La presse de la 17ième journée
Luçon - Stade Clermontois : 68-77. (Ouest-France du 27 janvier)
Clermont, trop fort pour les Luçonnais
Malgré une bonne entame de match, Luçon n’a pas pu faire jeu égal avec Clermont. Les Luçonnais débutaient au mieux cette rencontre avec un 9-0 d’entrée, mais commettaient trop de fautes de passes et dans les shoots pour creuser un écart plus important (22-15, 10’). Un peu plus adroits aux 3 points, notamment Beugnot ou Mc Clark, les visiteurs revenaient à hauteur et passaient devant pendant le second quart-temps (26-27, 16’). Un second quart-temps d’ailleurs largement dominé par les Clermontois (13-24). Ce sont Retkus, Soufou, un panier plus un contre, puis Kossangue, en dunk, qui remettaient les pendules à l’heure en tout début de seconde période (42-39). Euphorie de courte durée car les hommes de Thomas Mezure ne se laissaient nullement distancer (51-49, 28’). Des mises en échec plus nombreuses, deux formations en manque d’adresse, elles étaient donc encore ensemble avant le dernier quart-temps.
Les locaux tentaient de maîtriser leurs possessions en misant sur la circulation du ballon. Mais ils péchaient dans la finition. Pas le cas des joueurs de Clermont qui infligeaient un cinglant 10-0 en moins de 3 minutes. Il n’en fallait pas plus pour mettre en difficulté lès Luçonnais. Mais c’est finalement l’adresse qui allait être déterminante dans cette rencontre. Et dans ce registre, les Clermontois étaient, hier soir, les plus forts.
LUÇON - STADE CLERMONTOIS : 68-77 (22-15, 13-24,23-14, 10-24). Arbitres : MM. Migeon et Daudignon.
LUÇON : Dacourt 7, El Khdar 3, Kossangue 16, Grimaud 6, Retkus 16, Borval 14, Soufou 6.
STADE CLERMONTOIS : Prolhac 4, Naydenov 14, Nelaton 16, Muratore 11, Mc Clark 17, Beugnot 15.
Les Luçonnais ont manqué d’enthousiasme (Ouest-France du 28 janvier)
N2M. Luçon - Stade Clermontois : 68-77.
Devant au score au début du quatrième et dernier quart temps, les basketteurs vendéens ont pêché dans les derniers instants de la rencontre. Le maintien n’est pas encore acquis. . Cette saison, le Luçon basket club a perdu deux fois contre le Stade Clermontois. Après trois prolongations au match aller, la défaite a été plus rapide samedi soir et au bout de quarante minutes de jeu l’affaire était plié pour les Clermontois. Les Luçonnais l’avaient pourtant bien débuté cette rencontre en menant une bonne partie de la première période : Leur entraîneur regrettait tout de même le « manque d’enthousiasme » de ’sa formation. Un déficit encore plus perceptible en seconde période ou les Sud Vendéens ont été largement dominés et surtout très maladroits.
Ces derniers sortaient pourtant d’une bonne série avec une victoire à Pornic, suivie d’une autre en Coupe. Et Laurent Hay de mettre en avant ce manque d’intensité qui du coup annule notre très bonne prestation à Pornic. Certes, l’équipe de Clermont est une très bonne équipe, avec un cinq majeur très fort, qui veut très vite remonter en N1, mais je n’ai pas du tout aimé le comportement de mes joueurs ce soir (samedi soir). Nous avons bien débuté ce match mais très vite, nous avons été mis dans la difficulté et nous n’avons jamais été en mesure de répondre aux défis de l’adversaire ».
Un entraîneur luçonnais qui voulait aussi prévenir « Avec dix victoires dans ce groupe, il ne faut surtout pas croire que le maintien est assuré. Loin de là. Après cette défaite, il nous faudra très vite réagir à Rodez et lors du derby dans quinze jours. Un derby contre le Pays des Olonnes qui s’annonce déjà prometteur. Au match aller, les luçonnais s’étaient inclinés d’un petit point, sur la dernière remise en jeu. Il y aura de la revanche dans l’air ...
La défense comme constante (Sud-Ouest du 28 janvier)
Saint-Clément-des-Baleines - Pays des Olonnes : 65-59.
Le POB a fait jeu égal sans pouvoir enclencher la vitesse supérieure.
