Les autres matches de la 9° journée !

Une victoire précieuse pour l’Union

Carquefou-Sainte Luce – Auch : 73-63.

A plus 22 dans le 3° quart, l’Union a ensuite fléchi, mais empoche des points précieux.

Marquer des points au classement et retrouver la confiance. Les joueurs de Carquefou-Sainte-Luce avaient deux bonnes raisons de s’imposer, chez eux, face à une équipe gersoise redoutable hors de ses bases. Ils ont rempli leur contrat après une entame qui laissa quand même planer des doutes quant à l’issue de la rencontre (4-10 à la 46). Les banlieusards nantais, quelque peu débordés, eurent toutefois le bon réflexe de. Resserrer les boulons en défense. Ce qui leur sauva sans doute la mise. De l’avis même de Cyrille Kériquel. « On a fait un match solide, surtout en défense. En sachant couper leur jeu rapide. Notamment en seconde période. »

Cette rigueur commença à porter ses fruits dans le deuxième quart-temps, Retkus permettant à son équipe de prendre 9 longueurs d’avance (29-20, 16’), alors que les Auscitains se montraient bien maladroits (3 tirs sur 17). Mais c’est dans le troisième que le collectif de l’Union allait faire la différence. En infligeant un 16-6 en l’espace de cinq minutes à des Gersois pris de vitesse et déboussolés par l’agressivité de leurs adversaires (15 pertes de balle en deuxième mi-temps). Sous l’impulsion d’un Mercier revenu à son meilleur niveau, I :écart gonfla à 22 points (58-36, 27’). L’affaire semblait pliée.

Et puis, baisse de régime ! « On a joué comme une équipe qui doutait », regrettera l’entraîneur de l’Union. Les Auscitains en profitèrent pour grignoter leur retard et se faire menaçants (53-63, 35’). Pour accumuler ensuite les maladresses et les mauvais choix. Ce qui fit le bonheur des Carquefolio-Lucéens, suffisamment lucides pour se rassurer et remporter un succès précieux pour l’avenir.

CARQUEFOU-SAINTE-LUCE - AUCH : 73-63 (20-17,15-11,24-14,14-21). Arbitres : MM. Kainuku et Humeau.

CARQUEFOU-SAINTE-LUCE : Mercier (20), Mukendi (13), Jean-Pierre (13), Retkus (12), Priou (10), Situtala (3), Gavrel (2).

AUCH : Hué (17), Naval (11), Edde (8), Salles (7), Leuly (6), Chaleat (4), Pelos (4), Bataille (4).

Auch rentre bredouille

L’ABC, dans le doute, a échoué à récupérer les points perdus la semaine dernière à domicile.

Jean-Marie Pajot avait annoncé : « Nous n’allons pas faire 500 km pour rien. » Et bien si, finalement. Car si les Auscitains étaient venus avec des ambitions dans la banlieue nantaise, et notamment celle de récupérer les points abandonnés la semaine dernière à domicile contre Hagetmau-Doazit, ils ont été renvoyés à leurs chères études samedi soir. Les banlieusards nantais, mal en point au classement, se devaient de réagir. Ils l’ont fait. Après une entame peu favorable (4-10 à la 4e), ils trouvèrent la parade pour étouffer leurs adversaires. Une agressivité défensive qui s’avéra déterminante, puisque après avoir inversé la tendance dans le deuxième quart-temps (29-20 à la 16e), dans le suivant, ils laissèrent littéralement sur place (58-36 à la 27e) des Gersois totalement déboussolés, Hué étant le seul à surnager.

Manque d’adresse

« C’est vrai qu’on explose à ce moment-là, mais c’est en première période qu’on perd le match, estimera Jean-Marie Pajot. On commence à douter et on manque d’adresse. » Ses joueurs eurent pourtant une belle réaction dans le dernier acte. Profitant d’une baisse de régime de leurs adversaires, ils revinrent à 10 points à cinq minutes de la fin (53-63), grâce à Salles et Naval. « On perd malheureusement trop de ballons en fin de match et ça casse notre rythme. C’est dommage car il y avait la place de passer. »

Cognac, actions en hausse

Vainqueurs, les Cognaçais ont confirmé leurs ambitions.

