Revue de presse de la 19ème journée

C’est Luçon qui fait la bonne opération

Brissac - Luçon : 89 80. Les trous d’air en défense, aux premiers et derniers quart-temps ont été fatals aux Brissacois.

Les Vendéens avec El Kdhar prenaient rapidement les devants en faisant preuve d’adresse, alors que les locaux se montraient particulièrement mal inspirés à l’intérieur. Avec quinze points d’avance après sept minutes (10-25), le coach Brissacois était contraint de changer son fusil d’épaule en faisant sortir Zoric pour Zekovic qui répondait immédiatement présent en inscrivant sept points en trois minutes pour réduire la marque au terme du premier quart (21-32).

. Étrangement absents au rebond ’les i joueurs de l’Aubance laissaient l’initiative aux Luçonnais qui, avec un taux de réussite frôlant la perfection, maintenaient leur avance. Maleyran et Rathieuville en fin de quart la réduisaient légèrement (37-43). Il fallait attendre la 24’pour voir Maleyran inscrire le premier primé Brissacois avec pour effet immédiat de redonner un dynamisme qui manquait cruellement à son équipe jusque-là.

Penuisic en réussissant deux lancers-francs donnait l’avantage aux siens (57-56) avant qu’El Kdhar ne fasse de même au buzzer (57-58). Sérieux et appliqués les joueurs de Laurent Hay reprenaient leurs distances (69-61) quand ceux de Christophe Henry bafouillaient leur basket. À 5’du terme et avec dix points de retard les Brissacois capitulaient face une équipe transfigurée qui l’emportait en toute logique (89-80). Le technicien Vendéen savourait cette victoire : « obtenue avec la manière et à neuf joueurs que je n’ai pas reconnus par rapport à notre pitoyable défaite de la semaine dernière. Ils avaient décidé de prendre les choses en main, ils ont réussi, maintenant il ne faut pas retomber dans nos travers. »

Son homologue Brissacois analysait la rencontre avec lucidité : « en étant aussi peu concerné en défense lors du premier acte, on ne pouvait guère espérer mieux, même .si on a tenté de réagir, mais de façon trop sporadique. »

BRISSAC - LUÇON : 89-80 (21-32, 16-11,20-15,23-31).

BRISSAC. Rathieuville 6, Maleyran 12, Penuisic 19, Macé 17, John, Devanne 9, Zekovic 7, Zoric 8, Vallois 2. Entraîneur : C. Henry.

LUÇON. Delourme 11, Barakaou 2, El Kdhar 19, Baikoua 3, Papiyon 13, Grimaud 2, Retkus 14, Kalvelis 8, Jeanville 17. Entraîneur : L. Hay.

Une prestation prometteuse

N2rvl. Pays des Olonnes Saint-Léonard Angers : 67-52 : Face aux dauphins, les Olonnais ont montré de belles valeurs.

« On a peut-être besoin d’être sous pression », commentait quelques minutes avant la rencontre Arnaud Tessier. Regrettable mais efficace comme le démontraient immédiatement les Vendéens qui optaient pour de la rigueur défensive couplée avec du rythme pour remonter le terrain et distribuer la balle ainsi que de l’adresse (Koffi) et/ou de l’engagement pour couronner le tout. Bref, tous les ingrédients de la victoire. Une détermination que les Angevins avaient probablement envisagée mais sans doute pas associée à une telle réussite. Avec seulement quatre longueurs d’avance à l’entrée du second quart (21-17), le clou devait prendre de la profondeur. Crédités rapidement de trois fautes M’Poyet Lazic n’avaient plus la même action et le même temps de jeu.

De quoi faire les affaires olonnaises d’autant que l’adresse primée ne quittait pas les mains de Tribodet (3 sur 5) au changement de camp. Jusqu’à présent Saint Léonard ne montrait rien et ne justifiait surtout pas sa place de dauphin. Cela ne pouvait que changer ! Si le POB ne changeait rien ni dans l’intention, ni dans sa traduction sur le terrain, les Angevins revenaient décidés à renouer avec leurs valeurs, qui leur offraient une seconde place. Le troisième quart était équilibré (15-15), mais cet écart persistant de neuf points ...

Insuffisant pour être sûr de l’emporter. Rigueur défensive, mobilité et adresse demeuraient le leitmotiv vendéen. Cette pression constante sur le porteur angevin perturbait réellement la Saint Léonard aux tirs approximatifs et en panne d’inspiration. Plus quinze à cinq minutes : 58-43. Jamais les dauphins des challandais n’avaient été en mesure de vaincre, et pour cause les Olonnais les en avaient tout simplement interdit l’idée même. L’espoir transpire toujours salle Beauséjour.

