour atteindre un déficit de 4 points à la fin du troisième quart-temps.

N’ayant plus rien à perdre les Vendéens reviendront alors sur le parquet avec une défense tout terrain qui gênera énormément les Pornicais qui encaisseront un cinglant 12-0, et il faudra que Joneliunas stoppe l’hémorragie. Mais que le dernier quart-temps fut dur pour Pornic, son coach et ses supporters. « Une nouvelle fois on se fait peur ", soufflait Yves Erhet alors que son homologue amer regrettait : « Nous avons trop manqué d’intensité dans tous les domaines pour pouvoir nous imposer. »

PORNIC - PAYS O’OLONNES : 85-73 (23-21,20-11,25-12,17-29). Arbitres : MM. Bansard et Sineau.

PORNIC : Laout14, Montout 2, Leclesve, Brement 12, Blondet 4, A. Vachin, Kodjo-Sitchi 17, .I vachin 19, Joneliunas 17. Entraîneur : Y. Erhet

PAYS D’OLONNES : Tribodet 3, K. Mourier 2, E. Mourrier 8, Perrocheau 8, Wilson 8, -Stipanovic 8, B. Boutry 4, K. Boulin 7, M. Boutry 20, Radojevic 5. EntraÎneur : S. Cartier.

UDG 73 - USV RE 69

Pour n’avoir pas su "tuer" maintes matches qu’il tenait en main pour finalement finir par s’incliner, l’UDG est dorénavant au pied du mur .Il lui faut faire carton plein à domicile tout en essayant d’aller en grappiller une à l’extérieur, que ce soit à Tarbes, ou bien Limoges pour au mieux se sauver sportivement, ou au pire, conserver cette 12ème place qui au jeu des repêchages pourrait suffire a conserver un strapontin pour la N2 la saison prochaine.

Cette victoire face à Saint-Clément fait donc énormément de bien même si le match en lui même n’a pas été d’une grande qualité. Mais l’UDG ne boude pas son plaisir, elle qui enfin a su trouver des ressources pour remporter ce type de match serré qui jusqu’alors tombait régulièrement dans l’escarcelle adverse.

Laurent Indaburu, installé dans le 5 de départ pour cette rencontre donnait le ton, prenant les intervalles avec gourmandise (9-2,3ème) alors que les centimètres de Coulibaly faisaient planer une menace constante surtout que l’UDG devait faire sans Scroffernecher qui purgeait là son match de suspension. Aultman inscrivait 6 points consécutifs permettant à St Clément de prendre les devants après 10 minutes marqués par un contingent de maladresses des 2 équipes (13-14,10ème).

Il était écrit que ce match ne serait pas celui des hautes envolées, d’un score à 3 chiffres, ce que confirme le second quart. Chaque équipe éprouve toujours autant de difficulté à approcher le cercle adverse et dans ces cas, le talent individuel rejaillit. Slattery pour les visiteurs ainsi que Mubarak et Obouh-Fégué chez les Landais n’en sont pas dépourvus, le duo local scorant 14 points (sur 16) dans ce deuxième quart (29-27, 20ème). Sur une poussée de Moubarak, Dax-Gamarde creuse un vrai premier break (35-28,22ème) mais par maladresse ne parvient pas à le faire fructifier. Au contraire, USV RE dont son fantasque homme à tout faire Beuzelin régale le public de quelques actions de classe avant un primé de Crabos suivi d’un autre signé Indaburu qui sur l’action se blesse au mollet droit (élongation, claquage ?) laissant la mine déconfite sa place sur le terrain (48-44,30ème).L’ultime période sera une incessante course poursuite avec l’UDG toujours devant mais des Rétais faisant sentir leur souffle sur les nuques landaises. L’écart oscille entre 1 (50-49,34ème) et 3 (59-56,38ème) points pour les locaux avant qu’Aultman n’égalise à 16 secondes de la fin (60-60).Obouh-Fégué aura entre ses mains la balle de match, mais son tir, pris en position très délicate viendra heurter le cercle. Altman encore lui donnera l’avantage à ses coéquipiers mais l’UDG, décidé à ne rien lâcher s’accroche, une abnégation, une volonté matérialisées par des lancers (réussis) de Moncade et Mubarak même si l’USV RE aurait lui aussi pu s’octroyer cette rencontre.

