Première journée
Moins facile que supposé pour Challans (OF du 22 09 13)
N2M. Challans - Luçon : 74-64. Sans surprise Challans s’est imposé, mais a dû faire face à une belle opposition.
En appelant sur le parquet son cinq ... Très majeur (Niveau N1- ProB), Freddy Massé souhaitait que ne-plane aucun doute. Et pourtant, les Luçonnais n’avaient pas l’intention de regarder jouer le grand favori de la poule B sans en contester l’autorité. C’est ainsi que durant le premier quart, le LBC parvenait à faire jeu égal avec les Challandais mais en y mettant les mains, tout comme dans la séquence suivante. Un constat qui n’était pas sans incidences sur la marque puisqu’à la pause (41-32), le VCB avait inscrit treize points de réparation. Mais c’est aussi parce que les hommes de Laurent Hay étaient en retard sur le ballon et son porteur qu’ils opéraient de la sorte. Et puis, les rebonds ne leur étaient pas favorables non plus : Simmons (Bahamas) imposait sa masse athlétique et sa détermination à Kalvélis dont l’entraîneur luçonnais aimerait qu’il s’inspire. Mais il y avait aussi côté challandais un certain Ringstrom dont le shoot, certes peu académique, n’en était pas moins efficace (14 points à la pause).
Pas de quoi impressionner cependant El Kdhar, discret durant la phase de préparation, beaucoup plus présent hier avec de nombreux points dont trois paniers primés. Rythme, puissance, rapidité, adresse, tout pesait en faveur des hommes de Freddy Massé, Rafraîchis, les Luçonnais se ruaient de nouveau à l’assaut du cercle challandais et donnaient du volume et de la mobilité à leur défense. L’entraîneur challandais s’obligeait à un temps-mort (22’ : 41-37). Une situation qui perdurait dans la séquence de reprise jusqu’au retour de Simmons et après que Geay ait débloqué le compteur challandais. Mais c’est surtout ce cinq ... Très majeur qui venait de rétablir l’ordre hiérarchique en refermant hermétiquement l’accès au cercle. Le LBC ne lâchait rien et d’au-delà des 6,75 m fondait sur le VCB (37’ : 63-57 ; 39’ : 67-62). A l’intention luçonnaise respectable et très honorable (20-17 pour Luçon dans te dernier quart), Challans opposait toutes ses armes. Le championnat luçonnais peut débuter avec optimisme, celui de Challans se poursuivre en première classe.
CHALLANS- LUÇON : 74-64 (22-18,19-14,16.-12,17-20). Arbitres : MM Martien et Chérel.
CHALLANS : Zapha 6, Geay 13, Toto N’Koté 16, Ramphort 8, Ringstrorn 18, Gouacide 2, Simmons 11, Monceau.
LUÇON : Delourme 2, Barakaou 2, El Kdhar 18, Baikoua 8, Papiyon 3, Grimaud 12, Retkus, Kalvelis 7, Jeanville 12.
Les réactions
Dominique Mathieu (dirigeant luçonnais) : « Les résultats de la soirée laissent entrevoir un championnat dur. Ce soir nous ne .sornrnes pas ridicules. Challans devra sans doute progresser pour ne pas être trop inquiété et par personne. Pornic que l’on donnait comme une formation de haut de tableau s’est fait laminer par Brissac et le POB s’est imposé à Hagetmau. On fait un bon match en pouvant regretter que Retkus manque de basket et d’intégration en n’étant arrivé que cette semaine. Par ’contre, Jeanville pourra être utilisé en poste 3 de façon précieuse. »
Aurélien Toto N’Koté (joueur challandais). « Nous n’avons à craindre qu’une seule chose, ou plutôt les seules personnes que nous devons craindre c’est nous-mêmes. Nous le constatons ce soir. Si nous sommes présents sur les rotations défensives, Jeanville ne met pas cette succession de paniers à trois points qui les, font revenir sur nous. Il faut que nous corrigions rapidement ces erreurs. Et puis, à notre corps défendant, Tony (Rarnphort) sera plus affûté dans quelque temps. »
Pas de frayeurs, mais peut-être déjà un reflet (OF du 23 09 13)
Challans - Luçon : 74-64.