Après deux victoires précieuses, les Olonnais ont ’marqué un temps d’arrêt. Mais sur l’ensemble des deux matches, les Vendéens ont le panier-avérage. Pour l’heure, un élément sans intérêt, puisque les Charentais ont une victoire de plus, mais ce ne sera peut-être pas toujours le cas. C’est tout du moins ce qu’espère Mathieu Boutry en régulière progression depuis son retour sur les parquets : « Je ne me suis pas fixé d’objectif par rapport à mon retour à une meilleure forme. L’important est dé constater que je gagne sur chaque sortie ». Ce fut le cas samedi soir à Saint-Clément-des-Baleines. Après avoir mené les débats « sans dominer », le POB, faisait jeu égal avant de céder dans les dernières minutes « Comme trop souvent à l’extérieur ».Par contre, l’intérieur olonnais ne cachait pas sa satisfaction quant à une certaine efficacité défensive : « On ne prend que soixante-cinq points », Pour Mathieu Boutry le leitmotiv maritime est toujours le même : « Il faut que nous soyons plus performants sous les cercles adverses de façon à mettre nos extérieurs dans de meilleures situations ». Les Vendéens pourront-ils faire de cette intention une réalité samedi prochain à l’occasion de la venue du leader pyrénéen ? « Tarbes est redoutable à domicile, mais personne n’est imbattable dans cette ’poule cette année ». Les Olonnais, malgré la défaite, ont appris celles de Rodez, Mont-de-Marsan et Pornic. Un succès sur Tarbes associés aux possibles défaites de Saint-Clément à Brissac, de Dax à Garonne Basket, où de Mont-de-Marsan et Pornic qui s’affrontent serait des plus bénéfiques. Rendez-vous samedi salle Beauséjour.
B.B Marmande - Pornic : 88-77 (Ouest-France du 27 janvier)
C’est à trois points que les Marmandais ouvraient le bal de cette 17ème journée : une grosse réussite qui allait s’estomper par la suite tant l’efficacité de Vachin et Joneliunas sous le cercle mettait le doute. dans la maison des joueurs d’Ortega (12-4, 4’). Tisba sortait bien de l’étau mais les passes décisives de Brement à ses partenaires trompaient les bleus de Bruzac (20-16, 8’). Mauline accroissait l’écart entre la 15’et la 16’(31-22). Anthony Vachin ouvrait son compteur juste avant la fin de la période et, au grand désarroi d’Ortega rétablissait le tableau. C’était tout compte fait méritoire pour les Reds qui maîtrisaient par leurs passes formidablement distribuées (34-34 ; 20’). Les partenaires de Tisba s’échappaient à nouveau bien que les visiteurs récoltaient tous les rebonds, qu’ils soient offensifs ou défensifs (54-43, 26’). Anthony Vachin répondait par plusieurs attaques payantes et totalisait 7 points consécutifs qui calmaient l’envolée locale. Bruzac, à son tour, répondait par deux « primés » bienfaiteurs (62-55, 30’).
À la faveur d’un Mauline totalement retrouvé et chasseur de ballons exemplaire le tableau affichait 10 points d’écart à la 31 ’(65-55), Joneliunas poursuivait son récital sous le cercle adverse maintenant le suspense et quelques soucis à résoudre pour Tisba. Son compère Vachin était, lui, moins chanceux mais insistait jusqu’au moment ou il devait quitter le terrain pour une cinquième faute. Le baroud d’honneur des Marmandais restait brouillon mais suffisamment efficace pour accrocher une douzième victoire.
B.B MARMANDE - PORNIC : 88-77 Arbitres : MM. Sans et Malphettes. (23-18, 11-16, 18-21,26-22).
B.B MARMANDE : Doumbia 18, Mauline 14, Tisba 13, Bruzac 12, Dos Santos 12, Pinasseau 6, Trohel 5, Pavlavicius 4, Pehoua 4.