Pour mesurer l’importance et la popularité grandissante d’une bonne équipe de basket-ball de N2M, il suffit d’assister à un match des joueurs de la Cité des eaux vives. C’est la cinquième victoire consécutive acquise dans l’explosive salle de la Poudrerie face à une belle formation de St Médard-en-Jalles. Un succès gorgé de sueur, qui lacère les corps, mais réchauffe les cœurs, qui place le club Charentais sur les hautes marches du podium de la poule B.

Une sacrée tranche de vie en somme. Pour les Poudriers, en revanche, c’est un coup d’arrêt, après une époustouflante série de quatre matches consécutifs sans défaite, qui laisse un goût amer. Car, longtemps, les hommes de Cyril Marboutin ont semblé pouvoir renverser (54-56, 33e) le destin d’une partie qui aurait sans doute pu basculer, pour peu que les basketteurs girondins n’envoient pas leur lucidité aux orties en deuxième mi-temps, pour peu qu’ils ne raturent pas un ouvrage tissé dans le dur et sur les ventres revêches des Charentais (54-54, 31e).

Mais quand les premiers symptômes de fatigue envahissaient le parquet côté des poudriers, que la pression vrilla les tripes dans le dernier quart-temps (54-65, 35e) Cognac jamais mort, s’empara du butin. Deux rebonds offensifs de Caskill et de Eleka dans les dernières minutes, deux tirs à trois points de Bigote (69-80) dans les trente dernières secondes et le Cosec, côté des supporters charentais, tel un bateau ivre, tangua de bonheur avant que Caskill clôture la marque (69-82). Cognac a donc gagné une nouvelle bataille, à l’envie, à la force de jarrets polis pour les grandes manœuvres, les travaux de soute. L’effort supplémentaire, ce rab d’âme que St Médard n’a pas eu…

Un peu de flottement

Pourtant les Cognaçais ont flotté au troisième tiers-temps, hésitants, approximatifs, offrant parfois un jeu décousu et sans fond intérieur (44-45, 27e). Avec seulement onze tirs dans la raquette à la pause, ils avaient quelques difficultés à s’approcher du cercle, où Owona chahutait la carcasse de Kaczmarow…

Mais les Charentais, constamment poussés par les paroles et les gestes encourageants du coach Philippe Maucourant réagissaient. Cognac tenait le rebond, s’offrait de nouveau des balles de course (59-73, 37e). St Médard s’égarait (13/23 aux tirs LF) certes mais ne sombrait pas, variant les rotations défensives et s’accommodant d’une domination charentaise à l’intérieur (42 rebonds défensifs/offensifs au final) qu’il n’avait pas les moyens de juguler.

Toujours portés par un Godin tonitruant, soutenus par les poignets agiles de Bertorelle, Eleka et Bigote à la périphérie, les visiteurs instillaient le doute dans les têtes girondines un peu déboussolées (61-75, 38e). Et Cognac battit le champ, féroce et convaincu. Bigote et Caskill avec cinq points dans les toutes dernières seconds de l’ultime période, apportaient quelques rondeurs à un succès qui installe vraiment Cognac parmi les grands de la poule…

En patron, Cognac hausse le ton

Les Cognaçais glanent une cinquième victoire de suite et frappent un grand coup.

Voilà un vrai beau match de Nationale 2 ! Survitaminé, fougueux, généreux et, pour couronner le tout, longtemps indécis. À 54-56 (34e), Saint-Médard ne donnait aucun signe d’essoufflement. Mais c’était un pari impossible ou presque, car Godin, puis Bigote dans la foulée, ouvraient des tiroirs à trois points (54-68, 35e). « C’était un match sympa à double titre, évaluait l’ailier Mathieu Bigote. En face, il y avait une belle brochette d’anciens coéquipiers (Owona, Beesley, Preira portaient le même maillot que lui aux JSA Bordeaux), mais aussi une formation qui aspire à jouer les premiers rôles dans la poule. Franchement, nous avons dû faire appel à la totalité des ressources du groupe pour sortir un gros match car ce ne sera pas évident de venir marquer des points ici. C’est une victoire importante, moralement elle va compter pour la suite ».

