Ouest-France du 18 décembre 2013 - Laurent Hay raconté par ses proches

Laurent Hay raconté par ses proches

Coach de Luçon, Laurent Hay est une figure du basket vendéen. Son nom évoque respect et réussite dans un contexte difficile. Qui est-il vraiment ? Nous avons demandé à ses proches de nous parler de lui.

Jacques (son papa, 76 ans) : « Passionné, c’est le mot qui résume le mieux Laurent. Lorsque j’étais instituteur, j’avais installé un panneau de basket dans la cour de l’école. Laurent et ses frères (il en a 3 et une sœur, tous basketteurs N.o.L.R.) ont été contaminés. Je pense très sincèrement qu’il est techniquement très pointu. Sans doute le plus de tous mes enfants. Ce qu’il a fait en tant . qu’entraîneur plus qu’en tant que joueur est formidable. C’est un travailleur qui passe son temps à parler, à regarder, à lire, à téléphoner ... baket. Je suis très fier de lui. »

Arlette (sa maman, 74 ans) : « C’est un garçon sérieux et travailleur. C’est un homme doux et gentil comme l’ont été ses frères et sœur. Mais il a été difficile à élever. Non ! Pas en terme d’éducation. Il ne pesait que 2kg à sa naissance, À l’époque, il n’y avait pas de couveuse et autres appareils. Il a demandé beaucoup d’attention : »

« Le préféré des parents »

Christophe (son frère jumeau, 49 ans) : « Oui il était plus petit. Papa a raison : c’est un passionné. Je ne sais pas ce qu’il aurait fait sans le basket. Il a rapidement troqué sa casquette de joueur, bien qu’il ait contribué à la montée de Bressuire en Nationale, pour celle de coach. Il l’a fait parce qu’il est un meneur d’hommes et qu’il aime emmener un groupe vers un objectif partagé. Il a connu plusieurs clubs et à chaque fois, y est resté plus longtemps que l’habitude. C’est une preuve des qualités qu’on lui reconnaît partout où il est passé. C’est un homme rigoureux, droit et bosseur. Avec Laurent, pendant toute notre enfance, on ne s’est pas quitté. C’est un mec bien. »

Mickaël (son frère cadet, 39 ans) : « Je pense qu’il aurait pu rester dans le monde professionnel. Il l’est toujours. La façon dont il prépare ses entraînements, analyse les matches, prépare .Ies suivants : tout cela sent la rigueur, le travail, la passion. Je ne sais pas si mes parents vous l’ont dit, mais mes frères et ma sœur, pensons qu’il est le préféré ... Gamin, j’étais toujours dans ses pattes et celles de Christophe puisque nous avons dix ans d’écart. »

Valentin (son fils, 15 ans) : « Mon père m’a appris la rigueur et le mot travail. C’est un exemple même si je . ne joue plus au basket. »

Eva (sa compagne) : « J’en suis amoureuse. J’aime tout en lui. En l’épousant, j’ai aussi accepté sa maîtresse : le basket-ball. Il peut rentrer à 3 heures du matin d’un match et me parler de victoire comme passer le reste de la nuit à comprendre pourquoi ils ont perdu. Il a une telle façon de .parler de cette passion qu’il n’en est jamais lassant... Mais Laurent sait parfaitement scinder les choses et très rapidement. Je suis une femme heureuse. Il est très attentionné et sait me surprendre. C’est un homme à l’écoute et pudique qui ne montre pas facilement ses sentiments. Doux et gentil, vous a dit sa maman. Oui, c’est exactement çà ! Cet article lui fera énormément plaisir. J’en suis déjà fier pour lui et heureuse. Mais ça je vous l’ai aussi déjà dit. Laurent, nous t’aimons. »

Laurent Hay n’a pas été informé de la parution de ce papier. Ses proches ont accepté de s’exprimer sans lui en parler.

(Ouest-France du 18 décembre 2013)

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