UDG 73 - USV RE 69 (Après prolongation)

Lieu:Dax. Spectateurs:250.Arbitres:MM Malphettes et Maillot. Mi-temps:29-27.Score par quart-temps:13-14,16-13,19-17-12-16,13-9.

UDG:23 tirs réussis sur 64 tentés dont 5 sur 23 à 3 points ; 22 lancers sur 29.22 fautes personnelles.

Les marqueurs:Mubarak 22,Mansanne 4,Indaburu 7,Obouh-Fégué 17,Bucau 3 puis Moncade 8,Diagné 2,Crabos 10,Fall -,Gely n’ a pas joué.

USV RE : 27 tirs réussis sur 54 tentés dont 3 sur 12 à 3 points.12 lancers sur 19 ; 27 fautes personnelles dont 3 anti-sportives (Coulibaly 39ème, Beuzelin 25ème, 45ème).2 joueurs éliminés (Coulibaly 39ème, Beuzelin 45ème).

Les marqueurs:Moulard 2, Fergati 3, Aultman 22, Coulibaly 8, Beuzelin 11 puis Poiroux -, Slattery 17, Coussine -, Cizeau 5, Koïta 1.

Victoire de Limoges face à Brissac-Aubance Basket samedi (93-86)

Le populaire.fr

Solidarité, combat, adresse… Limoges a mis tous les ingrédients pour faire douter son hôte et engranger une précieuse victoire dans la course au maintien.

La dernière journée de championnat avait été très favorable aux Angevins, au point de les propulser à deux points de la seconde place à six journées des play-offs. C’est dire si la troupe de Pointeau, bien que privée d’Éric John, son capitaine et meneur de jeu, comptait bien, samedi soir, engranger une nouvelle victoire.

Face à cette "armada" qui compte en son sein quatre tours de contrôle qui culminent à plus de deux mètres, le CSP a su mettre le feu sur le parquet et rentrer les tirs longue distance au bon moment, notamment dans l’ultime temps de jeu, où le bras des arrières limougeaud n’a pas tremblé pour s’offrir un "Cadot" royal : la gagne.

« On est encore vivant… »

« On a progressé dans notre basket. Inscrire 93 points, c’était impensable pour nous il y a peu. Mais, nous n’avons pas inventé le basket. Aujourd’hui, Cadot, Delmond et Martinez ont rentré leurs tirs extérieurs et dessous, malgré notre déficit de taille et de puissance, nous avons su les "bouger". On est encore vivant… », glissait, malicieusement, Sacha Biasse, l’entraîneur limougeaud.

Auparavant, ses joueurs avaient souffert face à l’impact physique angevin sous les cercles des deux côtés du terrain (2-6, 6 e). Le 10-0 encaissé par les locaux ne laissait rien présager de bon (10-20, 7 e). Pourtant, sous l’impulsion de Dadie, encore énorme samedi soir, ils revenaient sur les talons de Brissac pour, au prix d’une énorme prestation collective, ne plus jamais laisser filer le match (18-20, 10 e ; 38-38, 20 e ; 64-66, 30 eæ). De vrais morts de faim !

L’ambiance était déjà montée d’un cran, mais la série réussie par Cadot faisait chavirer les tribunes, (74-74, 34 e). Brissac y croyait encore grâce à Zekovic, (79-79, 37 e), mais c’est le CSP qui dominait le money-time. Cadot et Delmond ne tremblaient pas au lancer-franc, le un-contre-un réussi par Négrobar et l’énorme pénétration de Martinez, qui passait toute la défense angevine en revue, scellait définitivement le sort du match (91-84, 39 e).

La messe était dite et la joie qui s’ensuivit à la hauteur de la performance. Immense, tout simplement !

LIMOGES (gymnase Jean-Le Bail). CSP bat BRISSAC 93-86 (18-20, 20-18, 26-28, 29-20). _Arbitres : MM. Huet et Hamdi.

Limoges CSP. Khaled 1, Cadot 26, Gjuriq 3, Martinez 10, Dadie 20, Mondjongo 7, Delmond 14, Diarra 1, Negrobar 11.

Brissac. Mouchi 2, Maleyran 6, Verdan 3, Gilbert 11, Mace 16, Devanne 13, Zekovic 15, Zoric 20.

