Présentation 18e journée

Un effectif très réduit pour les Luçonnais (OF du 9 février)

Luçon se déplace, samedi, à Brissac. Deux petits points séparent les deux formations qui luttent pour se maintenir.

Même battus, les Luçonnais viennent de réaliser, à Dax, une excellente prestation. A eux de trouver des solutions pour pallier les absences qui se prolongent. Laurent Hay, entraîneur : « Amadou Diagne a pris un mauvais coup, samedi dernier. Un coup volontaire ... Il ne jouera pas a Brissac, tout comme Jean-Philippe Koffi et Boudjema Yaïci. »

C’est donc a sept que les Luçonnais effectueront le déplacement. Sans doute trouveront-ils l’énergie et les stratégies défensives susceptibles d’enrayer les intentions des joueurs du Maine-et-Loire. Durablement ? Car c’est bien la que le bat blesse ... « En fin de match ; nous pêchons dans les rotations. » La partie sera d’autant plus difficile que Brissac (avant-dernier) éprouve un besoin urgent de gagner : « Ils vont abattre l’une de leurs dernières cartes pour se maintenir. »

Cette volonté de s’en sortir sera amplifiée par I’esprit revanchard qui habitera les Angevins. En effet, lors du match aller, Brissac avait trop rapidement abdiqué. « En valeur intrinsèque, ils valent beaucoup mieux que ce que nous en avions vu ce soir-là. » Leurs deux derniers résultats en attestent. Ainsi viennent ils d’inquiéter le Pays des Olonnes, dans sa salle, après avoir tenu la dragée haute au leader rochelais.

La 18e journée. Samedi (20 h) Saint-Clement-des-Baleines - Beyssac, Mont-de-Marsan - Carquefou, Brissac - Luçon, Pays des Olonnes - Hagetmau, Pornic - La Rochelle, Garonne - Pau, Toulouges - Dax.

SO du 11 février

Stop ou encore ?

UB LA ROCHELLE - PORNIC Les Rochelais veulent poursuivre leur bonne dynamique

Au fil des week-ends, l’Union Basket La Rochelle (UBLR) pose toujours un peu plus son empreinte sur la poule. C’est vrai, l’UBLR ne propose pas le jeu le plus flamboyant qui soit, mais ce dernier est d’une terrible efficacité. Garonne, qui était arrivé en bombant le torse, est repartie tête basse. « On n’est pas là pour faire du basket champagne », prévient, depuis le début du championnat, Grégory Thiélin, le coach rochelais.

Les joueurs de la cité portuaire sont allés chercher beaucoup de leurs succès à l’arrachée. « C’est l’une de nos caractéristiques. Cette volonté de ne rien lâcher, de se faire mal pour aller chercher un match », explique Anthony Penuisic. Les chiffres ne mentent pas. En championnat et ce depuis la mi-novembre, les Maritimes sont boulimiques de victoires (9 au total). La marque de fabrique de l’UBLR : marquer son adversaire, avant de le faire céder. « C’est notre marque de fabrique, défendre et souffrir ensemble. » Mais si les partenaires de Diamory Sylla en sont là, c’est d’abord parce qu’ils sont exigeants avec eux-mêmes.

Le retour de Dahbi

Pourtant, l’effectif rochelais, qui retrouvera ce soir Jawad Dahbi, n’est pas surhumain. Greg Thiélin attend, lui, la trêve dans quinze jours. Le froid ambiant commence à user les organismes. « Ce n’est pas de la fatigue, corrige t-il. C’est plutôt de la lassitude par rapport aux efforts répétés et intensifs. » Comme l’on dit dans le jargon, les Rochelais « s’envoient », que ce soit aux entraînements ou en matchs. Thiélin confirme preuve à l’appui : « Cette semaine, j’ai diminué la longueur des séances mais on en a néanmoins gardé la dureté ». Le coach rochelais a un objectif précis en tête. « Les play-offs, on a de grandes chances d’y être. Ma volonté, c’est d’amener le groupe dans son ensemble vers les phases finales, sans bobos. »

Avant de songer au mois de mai, Thiélin pense à Pornic. « C’est une équipe qui joue sa survie en N2 et qui possède, sans mentir, un effectif de qualité. Leur jeu est assez atypique car ils shootent énormément à 3 points et leur secteur intérieur peut aussi prendre des tirs lointains. » En mode rouleau compresseur depuis plusieurs mois, les Maritimes se voient proposer une nouvelle étape à leur ascension. Mais les Rochelais, qui ont faim de défis, sont très loin d’être rassasiés.

BBM à huis clos sur l’Ile de Ré

SAINT-CLEMENT-DES-BALEINES - BBM Périlleux voyage chez le dauphin de la poule

L’affaire s’annonce compliquée, ce soir, dans l’Ile de Ré où le BBM affronte l’équipe locale à huis clos. Une situation inédite pour les hommes de Christian Ortéga, conséquence d’une suspension pour injures racistes proférées par le public local à l’encontre d’un élément de l’équipe de Mont-de-Marsan lors d’un déplacement des Landais en Charente-Maritime. (1)

Une situation que l’on pourrait qualifier de cocasse, si ce n’était la lamentable absurdité des faits ayant entraîné la suspension de la salle rétaise. A priori, cette situation pourrait niveler les chances, puisque le BBM officiera en l’absence d’un public forcément hostile, quoiqu’il s’agisse quand même de relativiser l’action des supporters sur un match. En face, il y aura bien une dizaine d’hommes prêts à en découdre, et non des moindres ! Ce soir, en effet, l’adversaire est de taille, puisqu’il est deuxième au classement, juste dans le sillage de ses voisins Rochelais, preuve en tous cas irréfutable que le basket est une affaire qui marche plutôt bien sur le littoral charentais.

Du lourd en face

La difficulté majeure des équipiers de Loïc Firmin risque de résider dans le fait que les Rétais touchent pratiquement au but, celui de leur participation aux futurs play-off et qu’il leur faut dans cette optique ne se louper sous aucun prétexte. Les locaux vont de plus se souvenir de leur capitulation au match aller dans la salle de Beaupuy (79-71), non sans avoir fourni une prestation de qualité. Amet, M’Boup, Slattery avaient été ce soir- là des marqueurs en verve et c’est bien à tous ceux-là, sans oublier l’ex-Rochelais Houinsou, que le BBM va devoir faire face ce soir. Battus sans avoir nullement démérité contre Mont-de-Marsan, les hommes du président Ducos ont une revanche à prendre sur le sort. Ce soir n’est sûrement pas le meilleur endroit pour assurer la réhabilitation quoiqu’ils aient déjà démontré qu’ils pouvaient être forts partout. Alors, pourquoi pas ?

(1) Le match est à huis clos

Le 7 novembre dernier, lors de la victoire sur Mont-de-Marsan (97-57), un joueur landais a été victime d’insultes racistes de la part d’un spectateur de la salle du Godinand. Outre une amende de 650 euros, la Fédération a condamné l’USV Ré Basket à jouer un match à huis clos et deux autres avec sursis. « La sanction est lourde pour le club et les joueurs, mais nous l’acceptons, dit Souleymane Coulibaly. Ce sera une ambiance comme lors d’un entraînement. »

Réagir à cet article - Levas - 11 février 2012