Pour d’aucuns challandais, l’écart final aurait pu être plus significatif. Nécessité de patience, hiérarchie contestable, cette ouverture fut riche d’enseignements, y compris loin de la salle Michel-Vrignaud.
Aurélien Toto N’Koté le soulignait à chaud. La véritable frayeur vendéenne sera certainement viscérale, en tout cas interne : « Les seules personnes que nous devons craindre c’est nous-mêmes ». Certes, Freddy Massé le disait : « Nous n’avons pu effectuer qu’un seul et unique entraînement au grand complet, c’était jeudi ». Il y aurait donc de la place pour l’amélioration, ce que Tony Ramphort confirmait : « A +14, nous n’avons pas su tuer le match Comme nous devions être capables de le faire. Je mettrais cette incapacité au compte de l’ouverture du championnat. À domicile et>dans un contexte de derby. Personnellement je reviens tout doucement. Il faut que mes nouveaux coéquipiers apprennent à me connaître dans mon jeu. L’enseignement que je tire• de ce premier match, c’est que tous les adversaires qui viendront ici se déplaceront sans aucune pression, une victoire à et sur Challans sera toujours un bonus dans leur tableau de marche. Tous les quinze jours nous devrons nous en souvenir ».
Luçon amer
Laurent Hay le confirmait avec une véritable amertume dans la voix : « Ce soir, nous pouvions battre Challans. Je ne suis donc pas satisfait. Challans était fébrile par moments, notamment dans le dernier quart-temps. Sur l’ensemble du match nous leur offrons trop de lancers-francs, trop de rebonds. Et côté lancers-francs de notre côté et en N2 on doit être capables d’en mettre trois sur quatre. En jouant Challans les yeux dans les yeux, j’ai senti que nous possédions le potentiel. En nous remettant tout de suite en cause, nous sommes capables de battre Dax, samedi soir, chez nous ».
Carton rouge
Sur l’aspect crainte, frayeurs, appréhension, tout en confortant l’opinion de ses joueurs, l’entraîneur challandais précisait : « J’ai recruté des éléments expérimentés qui sont totalement capables de gérer la venue sans pression de tous nos adversaires et de faire beaucoup mieux que ce soir, même si on s’apercevra que nous adversaires auront ici une réussite supérieure à l’habitude », En aparté et sur le plan de I ‘appréhension, Freddy Massé jugeait l’attitude inadmissible du public à l’encontre de Nils Gouacide : « Comment un joueur peut-il gagner en confiance lorsqu’il est sifflé avant même d’avoir le ballon entre les mains ? Nils n’est ni Martins, ni Lavar. Il est lui avec son style, et son gabarit ».
UDG 70 - GARONNE 63
Lieu : Gamarde. Spectateurs : 300 environ. Arbitres : MM Lamarque et Brethes.
Mi-temps:28-33.score par quart-temps:19-9,12-24,19-13,23-17)
UDG : 26 tirs réussis sur 59 tentés dont 4 sur 18 à 3 pts. 14 lancers sur 19. 21 fautes dont 1 antisportive (Gouin 14ème).
Les marqueurs : Entamène -, Diagne 20, Mansanné 3, Crabos 14, Guirlé 1, Senghor 8, Gouin 4, Scroffernecher 7, Ganmavo 11, Drayton 2.
GAB : 23 tirs réussis sur 61 tentés dont 4 sur 18 à 3 pts. 13 lancers sur 19. 21 fautes personnelles.1 joueur éliminé (Diouf 38ème).
Les marqueurs : Dogum 12, Darrigand 8, Steiner 5, Laulan -, Blanchot 14, Diouf 10, N’Daye 4, Traoré 10, Caille -, Bakowski (n’a pas joué).
Ca fait plaisir d’être dans ce groupe avec un état d’esprit différent de l’an passé. Il y a encore bien sur beaucoup de chose à régler mais il faut qu’on continue dans cette voie déclara sitôt la rencontre terminée Amadou Diagné stratosphérique ce samedi soir lui qui avec ses 20 points accompagnés de 12 rebonds et 4 contres fût l’un des artisans majeur du succès Landais.
