La treizième journée, les autres matches.

Trois dernières secondes de folie

Carquefou-Sainte-Luce - Pornic : 72-71.

Alors que Pornic pensait avoir réussi le hold-up, Retkus joua les magiciens.

Dovydas Retkus exultant de joie, poursuivi par ses partenaires ivres de bonheur : c’est l’image forte que les spectateurs garderont de ce premier derby entre Carquefolio-Lucéens et Pornicais. Le pivot lituanien de l’Union, au nez et à la barbe des défenseurs maritimes, venait de donner la victoire à son équipe à la toute dernière seconde, sur un incroyable missile. Yves Ehret, de l’autre côté du terrain, était fou de rage. Persuadé qu’il était d’avoir réalisé le parfait hold-up lorsque Laout avait enfilé, trois secondes plus tôt, deux paniers consécutifs qui plaçaient Pornic gagnant (69-71). « On n’a pas respecté les consignes. On laisse shooter Retkus alors qu’on pouvait encore faire une faute sans lancers francs derrière. Quelle erreur ! Je suis dépité. » Les Pornicais, il faut le dire, ne méritaient pas la victoire.

Ce sont les Carquefolio-Lucéens qui firent quasiment la course en tête de la septième à la quarantième minute, creusant même un écart de 12 points dans le deuxième quart-temps (44-32 à la 19’). « On n’a pas défendu du match, reconnaissait Yves Ehret. On a été dominés au rebond et on n’a pas été bons offensivement. Pas de tirs extérieurs alors que nos intérieurs étaient bien pris par la défense de Carquefou. Mous surtout. » Les Pornicais, privés de Montout blessé, trouvèrent tout de même les moyens de toujours rester dans la partie. Même quand ils se retrouvèrent à nouveau distancé de 9 longueurs dans le dernier acte (65 - 56 à la 32’).

Les banlieusards nantais, sans Situtala suspendu, auraient pu d’ailleurs payer très cher leur relâchement. « On a mal géré les trois ou quatre dernières minutes, soulignait Cyrille Kériquel. Ceci dit, on a bien joué le coup sur la dernière action, préméditée. Et on fait globalement un bon match. On a tenu défensivement. Cette victoire nous fait le plus grand bien. On en avait besoin pour la suite. »

CARQUEFOU - PORNIC : 72-71 (24-24,20-16, 15-20, 13-15).

CARQUEFOU : Retkus 20, Mukendi 18, Priou 13, Mercier 8, Martin 5, Jean-Pierre 4, Gavrel 2, Chartier 2.

PORNIC : Hane 15, Vachin 14, Gomez 11, Laout 11, Leclesve 8, Blondet 7, Brément 3.

Les points, c’est tout

Sans briller, les Cognaçais ont obtenu leur neuvième victoire consécutive face à la lanterne rouge de la poule. C’est l’essentiel.

Cognac n’a pas trop souffert samedi soir chez la lanterne rouge lotoise. Les hommes de Philippe Maucourant s’imposent dans un match éprouvant mentalement (87-68) au cours duquel ils ont eu du mal à maintenir le bon degré de concentration. L’entraîneur des Cognaçais expliquait ce manque d’implication par le contexte et la perspective d’affronter La Rochelle. Effectivement, le bilan présenté par Cahors-Sauzet (12 matches pour autant de défaites) n’incitait pas à la méfiance. Mais l’essentiel est préservé : Cognac décroche sa neuvième victoire consécutive.

Dès l’entame du match, Nicolas Kaczmarow, dans le secteur intérieur s’est illustré, imité par Zoric suite à un contre sur Ian Caskill. Les Cognacais ont du mal à s’installer dans la partie (4-2). Bertorelle et Godin ne parviennent pas à concrétiser leurs tentatives à trois points : Zoric permet à Cahors-Sauzet de mener (9-5, 4e). Seul Kaczmarow, avec 8 points sur les 9 de Cognac, tient la baraque. C’est d’ailleurs lui qui égalise (9-9, 6e). C’est à ce moment que les Charentais accélèrent et creusent un premier écart grâce à leur adresse (11-19, 10e).

Le CBB sans pitié

Dans le deuxième acte, les deux équipes défendent avec la même vigueur. Chaque ballon perdu par Cahors-Sauzet est sanctionné mais les deux formations se neutralisent (15-25, 15e). En vieux briscard, Bertorelle débloque la situation à trois points et Eleka fait parler la poudre emmagasiner dans ses jambes en contre-attaque (18-34). Face à une formation qui perd trop de cartouches pour être dangereuse, Cognac sanctionne toutes les maladresses. À la pause, l’écart est déjà de 12 points en faveur des Charentais (28-40).

Au retour, les hommes de Philippe Maucourant affirment leur emprise sur le match. Délesté de la surveillance de Zoric, Caskill inscrit 11 points : le CBB déroule, et le score enfle (38-60, 27e).