PORNIC : Vachin 24, Joneliunas 16, Vachin 13, Kodjo Sitchi 11, Blondet 8, Montout 4, Brement 1, Laout, Leclesve Le GAB n’est pas passé loin (SudOuest.fr)
TARBES-LOURDES - GARONNE ASPTT 66 – 60
Dans un match de défenses, les Garonnais s’inclinent de peu chez le leader pyrénéen
Privés de leur meilleur défenseur, Bryan Freeman, grippé, lesTarbos-Lourdais entamaient, néanmoins, de la meilleure des façons ce choc du haut de tableau par un tir primé de leur inévitable capitaine Ragauskas. Les locaux, allaient d’ailleurs rapidement creuser un premier écart consistant grâce à une défense intraitable (17-6 à la 7e). La défense unioniste sera, du reste, la clé du match, car il est rare de voir le score des Garonnais limité à 60 points... et de constater que le bilan personnel de Rémi Menville se situe, au final, à seulement 3 points. Pour autant Boulefaa et Blanchot, par un tir primé, ramènent le score à 19-12 à l’issue du premier quart-temps. Le deuxième acte permet aux visiteurs de se rapprocher encore. Dogoum, Darrigand, Blanchot et Menville, par son seul tir primé de la soirée, prennent le dessus sur les locaux malgré un Bosc, omniprésent. La mi-temps est donc atteinte sur un léger avantage des Pyrénéens, 34-29.
Le GAB revient tout près
À la reprise les locaux sont toujours aussi fringants en défense mais, de ce fait, commettent beaucoup de fautes dont vont profiter les visiteurs en concrétisant 14 lancers francs, soit les deux tiers de leurs points dans ce troisième acte qui se termine sur une égalité parfaite, 21-21. Mais au tableau d’affichage, le score est toujours à l’avantage des Bigourdans avant d’entamer les dix dernières minutes (55-50 à la 30e). Cet écart demeure jusqu’à la 34e (58-53) puis c’est le coup de chaud pour les supporters des hommes de Casimiri puisque Garonne revient à deux longueurs, par deux fois (58-56, puis 62-60). Seul un contre de Bosc priva les coéquipiers de Laulan de l’égalisation. La dernière minute sera finalement favorable aux locaux qui l’emportent 66-60, empochant ainsi un avantage supplémentaire, celui du point average.
Une défaite dure à digérer pour le GAB dont le coach, Camille Delhorbe, regrettera le déchet des siens : « On a perdu 20 à 25 ballons, perdus plein de rebonds offensifs, difficile, dès lors de gagner... Beaucoup trop de déchets dans les paniers, les lancers. À la fin, on manque un panier facile, ils en mettent un derrière et c’est terminé. Mais je me dois de féliciter les Tarbo-Lourdais pour leur investissement en défense. »
Christian Merriot
LIEU Lourdes (salle François-Abadie). ARBITRES MM. Hamzaoui et Lamarque. QUARTS-TEMPS19-12,15-17,21-21,11-10.MITEMPS34-29.
TARBES-LOURDES 28 tirs réussis sur 57, dont 4/27 à 3points. 6/14 aux lancers francs. 27 fautes (2 joueurs sortis, Gïaïmo 28e et Perrotte 40e).
Les marqueurs : Daube (10), Ragauskas (19), Latapy (6), Perrotte (4), Gïaïmo (6), Mauvoisin (3), Bosc (14), Boudjeddou (3).
GARONNE ASPTT 18 paniers réussis sur 50, dont 4/17 à 3 points. 20/27 aux lancers francs. 19 fautes (1 joueur éliminé, Laulan 40e).
Les marqueurs : Darrigand (12), Laulan (2), Menville (3), Diouf (6), Boulefaa (15), Dogoum (7), Blanchot (14), Caille (1).
Brissac sauvé par son banc face à Mont-de-Marsan
N2M. Brissac - Stade Montois : 71-69.
En difficulté face aux Landais, les Brissacois ont fini par l’emporter in extremis en s’appuyant sur leurs seconds couteaux, ô combien précieux samedi.
Les affaires brissacoises étaient bien mal engagées dans le dernier quart d’un match qui avait vu les locaux multiplier les mauvais choix avec des rotations incompréhensibles, une maladresse inquiétante, un engagement physique inexistant, autant de lacunes qui faisaient des Landais des vainqueurs logiques à 4’ 30’ du terme d’une rencontre qu’ils avaient maîtrisée jusque-là, profitant des largesses locales (57-63). Verdan et Mouchi alignaient alors deux tirs consécutifs à plus de huit mètres pour ramener les deux équipes à égalité pour un money time où le public du Marin joua le rôle du sixième homme, poussant ses protégés à se surpasser. À 30’’ de la fin, Vallois qui avait suppléé un Zoric totalement hors du coup et encore bien nerveux, donnait deux points d’avance aux joueurs de l’Aubance, vite annihilés par un primé de Tajan (68-69). A 5’’ Macé s’infiltrait, marquait et bénéficiait d’un lancer qu’il ne ratait pas (71-69). Les Montois s’en remettaient alors à Dossarps pour provoquer une faute qu’il obtint à 2’’ mais il ne put convertir ses deux lancers francs offrant ainsi aux coéquipiers de John une victoire inespérée et plutôt flatteuse au vu du déroulement de la rencontre.