Installé dans le cinq de départ en compagnie de Guirlé, Entamène, Senghor et Scroffernecher, le longiligne intérieur Udégéiste inscrivait les 6 premiers points de la rencontre (6-0,3ème) avant que Blanchot et Traoré ne parviennent un tant soit peu a desserrer l’étreinte des locaux. Diagné poursuivait son travail de sape garnissant amplement son escarcelle en points et rebonds sans oublier ses coéquipiers qui défendaient leur camp comme des affamés. Dax-Gamarde virait le plus logiquement du monde en tête après 10 premières minutes bien maitrisées (16-9).Cependant le GAB, régulièrement cité comme un sérieux prétendant à l’une des 2 premières places se reprit rapidement et commença par imposer son tempo à la rencontre. En 4 minutes, les Lot-et-Garonnais égalisaient sous les ailes d’un excellent blanchot (19-19,14ème) et bien relayé par ses comparses Diouf et Dogum prenaient les commandes au tableau d’affichage quelques secondes plus tard (19-23).Darrigand de loin creusait encore un peu plus l’écart (25-33) avant que Scroffernecher sur le buzzer ne réussisse un 2+1 bienvenue (28-33).le coach nous a remobilisé à la mi-temps renseigne Diagné- mettant l’accent sur nos trop nombreuses pertes de balles dont 3 de ma part sur des fautes d’inattention. On est reparti sur de bonnes bases un peu comme le début de notre préparation ou il ne faut pas tricher, défendre dur pour continuer à progresser dans le jeu même si ce n’est pas évident. Rapidement, ses bonnes intentions se concrétisent sur le terrain ou l’UDG refait son retard sous l’impulsion de J.C.Crabos et Steven Ganmavo adroit dans le petit périmètre peine rentré en jeu ,Mansanné y va de son tir primé permettant aux locaux d’aborder en tête l’ultime période (47-46,30ème) avant une nouvelle banderille de Gouin et l’abattage de Senghor tant défensivement qu’offensivement (59-50,36ème).L’UDG tient le bon bout d’autant qu’il amplifie encore son avance (66-53) avant un baroud d’honneur des visiteurs-Steiner en particulier- qui réduiront ainsi l’addition.
Amadou Diagné : Coach Maucouvert me répète sans cesse de jouer mon basket, de ne pas me cantonner à un rôle uniquement défensif. J’ai pris ma chance en attaque en utilisant mes capacités tout en sachant que mon adversaire direct serait gêné par ma mobilité. Maintenant, place à Luçon ou j’ai évolué avant d’arriver ici. On va essayer de ramener une victoire de l’extérieur, chose qu’on n’a jamais connue l’année dernière. Et comme souvent, tout passera par la défense.
BB Marmande 65 - Pau Nord Est 69(Sud-Ouest du 23 09 13)
LIEU Marmande (gymnase La Gravette). SPECTATEURS 450 environ. ARBITRES Mme Fizailne et M. Guede. QUARTS-TEMPS 14-27/14-15/26-10/11-17. MI-TEMPS 28-42.
BB MARMANDE 6 tirs à 3 points sur 24 ; 12 tirs à 2 points sur 27 ; 23 lancers francs sur 40. 31 fautes personnelles, 2 joueurs sortis pour 5 fautes, Radjouki (34e) et Duzan (38e).
Les marqueurs : Dos Santos (15), Salvis (15), Trohel (11), Radjouki (9), Pinasseau (7), Killeen (5), Duzan (2), Gana (1), Rigelo (-), Mauline (-).
PAU NORD EST 2 8 tirs à 3 points sur 29 ; 12 tirs à 2 points sur 22 ; 21 lancers francs sur 29. 32 fautes personnelles, 1 joueur sorti pour 5 fautes, Renaud (38e).
Les marqueurs : Turpin (23), Pinault (14), Rachou (8), Renaud (8), Cape (7), Couzigou (4), Cavaliere (3), Seguela (2), Ilardia (-), Izuel (-)
Le public venu nombreux à la salle de La Gravette a pu découvrir le vrai visage de son équipe, qui n’a rien de comparable avec la précédente. Dès le coup d’envoi donné par le maire de Marmande, la jeune formation paloise a rapidement étouffé le cinq de départ composé par Laurent Mopsus qui faisait, lui aussi, ses premiers pas au BBM.