Patrick Beaufils

Et ils sont où les Clermontois ? (La montagne.fr)

Ils pourraient être sur les talons du dauphin Garonne. Mais le revers ruthénois de samedi tasse les Stadistes à une cinquième position éloignée par trois défaites de la deuxième place qualificative. Le Stade a déçu, samedi, à Rodez. Battu chez un relégable certes, mais avec un débours de 13 points, presque trois fois plus important que le succès de novembre salle Fleury (82-77), et selon le mouvement du yo-yo, assez inattendu au sortir du combat de Marmande et du match de feu contre Pornic.

Il est vrai, la fin de saison se rapproche et ses dures réalités avec. « On est tombé sur une équipe très remontée, très motivée, qui avait un objectif plus fort que le nôtre, un objectif de survie », résume Thomas Mezure.

Maintien contre possible place de deuxième, la seconde ambition n’a pas fait le poids très longtemps. « On a fait 8 premières très bonnes minutes en jouant avec patience », détaille le coach. « Et puis Rodez a augmenté sa pression défensive et nous, on s’est isolé les uns des autres. On l’a joué individualiste et on leur a donné confiance ».

Et après… fuite. « On paye notre manque de cohérence et on subit tout le match ». Jusqu’au buzzer final et à la perte du goal-average (-8). Laquelle, sauf bien mauvaise surprise de fin de championnat, ne devrait pas peser sur le sort des Auvergnats encore cinquièmes grâce aux défaites conjuguées des équipes proches. Ce qui d’ailleurs, en terme de coche loupé, accroît la déception de l’entraîneur. « Hormis la deuxième place qui s’éloigne, la prestation d’ensemble, notre niveau de jeu, le fait qu’on soit dominé dans tous les secteurs prouvent qu’on n’a pas de marge ».

« Moi je pensais qu’on avait grandi, pris de la maturité », continue-t-il, désappointé. « Ce qu’il faut, c’est que ce type de situation nous serve. On doit se remobiliser, proposer autre chose. Les vacances, c’est dans 5 matches ».

Le deuxième fauteuil, synonyme de play-offs, résiste mathématiquement. « Mais il faut être lucide », stoppe Mezure, « et voir les choses clairement lorsqu’on n’est pas capable de gagner à Rodez, l’avant dernier. Il faut jouer les matches pour les gagner, sachant que l’ambition n’empêche pas la lucidité ».

Celle-ci commande déjà avant la prochaine rencontre, périlleuse, à Toulouges, dans quinze jours. Les Pyrénéens talonnent, en effet, le Stade, à un succès. « D’ici là, l’entraînement sera axé sur le jeu, l’intensité et l’investissement défensif », prévient le coach.

Francis Laporte

Les points :

Rodez : Cardenas 4, Sagadin 16, Darde 0, Cazalon 4, Da Sylva 18, Doumbia 2, Daures 2, Obadina 16, Maries 0, Casseus 18.

Clermont : Prolhac 2, N’Soki 6, Muratore 0, Provenchére 0, Naydenov 11, Morel 1, Nelaton 21, Mc Clark 11, Beugnot 15, Munoz 0.

Le GAB fait coup double

BB MARMANDE - GARONNE ASPTT 78 – 80

Vainqueur du derby chez leurs voisins marmandais, les Garonnais profitent également de la défaite de Luçon chez lui

Ce derby lot-et-garonnais a répondu aux attentes. Les deux fers de lance du département se sont mesurés dans un combat acharné, devant une immense foule de spectateurs qui avait envahi l’antre de Beaupuy, dès 18 heures. Ce 12e derby en NM2 était lancé par Boulefaa qui transperçait la défense des locaux mais les ballons chèrement convoités par Mauline étaient payés en retour (7-5 à la 2e minute). Avec Menville et Blanchot en soutien de l’imposant intérieur du GAB, les visiteurs fourbissaient leurs armes et, après avoir égalisé à 9-9, s’échappaient pendant que L’entrée en jeu de Pavlavicius favorisait le travail des bleus et coïncidait avec la sortie momentanée de Boulefaa (14-19 à la 8e minute). Les Marmandais étaient trop crispés par l’enjeu et par la défense très stricte du voisin. La période était conclue par un rebond offensif converti par Caille. (18-23, à la 10e).

Bruzac rallumait la mèche, en deuxième période. Sa dextérité profitait aux siens et au tableau d’affichage (22-25). Le rappel de Tisba aux affaires pouvait annoncer un renversement. En fait la sérénité des joueurs de Delhorbe était payée par des points bien construits par Steiner qui offrait plusieurs ballons décisifs à ses partenaires (24-29 à la 13e).