LES OLONNES - SAINT-LÉONARD ANGERS : 67-52 (21-17,15-10,15-15,16-10). Arbitres : MM Houmieux et Martin.

LES OLONNES. Tribodet 12, E, Mourier 7, Koffi 22, Frédéric 2, Bernage 2, Boulin 7, M.Boutry11, Mc Carver 4.

SAINT-LÉONARD ANGERS. M’Poy, Fellah 4, Lonzième 11, Crasnier, Bracq 7, Guirrou 3, Lazic 11, Racon 3, Licouri 7, Meignan 1.

Lamartine Tours - Pornic : 88-79

Pornic repart de Tours avec des regrets. Pendant trente-huit minutes, les joueurs de Lionel Ranson ont maîtrisé la rencontre avant de craquer totalement sur la fin. Lors du premier quart-temps, ils ont su emballer le match, ce que craignaient les Tourangeaux. Cepulis étant notamment adroit derrière la ligne des trois points. Cette adresse est devenue incroyable dans le second acte avec une série de quatre tirs longues distances : Blondet, Verdan et Cepulis (deux fois).

Cela face à une défense de zone impuissante de la part des locaux. Bien que dépassés en défense, ces derniers ont réussi à rester à hauteur en bénéficiant de la vitesse d’Allerme et la puissance de Morkeliunas. A la pause, l’écart n’était que de trois points (45-48).

Le troisième quart-temps a été beaucoup moins prolifique. Tour à tour, les. deux équipes n’ont pas marqué pendant plus de trois minutes ... Tout restait alors à taire dans les’ dix dernières minutes. Dans un premier temps, Coutin a géré l’avance des siens dans la raquette.

Avec six points de plus à deux minutes de la fin, l’affaire aurait dû être pliée. Mais Crapez a alors décidé de se réveiller en inscrivant deux trois points de suite ! Puis en assurant les lancers-francs derrière. De l’autre côté, les Pornicais ont fait n’importe quoi en attaque. Leur adresse avait disparu ... Et le PLLL a infligé un 13-0 aux visiteurs en guise de conclusion. Dont 10 points de Crapez.

LAMARTINE TOURS - PORNIC : 88-79 (24-25,21-23, 16-17, 27,14). Arbitres : Mme. Gourdon et M. Adam.

LAMARTINE TOURS. Morkeliunas 26, Crapez 21, Allerme 15, Battiston 8, Mauve 8. Laout 7 et Martin 3

PORNIC. Cepulis 22, Coutin16, Verdan 15, Ambrose 9, J. Vachin 8, Gomez 6 et Blondei3.

USV Ré - Challans : 66-79

Face à une formation non seulement forte sur le papier mais aussi sur le terrain, les Vendéens ne pouvaient que prendre ce déplacement très au sérieux. Et il le fallait comme en témoignait le second quart-temps empoché par les Charentais (14-10). Les liens y parvenaient en fermant bien hermétiquement l’accès à leur raquette. Et comme l’USV a plutôt l’habitude dans sa salle « ’très étroite » (dixit Freddy Massé) de scorer : « Plus de 100 face à Pornic et 84 contre Garonne », pas de droit au moindre relâchement pour les Challandais.

Du coup, le VCB accomplissait égaIement un gros match défensif, « certainement l’une de nos meilleures prestations », commentait encore Freddy Massé. Refusant trop souvent des shoots en première période, les Challandais se lâchaient littéralement en seconde avec en chefs d’orchestre Ringstrom et Chérasse (en pleine bourre en ce moment), Le premier inscrivait dix neuf points. Le second, dix-sept et au total vendéen, ce n’est pas moins de douze paniers primés qui trouvaient leur cible.

Les Vendéens contrôlaient totalement leur sujet à la reprise et remportaient les deux derniers quart-temps sans que les Charentais ne soient ridicules. « Je suis particulièrement satisfait de la prestation du groupe », puisque nous avions volontairement souhaité lever le pied durant la semaine sur les entraînements. Cette victoire se conjuguait parfaitement avec les défaites de Brissac face à Luçon et d’Angers aux Sables d’Olonne. L’écart se creuse. Les portes des play-offs sont désormais grandes ouvertes. Et ce n’est pas parce que la lanterne rouge se déplace à Challans samedi prochain, que le public de la salle Vrignaud ne doit pas voir pareille prestation.

USV RÉ - CHALLANS : 66-79 2.1-14,20-14,22-1B, 26-2Q).

Réagir à cet article - Levas - 9 février 2014