Rachou inaugurait le tableau. Avec son partenaire Pinault, ils cumulaient déjà 11 points contre seulement trois des locaux, glanés sur une belle percée de Trohel et un seul lancer de Radjouki. Le coach local sollicitait déjà un temps mort à la 4e minute pour recadrer son dispositif. Cette interruption n’apportait pas l’effet attendu ; c’est au contraire l’international espoir Turpin et un nouveau primé de Pinault qui ajoutaient cinq unités, alors que Pinasseau ne rendait qu’un seul lancer franc (4-16 à la 5e minute). L’entrée en jeu de Renaud et une défense au pressing des Béarnais ne rassuraient pas le public. Le capitaine Dos Santos sonnait la révolte et réussissait à deux reprises à trois points. C’était bel et bien le début de la réaction des bleus qui misaient sur une défense renforcée (10-27 à la 8e minute).
Au cours de cette deuxième période, les Marmandais insistaient pour éviter une nouvelle avalanche de points de la part de joueurs au jeu fluide et bien rythmé, dont celui de Couzigou (lui-même marmandais et formé au BBM). Les locaux se rapprochaient mais les fautes et les nombreux échecs aux lancers francs les rendaient encore vulnérables, troisième faute de Killeen qui devait rejoindre le banc et 11e tir de réparation perdu ! (27-35 à la 17e minute). Une nouvelle poussée d’adrénaline de Turpin (10 points en deux minutes) renvoyait à nouveau les Marmandais dans les difficultés (28-42 à la pause).
Un réveil trop tardif
À la reprise, Trohel, Pinasseau, Dos Santos et leurs partenaires sauvaient ce qu’ils pouvaient et les deux intérieurs des noir et rouge subissaient leur quatrième faute, chacun dans la 23e minute. Une opportunité nouvelle qu’exploitaient les bleus qui revenaient à trois unités seulement (44-47 à la 25e minute). Au prix d’une défense de fer, la jonction survenait à la 27e minute (50-50). Salvis et Dos Santos alignaient trois tirs à 6,75 m. Trois rebonds collectés par Killeen étaient bonifiés par deux offensives de Salvis et Duzan (54-50 à la 29e minute, puis 54-52). Ce dernier score n’allait pas évoluer durant trois minutes. Un seul tir de Pinasseau, arraché à la défense visiteuse, assorti d’un lancer franc, accentuait l’avantage local (57-52). Emporté par sa fougue, l’intérieur marmandais devait sortir sur blessure (adducteurs touchés ?). Les locaux devaient aussi se passer de l’immense Radjouki (5e faute). À partir de là, le tableau restait figé à 57 durant sept longues minutes. Comble de malchance, un tir réussi de Killeen était inscrit puis retiré au milieu du vacarme, de l’indécision, ce qui mettait les deux emblématiques coaches au centre de contestations houleuses. La 34e minute de jeu remettait les Palois dans l’axe : Turpin, Cape et Pinault (encore) inscrivaient sept points qui redonnaient la « pole » aux visiteurs (57-61 à la 34e, puis 57-65 à la 38e). Les réservistes palois venaient de prendre une option sur le résultat final. Killeen, peu exploité jusqu’alors, trouvait la mire et redonnait un espoir encore possible à 11 secondes de la sirène (64-66).
Jean-Pierre Chagné
P3L Tours - Stade Montois : 70-67
En démarrant bien à domicile, les Tourangeaux se sont enlevés un peu de pression avant d’aller à Pau.
Sur tous les visages, il y avait de l’impatience avant, de la détermination pendant et un plaisir non dissimulé après. Public comme joueurs, le P3L avait hâte de retrouver la Nationale 2, et cette énergie débordante constitue l’un des éléments de compréhension d’une entrée en matière réussie. Face à Mont-de-Marsan (70-67), il y a eu des imperfections et des périodes de creux, à l’image de ces deux derniers quart-temps laissés à l’adversaire, de ces dix dernières minutes à 12 points en attaque.