Au fil des rencontres les choses évoluent petit à petit, le collectif prend forme. Le coach, Philippe Maucourant, pointe tout de même du doigt des secteurs à peaufiner. « Actuellement, le basket que nous pratiquons n’est pas totalement maîtrisé. Alors, on travaille beaucoup, très dur, dans la recherche de la qualité qui se traduit par un engagement total des joueurs sur quarante minutes. La différence en fin de partie se fait souvent, et ce fut le cas à Saint-Médard, lorsque l’adversaire pioche un peu plus, nous arrivons à nous placer dans une routine d’investissement. »

Rupella puissance 5

Les Rochelais s’imposent face à Pau malgré une baisse de régime en seconde période.

À l’absence d’Anthony Penuisic, blessé depuis un mois, s’était ajoutée, dans la semaine, la blessure du meneur de Rupella Basket, Bertrand Navarro. C’est pour cela que cette rencontre face à la réserve paloise fleurait bon le match piège.

Les Béarnais, eux, faisaient sans Lesca et Ramassamy, retenus avec le groupe Pro. Les premières minutes causaient des frayeurs au coach Grégory Thiélin. Sa défense offrait beaucoup d’espaces aux artilleurs palois. Auteur de 10 points dans le premier quart-temps, Hillotte donnait le tempo (3-11, 5e).

En difficulté dans le secteur du rebond, les joueurs de la cité portuaire peinaient (11-23, 8e). Habitué aux tâches obscures dans la raquette, Sylla scorait à longue distance. La rentrée du capitaine rochelais avait apporté un peu d’assise à la production maritime.

Face à ses anciens copains du Centre de Formation, Bonnelalbay avait, lui, « la main chaude » (20-26, 10e). L’amorce du second quart-temps confirmait l’embellie des joueurs locaux. Le duo Sylla- Koïta (19 points en première période) commençait à monter en température.

Le jeu à hauts risques des hommes de Thierry Trouillet connaissait, alors, un légitime déchet (29-33, 14e). Les maritimes, enfin collectifs, provoquaient la défense adverse et passaient en tête (38-37, 17e). Iglesias montrait ensuite sa vista dans cette fin de première période où les Maritimes connaissaient leur avance la plus importante (49-42, 20e).

Pau n’abdique pas

Mais ces derniers négligeaient à nouveau leur entame de seconde période. En 90 secondes, les Palois revenaient à hauteur (49-49, 22e). Tout était à reconstruire dans le camp de Rupella.

Les ouailles de Thiélin s’y attelaient en remettant le ballon à l’intérieur. Dahbi remplissait son office pendant que Koïta glanait ici et là quelques précieux rebonds (67-61, 30e). Pourtant, la réserve paloise n’abdiquait pas. Mais, hier soir, les Rochelais avaient leur assurance tous risques puisque Massoubre sortait de sa boîte pour aligner 2 tirs extérieurs gagnants (76-69, 36e). Adroit à ce moment crucial de la rencontre, l’arrière rochelais évitait aux siens une fin de partie sous tension. Les bleu et blanc avaient sapé la volonté des Béarnais et signaient, par là même, leur cinquième succès d’affilée (90-77, 40e).

Le collectif rochelais s’affirme sans trembler

Rupella a rendu une copie encourageante malgré les absences. Mine de rien, la série que sont en train de réaliser les joueurs de la cité portuaire commence à avoir fière allure. En disposant de la réserve paloise, les hommes de Thiélin ont signé leur cinquième victoire de rang. Jusqu’alors habitués aux secondes périodes peu digestes, les Rochelais ont, cette fois, conclu leur prestation en laissant une excellente impression.

Sans Penuisic ni Navarro (blessés) et face à une formation désignée comme le parfait trouble-fête, les craintes de dérapage étaient pourtant légitimes. Les premières minutes confirmaient la tendance. À l’image d’Hillotte (10 points dans le 1er quart-temps), cette équipe paloise était pétrie de talent (3-11, 5e puis 11-23, 8e). « Je suis ces joueurs depuis qu’ils sont en minimes. Je savais qu’ils étaient pleins de qualités. C’est pour cela que je suis vraiment heureux de ce succès. J’appréhendais ce match », soufflait Thiélin, le coach de Rupella.