Encore des recalages à faire
Cette victoire ne doit pas occulter les carences entrevues lors de cette partie : des cadres transparents à l’image de Zoric ou Maleyran, là où Mouchi et Vallois ont démontré leurs capacités dans le money time, un Gilbert, cireur de banc, là où son impact physique s’avérait nécessaire, le tout devant une équipe relégable. J-Baptiste Macé était lucide à l’issue de la rencontre : « Il faut bien avouer que cette victoire a été très difficile à obtenir, et que sans les exploits de Kevin (Mouchi) et Maxime (Verdan) et la superbe prestation de Wilfried (Vallois) dans le quatrième quart, nous ne serions jamais revenus face à cette équipe qui sait jouer physique. C’est avec les tripes que nous sommes allés chercher un succès qui pouvait très bien nous fuir, car durant les trois quarts du match nous n’avons pas été à la hauteur » Indiscutablement cette équipe ne joue pas libérée.
Il reste une semaine pour effacer les doutes et mettre en place une vraie stratégie pour élever son niveau de jeu avant de recevoir Saint-Clément le week-end prochain.
BRISSAC - STADE MONTOIS BASKET : 71-69 (17-17, 13-17, 19-25, 22-10).
Brissac : Mouchi (6), Maleyran (8), Verdan (3), Gilbert (2), Macé (12), John (6), Devanne (12), Zoric (6), Vallois (16). Ent. : C. Pointeau
Stade Montois Basket : Valverde (3), Joie, Ruop (5), Tajan (20), Dossarps (9), Dabadie (11), Fernandez (12), Ruiz, Barouillet (2), Ganmavo (7). Ent : P. Carrère
Sur les ailes de Crabos (SudOuest.fr)
UDG – TOULOUGES 95 – 84
Auteur de 28 points, l’ailier rouge et noir a été l’un des grands artisans du succès udégiste, précieux dans la course pour le maintien.
RICHARDMARQUET r.marquet@sudouest.fr
L’adresse individuelle, c’est bien. C’est toujours mieux quand elle sert une belle cause collective. Et samedi soir, face à Toulouges, Jean-Charles Crabos n’a pas tiré à blanc. Dégainant plus vite que son ombre, la fine gâchette udégiste a signé un vrai carton (28 points en 26 minutes de jeu, à 11/13 aux tirs dont 6/8 à 3 points), permettant à l’UDG de ruiner les ambitions de l’USAT (95-84), venue au complet dans les Landes pour conquérir ce dixième succès, lui garantissant quasiment le maintien. Cet apport offensif est loin d’être surprenant de la part du natif de Saint-Aubin, coutumier de ce genre de copieuse contribution avec le Réal Chalossais, mais qui depuis son passage en classe supérieure avec l’UDG peinait à faire exploser sa force de frappe. La patience et l’obstination ont fini par payer. Pas de marge de manœuvre Sa performance XXL, qui on l’espère constituera un « déclic », tombe néanmoins à pic pour Gamarde-Dax. « Nous, on n’a plus le choix. On joue notre survie à chaque match », constatait le MVP de la soirée, soulagé au terme d’un âpre duel, mené 36 minutes durant par l’UDG, sans cependant jamais réellement disposer de marge de manoeuvre.
Coiffés au poteau (24-25) à la première bouée, après avoir compté jusqu’à 9 points d’avance (16-7, 6e), sous l’impulsion de leur top scoreur Mubarak (8 points), les hommes d’Olivier Hirsch (privés de Scroffernecher et Fall, victime d’une contracture à l’échauffement) vont clairement prendre l’ascendant lors du deuxième acte « où on a joué très juste, en limitant les pertes de balles », analysait le coach udégiste. Dans cette prise de pouvoir, Crabos va clairement faire office de détonateur. Profitant des décalages offerts par l’excellente circulation de balle locale, le numéro 8 rouge et noir claque deux primés coup sur coup qui permettent à l’UDG de repartir de l’avant. Torondell a beau égaliser (30-30), Toulouges se tire aussitôt plusieurs balles dans le pied (7 ballons perdus et 26 au final). Le jeu de transition udégiste peut alors s’exprimer (41-33, 16e). Opportunistes au rebond offensif, Mondésir et consorts, grâce à plusieurs 2 + 1, parviennent cependant à revenir au contact (43-41), mais l’alerte est aussitôt écartée par une nouvelle salve de 7 points de Crabos, relayée par Mubarak en percussion et Obouh-Fegué dans la peinture (55-45, 20e).