Chaque Cognaçais apporte sa pierre à la victoire qui se profile dans les 10 dernières minutes. Privé de solutions, Cahors-Sauzet rappelle Zoric qui, dès son retour sur le terrain, se bat comme un beau diable. Cognac concède trop de fautes, mais Bigote maintient l’écart grâce à son adresse à longue distance (51-70, 32e).

Le CSB tente bien de lutter dans le secteur intérieur. En vain. Bertorelle se met en évidence par son jeu léché : l’écart est de 20 points (62-82, 38e). Bien sûr, Martin Pochon accélère en fin de match pour Cahors-Sauzet. Mais la messe est dite (66-85) : il est trop tard pour les Lotois. Cognac s’impose de 19 points (68-87). Philippe Maucourant expliquait que les deux matches (Cahors-Sauzet et Carquefou) avant la réception de La Rochelle devaient permettre de préparer ce rendez-vous. La première étape est franchie. C’est le plus important.

Pau Nord-Est a su imposer son style

Quatrième succès de suite des Palois, plus joueurs que les Parfois les chiffres ne mentent pas. Pau NE, deuxième attaque de la poule B et l’AS Garonne, meilleure défense, ont deux visions différentes du basket : les uns sont en quête d’un jeu rapide, d’une certaine fluidité, les autres recherchent l’épreuve de force pour mieux exploiter leurs qualités de puissance et leur métier.

À égalité de handicap (Rémi Lesca absent d’un côté, Camille Delhorbe de l’autre), ce sont les Palois qui ont remporté cette opposition de style. « Les garçons ont livré un match courageux face à l’équipe la plus rugueuse de la poule », relevait Thierry Trouillet. Pour son homologue lot-et-garonnais, Sébastien Boutin, l’AS Garonne peut pourtant mieux faire dans ce domaine : « Nous ne sommes pas entrés dans le match avec suffisamment de dureté pour faire déjouer ces jeunes talentueux, exposait-il. Quand on a joué dur, on les a mis en difficulté, mais dans l’ensemble, on les a trop regardés jouer ».

Côté jeu, il n’y a pas photo, Pau NE est au-dessus. Samedi, l’AS Garonne n’a pas proposé grand-chose : la grosse papatte gauche de Boulefaa, quelques shoots de Menville et c’est tout. Le pivot, auteur de 11 des 20 points de son équipe dans le premier quart-temps causa ainsi quelques soucis à Buval, en déficit de puissance. Mais les Palois n’en souffrirent pas au score puisque Florian Lesca, dans un rôle inhabituel d’intérieur, débuta par un 3/5 à trois points (24-16). Les « Noirs » poussaient encore la balle dans le deuxième quart-temps, avec Hillotte à la finition et une belle passe dans le dos de Nicolas Hontas pour Seguy (39-29).

Double KO

Un petit matelas que Bouleffa dégonflait à la reprise en scorant trois fois de près. Ajouté aux deux triples de Marboutin et Lhomond, cela donnait un 12-2 qui voyait l’AS Garonne prendre la tête (43-45, 24e). Les Palois montraient alors du cran en allant chercher des lancers pour réussir à leur tour un KO avec un partiel de 17-3 (60-48, 28e).

L’AS Garonne musclait alors son jeu : Menville sortait les coudes pour se défaire de la pression de Hillotte, Boulefaa explosait le nez de Nicolas Hontas. Deux fautes antisportives et une technique tombaient. Mais les Palois ne s’échappaient pas. Florian Lesca luttait au rebond (8 prises) et Mickaël Seguy lâchait une bombe sur le buzzer pour redonner de l’air aux siens (73-63, 36e). Boulefaa trouvait un second souffle pour rapprocher son équipe à 75-71 à 32 secondes de la fin. En vain : Nicolas Hontas et Nivert finissaient le travail sur la ligne pour offrir à Pau NE sa quatrième victoire de suite et une cinquième place au classement. « Match après match on se rapproche des équipes de tête », se félicitait Thierry Trouillet, qui compte sur la prochaine venue de Luçon pour gravir encore une marche.

Site d’Auch

UNE VICTOIRE DANS LA DOULEUR POUR LES AUSCITAINS !

En effet les Gascons ont renoué ce soir avec la victoire, une victoire qui n’aurait pas dû poser trop de problèmes aux hommes de Jean Marie PAJOT si l’on avait joué au basket ! Hélas le nombreux public de Mathalin a eu le triste privilège d’assister à une guerre de tranchées, semée d’embuscades indignes de joueurs de haut niveau. Malgré une bonne volonté évidente le corps arbitral a eu beaucoup de mal à se faire respecter tant le spectacle offert par les visiteurs n’avait pas grand chose à voir avec le sport et le respect de l’autre tel qu’on l’imagine dans une compétition sportive, dommage !