Rapidement menés, ses hommes n’ont pas paniqué. C’est le banc des Bleu et Blanc qui a fait l’effort (samedi, les remplaçants ont inscrit 35 points, contre seulement 11 pour les Palois). Plus accoutumé à ferrailler sous les cercles, Sylla avait commencé à rapprocher les siens d’un exquis tir à 3 points. Face à ses anciens camarades de jeu du centre de formation, Bonnelalbay livrait quant à lui son meilleur match depuis qu’il est à Rupella (20-26, 10e). « On savait qu’ils proposaient un Basket propre. Tous les matchs sont difficiles. On constate qu’entre les équipes du haut de tableau et celle du milieu, la différence de niveau est infime. Je crois que cela se joue sur la gestion des fins de possession de balle. L’équipe qui a un peu plus d’expérience peut s’en sortir », glissait Sylla à l’heure des étirements d’après match.

Le respect des consignes

Si le duo Hillotte-Buval a porté son équipe à bout de bras (44 points à eux deux), les Maritimes ont joué la carte du collectif. Ainsi, tous les joueurs entrés au cours de la 1re période avaient marqué 2 points au minimum. Sous la houlette du jeune (18 ans) Iglesias, qui conduisait le jeu des Bleu et Blanc tel un vieux briscard, Rupella prenait l’avantage pour la première fois de la partie (38-37, 17e). « Je savais que j’allais beaucoup jouer (35 minutes au total). J’étais un peu anxieux avant le début du match. J’ai essayé d’évoluer sans me prendre la tête. J’ai tenté d’appliquer au mieux les consignes », avouait Iglesias.

Les Rochelais n’oubliaient pas non plus les fondamentaux. Plus costaud au poste 4, le binôme Dahbi-Sylla châtiait ses vis-à-vis, Séguy et Latapy (49-42, 20e). « Si la rencontre nous a souri, c’est aussi parce que l’on a réussi à leur faire mal dans le secteur intérieur », expliquait Thiélin. Incorrigibles, les Rochelais gratifiaient néanmoins leur public d’une entame de seconde période indolente (49-49, 22e), comme trop souvent cette saison. « Le coach a commandé un temps mort. Il a recadré les choses », notait Sylla. Les hommes de Thierry Trouillet restaient toutefois au contact (59-59, 27e). « Si ce 3e quart-temps est bancal, je retiens malgré tout l’implication des joueurs, indiquait Thiélin. Ils ont appliqué ce que je leur avais demandé. »

Quand Massoubre dégaine

En effet, durant ce temps faible, les Rochelais ne se sont pas lancés dans des initiatives solitaires. Dahbi, puis Koïta, œuvraient dans la raquette pour permettre à leurs partenaires de creuser un petit écart (69-61, 30e). Une avance que Buval (24 points samedi) réduisait à lui seul (69-69, 34e). « Que ce soit Louis (Iglesias) ou Thomas (Massoubre), ils ont pris leurs responsabilités quand il le fallait », soulignait capitaine Sylla. Massoubre, en net regain de forme depuis plusieurs semaines, faisait basculer le sort de la partie. En toute fin de possession de balle, l’arrière maritime scorait à 3 points avant de récidiver quelques secondes plus tard (76-69, 36e). « On a vu que, lorsque l’on se centrait sur notre collectif, on pouvait réaliser de belles choses », concluait Iglesias. En effet, Rupella Basket dictait son propre rythme dans une fin de rencontre aboutie (90-77, 40e).

Basket-ball. Nationale 2. CahorSauzet n’est pas passé loin

Le CSB s’est incliné 80 à 90 face au premier de la poule Garonne BC.