JCC répond encore présent dès la reprise, avec deux nouvelles banderilles des 6,25m, qui font courber l’échine aux Toulougiens, qui accusent alors un débours maximal de 16 points (67-51). Et là, patatras. En relais de Mubarak « Inconsciemment on s’est relâché et on n’a pas su s’adapter aux changements défensifs de Toulouges », confesse Jean-Charles Crabos. Dans le même temps, l’UDG croule soudain sous une avalanche de fautes. « Quoi qu’on fasse, on a été puni, sans vraiment comprendre pourquoi, pestait après coup Olivier Hirsch. Heureusement qu’on a de bonnes rotations à l’intérieur. » Alors que Gely puis Bucau, sanctionné d’une technique, sont rappelés sur le banc, en face, Mondésir et Ekani, impeccables aux lancers, font renaître l’espoir dans leurs rangs. Sur un triple de ce même Mondésir, l’USAT reprend même les commandes (73-74, 33e).
Rongeant son frein sur le banc, Crabos est enfin rappelé à la rescousse, en relais de Mubarak (21 pts) à l’adresse en berne (8/22 dont 1/8 à 3 pts). Le poignet de JCC, lui, n’a heureusement pas refroidi. Conjugué à l’abattage d’Obouh-Fegué qui a tenu la baraque sous le cercle (26 pts, 8 rbds, dont 4 off), son cinquième tir longue distance redonne un peu d’air aux siens (81-75, 35e). Le sixième triple, en réponse à une nouvelle menace toulougienne (81-78, 38e), sera tout aussi décisif, permettant de minimiser les conséquences de nombreux lancers laissés en chemin tout en libérant l’UDG du joug des Toulougiens (87-79), qui perdront pied en fin de rencontre.
LIEU Gamarde. SPECTATEURS 400. QUART-TEMPS 24-25, 31-20, 16-24, 24-15. ARBITRES MM. Lesquibes et Chalus.
UDG 34 tirs réussis sur 67 tentés (dont 8/26). 19/27 aux lancers. 24 rebonds (Obouh-Fegué, 8). 21 passes décisives. 9 ballons perdus. 29 fautes personnelles dont 1 technique (Bucau). 1 joueur éliminé (Diagné 34e).
Les marqueurs : Moncade 5, Mubarak 21, Diagné 4, Mansanné 5, Crabos 28, Indaburu 2, Obouh-Fégué 26, Bucau 2, Gely 2, Fall (-).
TOULOUGES 26 tirs réussis sur 53 tentés (dont 8/24 à 3 points). 24/36 aux lancers. 32 rebonds (Mondésir 9). 11 passes décisives. 26 ballons perdus. 27 fautes personnelles. 1 joueur éliminé (Riguidel 35e).
Les marqueurs : Da Silva 6, Williams 10, Mondésir 19, Cintract 4, Riguidel 9, Etes -, Barcelo 3,Torondell 5, Ekani 14, Fitzgerald 14.
Le point
Grâce à cette victoire sur Toulouges et aux revers de Rodez à Limoges, Dax-Gamarde revient à hauteur des Montois, battus à Brissac, avec lesquels ils partagent le fauteuil de premier reléguable. Et qu’ils recevront dans 15 jours. En attendant, l’opération maintien se poursuivra samedi à Garonne pour l’UDG et face à Pornic pour les Stadistes.