Essayons tout de même de voir le coté positif de cette rencontre avec la bonne entame de match par Simon CHALEAT, mais aussi par Fred EDDE qui ne laisse pas filer les bons ballons que lui donne Julien AGOSTINI, en face seul Maxime RENAUD semble en mesure d’éviter le naufrage, il provoque des fautes et concrétise ses lancer francs, coté Gersois c’est justement aux lancer francs que l’on est fébrile, mais le premier acte se termine tout de même avec 10 points d’avance pour nos Auscitains 18 à 8. Dimitri SALLES et Robin NAVAL entrent en scène dans ce deuxième quart temps et contribuent à mettre leur vivacité au service du Groupe, ils supportent sans broncher les brimades verbales et indignes de leurs vis à vis, ils compensent en essayant de construire le jeu, aidés par Pierre PELOS qui n’a pas peur des mauvais coups en venant défier l’adversaire sous les panneaux, Cédric LEULY répond aux tirs primés de Maxime RENAUD par ses propres missiles qui font mouche, Benjamin HUE avec beaucoup de volonté parvient à faire plier l’adversaire, malgré le rideau défensif proposé par les Landais , à tel point que le nez de Benjamin rencontrera par deux fois les coudes bien affûtés des gentils joueurs d’Horsarrieu. Sur le buzzer de la mi-temps Julien AGOSTINI expédie un missile qui donne aux siens 15 longueurs d’avance 42 à 27 et le plus triste est à venir …

En effet les visiteurs ne parviennent pas à imposer leur jeu, ils sont dominés dans tous les compartiments, s’ils reviennent à moins de 10 points au bout de 2 minutes dans le troisième acte par Mathieu LESPIAUCQ, BOUSCAREL et toujours Maxime RENAUD, ils sont maintenus à distance respectable par les assauts gagnants de Robin NAVAL, d’ Alexandre MIETTE toujours à l’affût, par Fred EDDE qui expédie un missile qui anéanti les espoirs des Landais, Pierre PELOS impérial sous les panneaux prouve aussi qu’il maîtrise le tir à 3 points et c’est avec 16 points d’avance que AUCH BC va entamer le dernier acte 65 à 49. Voyant que le gain de la rencontre va leur échapper, les visiteurs poursuivent alors leur irrésistible ascension vers le ridicule, leur entraîneur n’hésite pas à interpeller sans cesse les arbitres afin de les déstabiliser un peu plus, les coups bas pleuvent sur les Auscitains qui ont alors eux aussi quelques difficultés à conserver leur sang froid, face à ce type d’agressivité les Gersois perdent peu à peu la maîtrise du jeu, d’autant que les Landais retrouvent une adresse incontestée sur des tirs lointains, ils inscriront 8 paniers à 3 points dans cette dernière période, la muraille AUSCITAINE semble se fissurer face aux attaques répétées des HORSARROIS, fort heureusement le jeu irrégulier est justement sanctionné au grand dam des visiteurs qui emploient tous les moyens, dont certains sont tellement odieux et indignes de sportifs qui auront le don de rendre irascible Alexandre MIETTE dont on connaît plutôt le calme légendaire, mais les mots du capitaine adverse ont sans aucun doute fait plus de mal à Alex que les nombreux coups qu’il a reçu, ce fut le cas également pour Dimitri qui a tout de même réussit à conserver son sang froid malgré des paroles cruelles proférées par un idiot qui a pourtant débuté dans le basket sur le plancher de Mathalin. Enfin le match se termine par une victoire logique des Gersois face à une équipe d’ HORSARRIEU que nous n’avions jamais vu dans un tel registre, à tel point qu’après le coup de sifflet final, Fred EDDE venu avec ses coéquipiers pour serrer la main des adversaires reçoit en pleine figure un direct du droit sous les yeux médusés de votre serviteur ! Mais le service d’ordre local parvint rapidement à calmer les velléités des uns et des autres.

A AUCH, salle Mathalin : AUCH BC bat ASC HORSARRIEU : 90 à 86 mi-temps 42 à 27 Evolution du score:18-8 ; 24-19 ; 23-22 ; 25-37 Arbitres : Nicolas SOULEROT et Christina RIOUX

Pour Auch BC : 28 paniers réussis sur 63 tentés dont 9 sur 28 à 3 points. 26 lancers francs sur 46, 21 fautes. dont une technique, 1 joueur sorti pour 5 fautes Fred EDDE à la 38’

Les points : Miette 13 pts ; Hue 8 pts ; Pelos 13 pts ; Leuly 6 pts ; Salles 1 pts ; Edde 14 pts ; Chaléat 21 pts, Naval 6 pts ; Agostini 8 pts ;

Pour ASC HORSARRIEU : 29 paniers réussis sur 62 tentés dont 13 sur 28 à 3 points. 15 lancers francs sur 20, 29 fautes. dont 3 techniques et 2 antisportives, 1 joueur sorti pour 5 fautes Ndiaye à la 39’

Les points : Fauthoux 6 pts ; Bouscarel 4 pts ; Curculosse 12 pts ; Ndiaye 2 pts ; Fort 11 pts ; T.Lespiaucq 4 pts ; M.Lespiaucq 10 pts ; Lesbarrères 3 pts ; Renaud 19 pts ; Sentout 15 pts ;

Réagir à cet article - Levas - 5 décembre 2010