" Moins de pression " à Pau
Mais l’essentiel était peut-être ailleurs, dans ce surplus de motivation ressenti sur le parquet. « C’est plus facile de travailler avec une victoire, soufflait Sébastien Duval après coup. Il faut vite se pencher sur ce qui n’a pas été, savoir ce sur quoi on n’a pas été performants. » Les manques de son équipe, le technicien tourangeau semble les avoir vite ciblés sur ce match. « De l’inattention au rebond, surtout défensivement. » Vrai que le P3L a pêché principalement dans son domaine, laissant régulièrement des possessions supplémentaires ou des paniers faciles au Stade Montois. En attendant, Allerme et ses coéquipiers se sont rassurés dans leur salle. Avant d’aller défier la réserve de Pau, prétendante au haut de tableau, c’est une bonne façon de ne pas prendre le risque d’un début de saison galère. « Ce sera un match que l’on abordera avec moins de pression, et c’est d’autant plus vrai après cette première victoire. » En Aquitaine, la raquette tourangelle pourra davantage se situer.
Samedi soir, la première sortie du duo Baykam - Morkeliunas a été convaincante. 31 points à eux deux, des paniers importants et un potentiel évident. « Sylvain (Baykam), on connaît ses qualités et on sent qu’il a vraiment à cœur de renouer avec cette N2 qu’il a déjà connue, dit Duval. Morkeliunas, lui, a eu une entrée en matière compliquée, avec peu de réussite. Mais il s’est lâché par la suite. Il ne faut pas tirer des conclusions hâtives à ce sujet. Il y aura des équipes avec beaucoup plus de taille dans la raquette, on pourra vraiment en dire plus à ce moment-là. »
Mont-de-Marsan était en effet venu sans son Américain Brown, que l’on pourrait ne jamais revoir, et cela s’est ressenti. Le P3L n’a pas eu tort de s’engouffrer dans la brèche. Mais offensivement, le secteur extérieur sera sans doute davantage mis à contribution dans les semaines qui viennent. Premier élément de réponse samedi prochain en déplacement. La fiche
Quart temps : 20-14, 16-12, 22-25, 12-16. Arbitres : MM. Maarawi et Bourjault.
PLLL Tours : Baykam 16, Battiston 9, Allerme 2, Morkeliunas 15, Sulpice 4, Laout 7, Mauve 10, Ladine 2, Martin 5, Haïda. Entr. : Sébastien Duval.
Stade Montois : Valverde 7, Dunoguier, Sayah 11, Tajan 16, Joie 2, Ruop, Daudignon, Mas 12, Samaké 11, Fernandez 8. Entr. : Philippe Carrère. Gaëtan Briard
Brissac - Pornic : 92-46
9-0 après 4’de jeu et le meneur adverse, Ambrose auteur de deux fautes, la partie ne pouvait mieux commencer pour les locaux. Asphyxiés par la vitesse des attaques Brissacoises, les Pornicais s’en remettaient à un Monrose trop individualiste pour tenter d’arrêter l’hémorragie. 24-12 à l’issue du premier quart, les joueurs de Maleyran exerçaient une défense qui laissait ceux de Jérôme Vachin fébriles. Pour preuve, une faute technique d’Anthony Vachin était exploitée au mieux par Rathieuville pour donner vingt et un points d’avance aux joueurs de l’Aubance (40-19) à 3’de la pause, sifflée sur un score éloquent et justifié par une domination Brissacoise sans partage (48-27). Zoric, transfiguré faisait la loi dans la raquette et se montrait adroit à la finition pour conforter le matelas de 27 points (58-31). Christophe Henry multipliait les changements pour reposer ses cadres, sans que celà n’altère la qualité du jeu.
À l’issue du 3e quart, le score (64-42) ne laissait guère de suspens pour les dix dernières minutes que les Brissacois s’évertuaient à jouer avec l’horloge et avec un excellent taux de réussite pour l’emporter de 46 points, ne laissant que 4 points à des Pornicais étrangement absents sur la période. Un match gagné facilement, mais il faudra attendre avant de tirer les conclusions d’une rencontre où la différence de niveau entre les deux équipes était trop flagrante. Pour Maxime Verdan qui foulait un parquet qu’il connaît bien avec ses nouveaux coéquipiers Pornicais cet écart se justifie par : « le manque de préparation de son équipe qui n’a pas joué sur sa valeur, handicapée par trop d’absences ces dernières semaines. »
Anthony Penuisic, le nouveau guerrier Brlssacois, auteur d’un grand match. savourait cette victoire : « acquise dans une superbe ambiance avec une équipe ou chacun est à sa place et où la mayonnaise prend et nous conforte dans l’idée que l’on va faire une belle saison. »
Brissac - Pornic : 92-46 (24-12, 24-15, 16-15, 28-4).