17e journée : succès important face à Rodez (75-59)
(LePopulaire.fr)
Courageux et appliqués, les partenaires de Gjuriq sont venus à bout de Rodez et ont engrangé leur 4 e victoire de la saison face à un adversaire direct pour le maintien. Seul bémol : le point average. Avant la rencontre, le CSP savait que ce match était un tournant de la saison. Une défaite l’envoyait pratiquement en Nationale 3 et un succès lui permettait de croire encore un peu à un hypothétique maintien. Pour réussir leur mission, les Limougeauds réalisaient un premier quart parfait emmenés par Dadie et Negrobar. Le CSP avait le mérite de ne pas s’affoler malgré le retour de Rodez juste avant la pause (35-34, 18 e) ou à la fin du 3 e quart (50-52). Martinez intenable À chaque fois, Rémi Martinez prenait les choses en main et se montrait efficace. « Lorsqu’on a un meneur qui met 17 points et autant d’activité, c’est beaucoup plus facile », analysait Sacha Biasse, l’entraîneur du CSP. Le meneur limougeaud réalisait un dernier quart de grande classe en étant au four et au moulin et écoeurait Rodez. Grâce à sa prestation, le CSP ne tremblait pas pour décrocher ce précieux succès même si les Limougeauds n’ont pas récupéré le point average (défaite 74-64 à l’aller). « On ne va pas faire la fine bouche. Nous perdions largement nos premières rencontres, cela prouve la progression de notre équipe », expliquait Sacha Biasse. Cette victoire ramène le CSP à un succès de Rodez et donne de la confiance au groupe invaincu à domicile en 2013. Pour continuer à y croire, les partenaires de Gjuriq doivent obligatoirement s’imposer à l’extérieur. Le déplacement à Clermont s’annonce capital.
Martinez 17 points LIMOGES (gymnase Jean Le Bail). LIMOGES CSP bat RODEZ 75-69 (23-11, 17-23, 10-18, 25-17). _ Arbitres : MM. Calvet et Martins. CSP. Khaled, Cadot 8, Gjuriq 3, Martinez 17, Labarde 2, Dadie 14, Mondjongo 4, Delmond 5, Diarra 10, Negrobar 12. RODEZ. Cardenas, Sagadin 21, Cazalon 2, Da Silva 8, Daures 4, Obadina 22, Mariès 2, frugère 2, Casséus 8. Cyril Kahfujian
Pérenniser l’avenir luçonnais en N2 (Ouest-France du 25 janvier)
N2M. Luçon - Clermont-Ferrand. Avant la Coupe, Olonnais et Luçonnais campaient sur un succès. La série peut continuer.
Luçon : priorité au championnat Salle des Cornrnées, ’Laurent Hay a retrouvé le sourire, déjà à Pornic après une reprise de championnat catastrophique à Marmande. « Nous avons également assuré notre qualification en Coupe de France face à la Similienne de Nantes au terme d’un match sans grand relief. Elle nous assurera cependant un match supplémentaire qui entretiendra notre esprit compétitif », Priorité donc au championnat et à l’acquisition d’une onzième victoire, qui serait sans doute certainement synonyme de maintien. « Doucement » tempère cependant l’entraîneur luçonnais. « C’est un championnat difficile ». Mais une saison qui pourrait bien être, et contre toute attente, « la meilleure de notre histoire en N2 ... Que nous devons pérenniser ».
En accueillant les Clermontois, le LBC se souviendra avec regrets que la victoire fut concédée au terme de deux prolongations. « C’est une belle équipe qui descend de N1. Leurs forces reposent sur un cinq majeur efficace. Par contre, leur banc est certainement moins riche ». La stratégie pourrait donc être d’écarter rapidement du parquet deux ou trois éléments majeurs afin de ne plus rien lâcher à domicile : l’objectif luçonnais pour la fin de saison.
Les Olonnais plus confortables
Pour les Olonnais, c’est encore théoriquement une grosse cylindrée au programme du week-end. Théoriquement puisque la saison des Charentais est loin d’être celle de l’an passé. De leur côté, les Vendéens semblent avoir enfin trouvé la bonne carburation. Reste à démontrer à l’extérieur que c’est bien vrai. Prendre deux nouveaux points les amènerait dans une situation déjà plus confortable. Beaucoup plus confortable.
La 17e journée. Tarbes - Garonne Basket ; Saint-Clément-des-Baleines - Pays des Olonnes (19 h) ; Beyssac - Pornic ; Limoges - Rodez ; Luçon - Clermont-Ferrand ; Brlssac - Mont-de-Marsan ; Dax - Toulouges.
Le Stade pour rester en lice (LaMontagne.fr)
Tarbes loin devant, si le Stade Clermontois veut conserver intactes ses ambitions de 2 e place pouvant lui offrir la montée, il se doit de ramener un succès de Luçon, ce soir (20 heures).