« La salle de Beaupuy se mettait à bouillir à 5 minutes de la fin alors que les hommes d’Ortega revenaient à 2 points »

Ortega avait recours à son banc pour tenter d’inverser la donne. Pavlavicius obtenait ainsi quelques solutions. Tisba également et le BBM recollait enfin (31-31, à la 16e) puis prenait l’avantage grâce à son pivot lithuanien (35-31 à la 17e). Les locaux venaient de prouver qu’ils avaient les moyens de faire taire des visiteurs bloqués à 31 points durant 4 minutes.

Mais les Garonnais réussissaient un incroyable tir au buzzer, depuis le milieu du terrain pour reprendre l’avantage à la pause (36-42).

Une faute non sifflée

Dès le retour sur le parquet, Ortega associait Trohel et Bruzac pour amener plus de solutions. Il en fallait plus pour mettre en difficultés les visiteurs. La défense des jaunes et bleus tenait bon et, avec l’appui offensif de Menville et Laulan, le résultat se lisait sur le tableau de marque : 10 points d’avance pour les visiteurs à la 21e minute (36-46). À partir de la 25e minute les Marmandais montraient du mieux à force de courage et d’abnégation (43-50, à la 25e). Mais, une nouvelle fois, les « primés » de Menville et Laulan permettaient aux visiteurs de rebondir. En face, les locaux étalaient leurs difficultés actuelles et l’écart enflait (50-64, à la 30e). Dos Santos, muet jusque-là, trouvait enfin la sérénité qui est habituellement la sienne (8 points en trois minutes) et deux offensives de Pavlavicius redonnaient du baume à l’écurie locale. Le BBM venait de signer un 12-0 en six minutes ! La salle de Beaupuy se mettait à bouillir un peu plus encore à 5 minutes de la fin alors que les hommes d’Ortega revenaient à 2points (62-64).Tous les espoirs étaient permis.

On réagissait néanmoins du côté du GAB avec Menville, Boulefaa et Blanchot qui déployaient de nouveau leurs ailes. La punition était immédiate, soit sur les seconds ballons exploités sous le cercle, soit à longue distance. Les Marmandais encaissaient un terrible 10-3 à ce moment du match et l’issue semblait ne plus faire de doute (65-74 à 2’ 44 de la fin).

Dans un dernier sursaut les bleus tentaient d’arracher la prolongation. Mais sur la dernière possession marmandaise l’arbitre ne sifflait pas une faute qui paraissait évidente pour les locaux. Le match se terminait dans la plus grande confusion. Les Marmandais s’inclinaient pour la première fois de la saison à Beaupuy. Les Garonnais pouvaient savourer ce succès qui les lance idéalement dans la course aux play-off, d’autant que leur autre adversaire, Luçon, s’est incliné sur son parquet face à Mont-de-Marsan (73-76). Pour le BBM il s’agit maintenant de se remobiliser. Rien n’est encore perdu, mais il faudra rattraper ces points, dans deux semaines, sur l’île de Ré.

Jean-Pierre Chagné

LIEU Beaupuy (complexe sportif). SPECTATEURS 750 environ. ARBITRES MM. Cazenave et Donnez. QUARTS-TEMPS 18-23, 18-19, 14-22, 28-16. MI-TEMPS 36-42.

BB MARMANDE 24 tirs réussis sur 60, dont 6/23 à 3 points. 24 lancers francs réussis sur 34.

Les marqueurs : Pavlavicius (22), Tisba (12), Doumbia (11), Trohel (9), Bruzac (8), Dos Santos (8), Mauline (6), Pinasseau (2).

GARONNE ASPTT 29 tirs réussis sur 68, dont 9/30 à 3 points. 13 lancers francs réussis sur 18.

Les marqueurs : Menville (16), Caille (15), Boulefaa (14), Darrigand (11), Laulan (9), Steiner (8), Blanchot (5), Dogoum (2).

ILSONT DIT

Christian Ortega Coach du BBM

« Je ressens une énorme déception, un sentiment d’injustice et d’incohérences. Mon équipe a fait preuve d’un gros manque d’adresse dans les moments décisifs mais a su recoller au score après avoir été menée de 16 points. Nous conservons notre position au classement à cinq journées de la fin, mais c’est frustrant de perdre de cette manière à domicile.