CahorSauzet n’est pas passé loin de l’exploit hier soir face à Garonne BC. Opposé au leader de la poule, le CSB, privé de Porcher blessé, a longtemps tenu tête à une équipe visiteuse qui possède le plus bel effectif de la poule pour finalement s’incliner de dix points 90 à 80. Dès le début de la rencontre, Garonne mène rapidement 4 à 0 grâce à Lhomond et Boulefaa mais la réaction du CSB ne se fait pas attendre, Noubissi et Darracq, auteur d’un tir à trois points, permettent aux « jaunes et bleus » de revenir à hauteur des visiteurs (4 à 4, 3e). Sous l’impulsion de Noubissi, très présent au rebond, CahorSauzet prend l’avantage pour mener 8 à 7. Appliqué tant en défense qu’en attaque, CahorSauzet creuse l’écart, grâce notamment à son nouveau pivot Zoric pour mener 12 à 7. Les intérieurs visiteurs tentent de ramener Garonne BC mais CahorSauzet fait la course en tête et grâce notamment à Pochon, auteur de 5 points d’affilée, mène 21 à 16 à la 8e. Dans la dernière minute de ce premier quart temps, Garonne BC, grâce à Lhomond et Marboutin, refait son retard et après dix minutes les deux équipes sont à égalité 21 à 21. Dès le début du deuxième quart temps, Capel et Couret marquent à trois points et CahorSauzet compte six points d’avance 27 à 21 à la 11e. Garonne BC réagit mais a du mal face à la solide défense de CahorSauzet qui mène 30 à 24 à la 13e. Mais grâce à Menville, Delhorbe, et Marboutin, Garonne BC revient puis passe devant au score pour mener 37 à 32 (17e). Les visiteurs tentent alors de creuser l’écart, mais le CSB s’accroche et grâce notamment à un tir à trois points de Couret atteint la mi-temps avec trois points de retard : 44 à 41. Dès le début du troisième quart temps, les visiteurs creusent l’écart, grâce notamment à Delhorbe, pour mener de onze points à la 24e : 57 à 46. Un écart qui atteint treize points sur un panier de Laulan. Mais CahorSauzet serre encore un peu plus sa défense, et grignote son retard pour revenir à six points : 61 à 55. A la fin du troisième quart temps, l’écart est de sept points en faveur des visiteurs 62 à 55. Dès le début du quatrième quart temps, Claude inscrit cinq points d’affilée et permet à Garonne de reprendre douze points d’avance 67 à 55. Sous l’impulsion de Claude (auteur de onze points dans ce quatrième quart temps), Garonne augmente son avance et à la 35e minute l’écart est de dix- huit points : 81 à 63. Mais le CSB ne lâche rien et grignote son retard. Grâce notamment à Pochon, Couret et Noubissi, le CSB revient à 9 points 81 à 72 à trois minutes de la fin puis à 6 points : 83 à 77 à un peu plus d’une minute. En fin de match, Delhorbe et Boulefaa permettent à Garonne BC de s’imposer 90 à 80 face à une équipe de CahorSauzet qui a tout donné lors de cette rencontre. Le GAB s’impose en patron

Le trio Boulefaa-Delhorbe-Lhomond a permis aux jaunes de battre le dernier.

Le GAB a confirmé sa place de leader en battant Cahorsauzet, 90 à 80, non sans avoir sué sang et eau, grâce à son trio Delhorbe-Boulefaa-Lhomond. D’entrée de match, Garonne ouvre les débats (0-4) mais les Lotois dominent par Zoric (2,05 m) et au rebond par Noubissi (21-16 à la 8e). Boulefaa remet le vaisseau meilhanais à flot et Marboutin égalise à la dixième minute (21-21).

Jusqu’à la mi-temps, le chassé-croisé continue mais Menville et Marboutin donnent trois points d’avance au GAB à la mi-temps.

En deuxième période, Delhorbe (19 points) et surtout Claude (11 points d’affilée dont 3 paniers à 3 points) dans le quatrième quart-temps éteignent les dernières velléités du CSB. Noubissi (22 points) réveille l’orgueil des Lotois mais laisse trop de lancers francs en route. Et Delhorbe, l’assurance tous risques du GAB, termine sur un panier à trois points. Ce fut un match où le public s’est régalé du spectacle offert par les deux équipes. Les hommes de Sébastien Boutin ont une fois encore confirmé leurs ambitions cette saison.

Beaupuy libérée !

La spirale de revers est oubliée grâce à cette belle victoire samedi sur les Landais.