La parenthèse « Coupe de France » (sèchement) refermée à Tulle, le Stade Clermontois se trouve face à un nouveau déplacement mais à l’enjeu tout autre. Car Luçon n’est autre que le voisin de palier des Stadistes à la 4 e place, certes à trois longueurs de l’incontesté leader tarbais, mais à une seule du deuxième strapontin avec vue sur la N1, pour l’heure doublement occupé par Beyssac et Garonne.
Un beau défi en Vendée
Ce dernier ayant de façon prévisible fort à faire à Tarbes, un succès clermontois pourrait être tout « benef’ » pour les « rouge et bleu ». Même à 10 journées du terme de la phase de poule du championnat. « Tarbes est devant mais derrière, en regardant le calendrier de chacun, je me dis que c’est très ouvert et la décision pourrait se faire sur les deux-trois dernières journées », acquiesce le coach Thomas Mezure.
En attendant de se projeter plus avant, l’emporter en Vendée reste un beau défi. Eu égard à différentes réalités. Celle du classement, déjà évoquée, celle du match aller (4 e journée) où il avait fallu trois prolongations à un Stade certes mal en point au classement pour venir à bout (106-91) de son adversaire du jour, alors leader invaincu. « Je me souviens d’une équipe très complète, maîtrisant toujours son basket et contre laquelle il avait vraiment fallu batailler, avec un meneur, Dacourt, qui nous avait posé plein de problèmes, défensifs comme offensifs, un ailier, El Khdar, gros shooteur et une paire d’intérieurs Borval-Soufou très active. »
Depuis, les hommes de Laurent Hay ont certes connu quelques revers, mais ont globalement affiché une belle tenue. Comme lors du derby retour disputé il y a 15 jours à Pornic où ils se sont largement imposés (93-76), alors qu’ils venaient d’étrenner leur parcours 2013 par une « doudoune » à Beyssac (65-85).
Côté clermontois, l’élimination en Coupe face à une équipe « très concernée par le sujet, ce qui n’était visiblement pas notre cas », a été bien digérée. C’est en tout cas ce qui est apparu au coach au fil « d’une très bonne semaine d’entraînement. Depuis la reprise, c’est sans doute le match pour lequel on se sera le mieux préparé. Il n’empêche qu’à Luçon (et toujours sans Provenchère, touché au genou, dont la reprise est prévue en début de semaine prochaine, NDLR), ce sera compliqué », prévient Thomas Mezure.
Stade Clermontois. 4. Prolhac (1,83 m) ; 5. N’Soki (1,91 m) ; 8. Naydenov (2 m) ; 10. Nélaton (1, 85 m) ; 12. Morel (1, 98 m) ; 13. Mc Clark (2 m) ; 14. Beugnot (2,01 m) ; 15. Munoz (2,05 m). Entraîneur : Thomas Mezure. Jean-Philippe Béal
GAGNER POUR SE PLACER
Mercredi 23 Jan 2013, 08:01 (Site de Clermont)
Samedi à Luçon, leur alter ego, les stadistes vont jouer une partie qui va engager leur fin de saison. En effet, actuellement à égalité à la troisième place et à un point de la deuxième synonyme de play off, celui des deux adversaires qui va l’emporter sera encore bien placé pour espérer. Bien sur tout ne sera pas perdu pour le vaincu mais sa situation deviendra tout de même compliquée. Cette semaine l’entraînement se déroule dans de bonnes conditions tous se sentant complètement impliqués dans cette rencontre d’une extrême importance. Seul Thomas Provenchère est encore à l’infirmerie et Jo Mc Clarck et Maxime Nélaton sont quelque peu ménagés mais seront prêts pour le combat. Tous auront à coeur de confirmer la victoire de l’aller.
Le vainqueur aura de bonnes chances de rejoindre Garonne qui se rend chez le leader Tarbes alors que Beyssac sera serein en recevant Pornic. On le voit quatre des cinq premiers jouant entre eux deux vont forcément y laisser des plumes. Toulouges en embuscade sera à Dax aux abois : difficile, Brissac, qui sera dans sa salle face à Mont de Marsan va l’emporter alors que Rodez jouera gros à Limoges. Aux deux tiers de la compétition les points commencent à peser lourd aussi bien en tête qu’en queue tant mieux pour l’intérêt de la compétition. B G
Le Stade ne fait pas l’impasse
Même s’il met certains joueurs majeurs au repos, Thomas Mezure, l’entraîneur du Stade Clermontois, n’entend pas galvauder le 64 e de finale du Trophée Coupe de France, ce soir, à Tulle.