BRISSAC : Rathieuville (13), Maleyran (8), Penuisic (14), Gilbert (4), Macé (14), Devanne (6), Zekovic (3), Zoric (21), Vallois (9). Ent : Christophe Henry.
PORNIC :’Gomez (6), Ambrose (11), Montout (3), Verdan (7), Coutin (4), Blondet (2), A Vachin (4). J Vachin, Monpounga (9) ; Ent ; .Lionel Ranson.
Hagetmau-Doazit - Pays-des-Olonnes : 62-67
Les Olonnais réussissent une entame solide et efficace (0-4, 2’). Les Landais reviennent dans la partie assez rapidement (4-4,3’). Profitant de tirs ouverts manqués par les Vendéens, Pays-des-Olonnes réussit à nouveau un mini-break (6-10, 6’), mais les locaux recollent encore au score (10-10,6’). Les partenaires de Boutry maîtrisent leur sujet et grâce à l’avantage de taille des joueurs extérieurs conduisent le leu (12-16). Quelques pertes de balles permettent aux Landais .de demeurer dans le tempo au premier repos (17-18,10’). Les Olonnais reprennent parfaitement le jeu (17-20) mais ne peuvent empêcher les locaux de revenir à égalité (20-20, 12’). Dès lors, les deux formations vont livrer un super mano à mano durant de longues minutes. Les Vendéens sont toutefois en tête, les Landais ne pouvant au mieux égaliser (33-33, 18’). Pour la première fois de la rencontre, les locaux réussissent à mener d’un panier (35-33, J8’). Les Olonnais bénéficient de 4 rebonds offensifs sans pouvoir inscrire le panier égalisateur. Au contraire, les Landais en convertissent un sur du jeu rapide (37-33, 19’). Les protégés de Cartier redressent bien la barre avant le repos (37-35).
Les Vendéens reviennent sur le parquet avec dès intentions offensives indéniables et signent un 2-7 qui les relance bien dans la rencontre (39-42, 22’). La défense vendéenne connaît alors quelques difficultés et redonne des couleurs aux landais (43-42,24’). L’intensité défensive monte de plusieurs crans. Les Olonnais se retrouvent et dans la difficulté gèrent bien cette situation (43-49, 28’). Les défenses ont largement pris le pas sur les attaques. Pratiquement les tirs. ouverts n’apparaissent plus sous les deux panneaux. Plus solides, les Vendéens ne craquant pas sous la pression des Landais. Les partenaires de Boutry remportent ce 3e quart-temps pauvre au tableau d’affichage 10-15 et s’installent en tête (47-50, 30’). Le quart-temps de vérité va offrir un débat intense ou la pression va générer des erreurs ( :)t de la maladresse. Les locaux prennent le score (52-51, 32’) mais les Vendéens ne lâchent absolument rien (57-57, 3n. En fait, ce sera la dernière égalité de cette rencontre. Les Olonnais prennent l’avantage (60-61 ; 38’). Les partenaires de Boutry gagnent la bataille des lancers francs pour emporter un précieux succès pour la suite de la saison (62-67).
HAGETMAU-DOAZIT - PAYS-DE$-OLONNES : 62-67 (17-18, 20-17, 10-15, 15-17). Arbitres : MM. Fanz et Lesquide.
Pays-des-Olonnes : Pocukonis 13, E. Mourier 10, Boutry 13, Mac Carver 6, Koffi 12, Bernage 7, Boulin 4, Tribodet 2, Frédéric, K. Mourier.
Hagetmau-Doazit : Bayle 8, Dossarps 2, Benoit 11, Bruyères 7, Jardry 10, Rivotta 7, Lottin 14, Laffitte 3, Dasse.