Camille Delhorbe Coach du GAB

« Je suis, bien entendu, très satisfait du résultat et du contenu de ce match qui nous rapproche des play-offs qui sont notre seul objectif. On a su tuer le match à deux reprises avec une grosse solidarité et beaucoup d’envie. Après quelques soucis lors des matchs précédents on a retrouvé un super banc qui s’est vraiment mis au niveau de l’évènement.

L’Union aux deux visages

Nationale 2 M. Et Freeman sonna la révolte. Une prolongation pour vaincre Toulouges.

L’Union avait bien commencé par Gïaïmo, Ragauskas, Freeman et Bosc, 9-4, 4e, mais lorsque le visiteur Riguidel marqua son panier primé, le visage que présenta l’Union, comme jamais, stupéfia ses supporteurs. Le jeu unioniste se liquéfia, pertes de balles, absence aux rebonds, passes à l’adversaire, paniers gaspillés, méconnaissables les boys ! De plus, en face, il y avait une belle équipe qui était venue pour confirmer son succès en terre catalane. Barcelo, Williams et le super « Ricain » Fitzgerald donnaient l’impression de se balader…

L’USAT passait devant dès la 5e minute et n’allait plus lâcher le commandement jusqu’à la 38e. Menée de 7 longueurs dès le premier quart-temps, l’Union allait encore sombrer dans le deuxième acte, il y avait bien les habituels contres de Bosc pour soulever la foule mais rien n’y faisait, l’écart grandissait 20-32, 16e, 27-43, 19e, Riguidel, Fitzgerald et Williams avaient régalé le cercle… Les Toulougiens regagnaient les vestiaires avec un bon matelas de 15 points d’avance, 28-43.

Que se passa-t-il dans les vestiaires unionistes ? Casimiri n’en dira rien : « Ce qui se passe dans les vestiaires reste dans les vestiaires… » Pourtant, cela a dû chauffer car à la reprise, est-ce le rythme de la banda de l’UML ?

Un grand Freeman

L’Union allait présenter le visage qu’on lui connaît. Menée par un Bryan Freeman révolté, royal, que l’on verra partout, « à la passe, au rebond, en défense, au scoring, aux lancers francs », dixit Alex. Ragauskas qui enquille deux missiles, 46-54, 27e, doit regagner le banc crédité de sa 4e faute.

Toulouges ne cède pas, tir primé de Da Silva, Ekani et Williams résistent, mais à l’entame du dernier acte le tableau lumineux montre bien que l’écart s’est réduit, 56-62. Les visiteurs conserveront longtemps quatre points d’avance mais à deux minutes du buzzer final, c’est l’égalisation, 70-70, Fitzgerald égalisera 73-73 et c’est la prolongation à suspense. Les Bigourdans y prennent un léger ascendant, Da Silva égalise encore 82-82, mais Freeman ne tremblera pas, ses deux lancers à 5 dixièmes de seconde de la fin font mouche, l’Union l’emporte 84-82 mais le coup passa si près…

Une leçon à retenir pour l’Union Janus, aux deux visages.

Tarbes/Lourdes 84 Toulouges 82 a.p.

A Lourdes, Palais des sports François-Abadie ; MT : 28-43 ; QT : 14-21, 14-22, 28-19, 17-11, 11-9 ; arbitres : MM. Pierre Brethes et Pierre Dufau.

Pour l’Union Tarbes/Lourdes : 32 paniers réussis sur 64 tentés, dont 2 sur 14 à 3 pts, 18 LF réussis sur 26 tentés, 26fautes personnelles.

Les points : Daube (4), Ragauskas (cap. 14), Perrotte (-), Gïaïmo (13), Freeman (22) ; puis Latapy (2), Mauvoisin (-), Archimède (4), Bosc (14), Boudjeddou (11). Entraîneur : Alex Casimiri, assistant : Fred Bernès.

Pour Toulouges : 29 réussis sur 66 tentés, dont 6 sur 24 à 3 pts, 18 LF réussis sur 21 tentés, 24 fautes personnelles.

Les points : Da Silva (7), Williams (19), Mondésir (11), Etes (-), Fitzgerald (17) ; puis Riguidel (12), Barcelo (4), Torondell (cap. -), Ekani (12). Entraîneur Laurent Kleefstra.

Réagir à cet article - Levas - 3 mars 2013