Le championnat n’observe que son deuxième week-end de relâche depuis la reprise en septembre (après celui des 29 et 30 décembre), mais le Stade Clermontois n’est pas au repos pour autant. Comme tous les clubs de Nationale 2, il entre en lice en Trophée Coupe de France, ce soir, à 20 heures, à Tulle (N3), à l’occasion des 64 es de finale. Une semaine après la précieuse mais laborieuse victoire obtenue face à Dax Gamarde (90-84), le Stade a « besoin de jouer », selon l’entraîneur Thomas Mezure. « Nous tardons à retrouver notre qualité de jeu de décembre, étaye-t-il. C’est pour cela que ce match difficile chez une bonne équipe de N3 tombe plutôt bien. »
Provenchère absent un mois
Pour les Corréziens, 2 es de la poule D de N3, qui partiront avec les 7 points réglementaires d’avance, « c’est forcément un match intéressant ». « Il va y avoir de l’ambiance, un bel adversaire. Reste à savoir si Clermont viendra au complet pour jouer le coup à fond », s’interroge le coach tulliste Dragomir Todorov.
En réponse, Thomas Mezure annonce qu’il va « faire souffler » certains éléments du groupe stadiste, en vue de la rencontre à Luçon, samedi prochain. Maxime Nélaton (douleur à une cuisse) et John Beugnot sont mis au repos. Jo McClark, qui « s’est entraîné correctement », sera, lui, probablement utilisé avec parcimonie. À l’inverse, Maxime Muratore, qui se remet doucement de problèmes dorsaux, devrait avoir du temps de jeu. La mauvaise nouvelle vient de Thomas Provenchère, dont la blessure à un genou, « l’éloignera un mois des parquets », déplore Thomas Mezure.
Même s’il n’aligne pas sa meilleure équipe, le coach stadiste n’entend pas faire l’impasse sur la Coupe : « C’est un match officiel et on ne va pas à Tulle pour perdre. C’est une question de fierté et d’orgueil. Je préférerais être éliminé plus tard par une N2, mais c’est aux joueurs de savoir s’ils veulent ou non poursuivre l’aventure… »
Toulouges va de l’avant
C’était la réaction que Laurent Kleefstra attendait de ses joueurs. "Ils ont su sécuriser le match très tôt pour pouvoir gérer par la suite. Limoges n’avait pas de pression, c’était le match piège par excellence", précise le coach catalan, après sa victoire sur Limoges (94-75), la lanterne rouge.
Surtout, les joueurs ont rassuré. Mendrix Da Silva a réalisé une belle performance, avec un 4/4 à 3 points pour deux pertes de balle, Luke Fitzgerald a signé un double-double (15 points, 10 rebonds), Aurélien Cintract a scoré (16 points), et Adam Williams a montré qu’il était en grande forme après son retour de blessure (24 points). "Quand tous les joueurs sont à leur meilleur niveau, nous avons une équipe compétitive", lance Laurent Kleefstra, satisfait par la prestation de ses hommes.
Le match de Trophée de France la semaine prochaine contre Castelnau-le-Lez doit donc servir à continuer le travail. "Nous allons le jouer pour gagner et préparer le déplacement à Dax la semaine suivante", justifie le technicien de la Cèbe. Il faut que tout le monde puisse retrouver son niveau. "Nous gagnons aussi du temps pour que les blessés comme Jonathan (Barcelo) ou Julien (Etes) reviennent", détaille Kleefstra.
Un résultat nécessaire
Sur un plan comptable, l’USAT ne pouvait pas se permettre de laisser filer cette rencontre contre Limoges. Elle porte Toulouges à neuf victoires, alors que Laurent Kleefstra estime le maintien à "12 victoires. Nous savons que le mois de janvier est capital, car nous jouons les 3 dernières formations du championnat". Une victoire à Dax pourrait donc être de bon augure. "Si nous gagnons là-bas, nous garantissons le maintien, dans un premier temps", espère l’entraîneur de l’USAT. D’autant que les Landais, en mauvaise posture (douzièmes), accueilleront Toulouges avec la pression du maintien sur les épaules... Une occasion à ne pas rater.