Il n’a pas fallu plus de vingt secondes pour que Peucat aligne deux tirs primés qui donnaient le « la » de ce match. Entre-temps, le capitaine M. Lespiaucq inscrivait deux points, les deux seuls dans les cinq premières minutes de cette rencontre couperet pour les Marmandais. Ceux-ci étaient nettement plus défensifs qu’à l’accoutumée, et c’était indispensable face aux expérimentés intérieurs visiteurs. Sous les assauts répétés des joueurs de Zagorac, le tableau enflait de manière très déséquilibrée jusqu’à la 8e minute (21-6). C’était de bon augure pour les locaux et surtout perturbant pour l’ASH. Curculosse se ressaisissait et en deux enjambées ciblait deux fois à trois points, sa spécialité qui a le don de calmer les ardeurs adverses (21-11 à la 9e minute).

Le break à la mi-temps

Ce même joueur récidivait au début du deuxième acte et les sept points qu’il apportait à son équipe remettaient tout en cause à la 14e minute (29-27). Ce samedi, devant la foule des grands soirs, le jeu des intérieurs se durcissait et produisait son effet détonant quand Tisba et Mauline rivalisaient avec Renaud et Scott.

Il fallait aussi compter sur la solide résistance de Lesbarrères. Néanmoins, sur plusieurs ballons gagnés dans les duels, les Marmandais reprenaient le commandement avec Peucat et Firmin à la finition (41-31 à la 18e minute). Tisba faisait montre d’une belle puissance autoritaire comme on ne l’avait jamais vu sur le coteau de Beaupuy. Les 14 derniers points des Landais étaient marqués par le duo des intérieurs, dont deux tirs primés de Renaud qui étaient bien la preuve concrète que cette équipe allait lutter jusqu’au bout (46-37 à la 20e minute).

Une grosse défense

Après le changement de côté, ce sont encore les Marmandais qui imprimaient la pression sur les adversaires du jour, lesquels étaient souvent pris en flagrant délit de faute au contact. Le cinq marmandais, contrairement aux quatre matches précédents, avait retrouvé ses marques et son envie.

Mauline et les siens étaient récompensés au tableau en ne cédant pas le moindre espace aux Horsarrois de Fauthoux qui n’a pas inscrit le moindre point dans cette rencontre (69-53 à la 27e minute). Enfin, sur deux beaux mouvements générés après interceptions, les locaux se détachaient et cassaient un peu plus le moral des joueurs de F. Lanave (77-60 à la 30e). De 60 points à la 29e minute à 62 à la 34e, le butin des visiteurs était bien maigre. La bande à Peucat avançait mieux pour se mettre à l’abri. Ainsi, l’écart atteignait 20 points à la 36e (89-69), récompensant une équipe blessée par ses dernières sorties. Le coach Zagorac pouvait compter sur ses hommes qui bénéficiaient des nombreuses fautes adverses. Siraudin réalisait un six sur six aux lancers francs, mettant du coup ses partenaires en confiance, à l’image de Doumbia, enfin assimilé à ce jeu fougueux et enthousiasmant.

Les Marmandais sortaient vainqueurs de ce match capital, sous les ovations d’un public conquis par la production des joueurs et le centième point. Le BBM s’est bien réconcilié avec son jeu et ses supporters. Il était temps.

Le BCLA a essuyé sa première mais logique défaite à la maison. L’épouvantail est resté modeste dans la construction de son septième succès. Sous le regard intéressé d’Yves Baratet et Jean-Luc Rocci, les leaders de la poule ont « fait le travail ».

Appliqués, efficaces, ils imposèrent leur puissance au fil des minutes sans jamais donner le sentiment de pousser très fort mais sans donner non plus de panache à une rencontre qui aurait mérité quelques éclats. Vêtus de blanc, les Layraco-Astaffortais s’efforcèrent de donner à leurs hôtes, beaucoup plus riches qu’eux dans tous les domaines, une réplique digne. Sept points seulement séparaient les deux équipes à la première coupure et il fallut attendre la quinzième pour voir les Rétais creuser un écart substantiel (27-41).

Si à la pause, les locaux résistaient encore (41-56), la reprise fut laborieuse. En sept minutes, les visiteurs grâce à la remarquable adresse d’El Khdar et l’efficacité nonchalante de Koulibali (6/7 au tir et 9/9 au lancer) s’échappaient (48-78). L’orgueil plus que l’application permis aux hommes de Benoît Derrusseau de limiter la casse. La défaite 77-102 reste honorable face au plus gros morceau de la poule.

Réagir à cet article - Levas - 8 novembre 2010