Bilan vendéen N3 (Ouest-France du 23 avril 2008)

Les Luçonnais auront encore échoué aux portes de la Nationale 2, Et dans le bas du tableau, les Chambretaudais ont tourné une page de leur histoire.

Trois des quatre clubs vendéens nourrissaient des ambitions plutôt tournées vers l’optimisme à l’aube du championnat. Pour sa part, Didier Gaboreau (Saint-Fulgent) parlait de « cadeau. Nous allons jouer notre chance à fond sans aucune pression et avec tout le sérieux possible. »

Les Fulgentais souffraient mais s’offraient malgré tout six succès à domicile et ramenaient de La Rochelle et l’US Samazanaise les points de la victoire. Ils passaient même très près de l’exploit à Mérignac (102-101) et créaient la surprise quinze jours plus tard devant Saint-Clément-des-Baleines, obtenant, au terme d’une rencontre totalement débridée (111-107), un renouvellement de leur bail auquel ils ne croyaient pas spécialement quelques mois plus tôt.

C’est d’ailleurs à Saint Fulgent, lors de l’ultime journée que les réservistes challandais atteignaient le même objectif. La saison aura été galère pour les hommes d’Emmanuel Body. Le staff ne concevait pas que son équipe réserve ne joue plus au niveau national. L’épée de Damoclès qui oscillait au-dessus des têtes invitait Freddy Massé (entraîneur de l’équipe première) à proposer à Rémy Menville d’être un précieux et décisif renfort face à Saint-Médard (111-83). Cette difficulté rencontrée par les Challandais est malgré tout inquiétante de la part d’un groupe dont beaucoup s’accordaient à penser qu’il disposait des moyens de s’exempter, de la moindre frayeur. Faut-il encore mouiller le maillot ! Mais ça, l’ont-ils fait à chaque match ?

Luçon échoue de très peu

Les Luçonnais n’auront perdu que cinq matches : àSaint-Ciément-des-baleines, à Mérignac, deux fois contre Horsarrieu et à Saint-Médard. Horsarrieu, le leader landais n’en aura perdu que deux ! Cette différence est toutefois à nuancer par certains impondérables, dont les blessures. C’est l’explication avancée par le Président Stéphane Remaud qui a déjà la tête à la prochaine saison : « Ce qui m’habite, c’est la déception... Pour la quatrième année consécutive. Sportivement, je ne pense pas que nous ayons quelque chose à envier à Horsarrieu. Il faut simplement et absolument que nous grandissions mentalement et que nous soyons prêts à cette montée. Ce qui ne fut pas le cas cette saison encore ».

Enfin, dans le bas du tableau, les Chambretaudais ont certainement davantage souffert que l’imaginait Thierry Soullard en début de saison : « Un bon milieu de tableau. C’est plus ambitieux que l’année dernière. » Une page de l’histoire chambretaudaise se tourne. La Nationale 3 présente aujourd’hui un profil qui ne laisse peu de place à la chance mais qui sait sourire aux esprits guerriers. La Saint-Pierre l’a souvent eu. Pas adieu, juste au revoir !.

Réagir à cet article - Levas - 23 avril 2008