Revue de presse de la 18ième journée
Rodez – Luçon : 69-74 (Ouest-France du 3 février)
Luçon a proposé le match parfait pour s’imposer, hier soir, à l’extérieur. Venus à 8, les visiteurs ont produit un basket solidaire notamment en défense pour contrer des Aveyronnais peu en jambes. Ces derniers n’arrêtent pas de perdre et la tension régnant au sein du groupe était palpable ce samedi. Peu de motivation, un jeu collectif déficient, les locaux ont subi la loi d’un groupe de Luçon appuyant la où çà fait mal. C’est la clé de cette rencontre.
Dans le premier quart-temps, les Vendéens ont su faire front après une entrée en jeu aveyronnaise incisive. Le deuxième - quart-temps mettait Luçon en confiance plus précis dans ses tirs. Le troisième quart-temps était favorable à Rodez mais ce feu de paille ne résistait pas au final des visiteurs. Sentant les Ruthénois perdus et sans âme, les Vendéens faisaient parler leur solidarité avec une énorme générosité défensive. Cela suffisait pour battre un Rodez qui sent la relégation se profiler à l’horizon.
RODEZ - LUÇON : 69-75 (15-12,13-20,25-21,16-21).
RODEZ : Obadina 13, Sagadin 21, Daures 6, Da Sylva 4, Casseus 14, Mariès 3, Cardenas 0, Darde 0, Cazalon 8, Frugère 0.
’LUÇON : Bocquier 0, El Khdar 15, Kossangue 4, Borval 12, Grimaud 0, Retkus10, Dacourt 17, Soufou 14.
Le POB s’incline la tête haute
Pays des Olonnes - Tarbes : 89-97.
Après avoir mal débuté leur rencontre, les Olonnais ont construit l’espoir, jusqu’à lui donner consistance trois minutes trop tôt.
Une minute après un premier temps-mort suivi du second panier primé tarbais, le POB était relégué à quinze longueurs (6-21). Les Pyrénéens étaient à la hauteur de leur réputation et de leur place de leader en dispensant un basket-ball basé à la fois sur la rapidité d’exécution, sur l’adresse et sur un engagement physique à l’image de la masse athlétique de l’UTLPB.
L’entrée en jeu de Benjamin Boutry changeait toutefois le scénario (14-25, 8’) qui semblait se dessiner. C’est d’ailleurs aussi son retour sur le parquet en milieu du second quart qui ramenait à nouveau les Vendéens dans la partie bien que les deux paniers primés de Wilson suivi de celui de Boulin (dans les 90 secondes de ce même quart) aient également offert de l’espoir (29-35, 11 ’).
Seule une élévation du rythme de jeu au niveau tarbais permettait de rivaliser et permettrait une performance. La question pour le POB était de maintenir cette opposition dans ce domaine puisque les Pyrénéens jouaient sur ce rythme depuis vingt minutes sans que les rotations ne changent quoi que ce soit. Avec la reprise, le POB entretenait l’espoir ... Tardivement : 27’. En effet, à plusieurs reprises déjà les Olonnais s’offraient l’opportunité de revenir aux fatidiques cinq points sans y parvenir avant cette vingt-septième minute (68-73). Il Y avait la place comme l’on dit !
À l’entame du dernier quart, Mathieu Boutry gonflait l’espoir (76-78). Sans doute rarement, le leader avait autant douté. Erreurs et fautes en témoignaient. À trois minutes du buzzer, le POB créait l’impossible : mener au score : 89-88. Ragauskas recadrait ses troupes. Les trois dernières seraient tarbaises et victorieuses.
PAYS DES OLONNES - TARBES : 89-97 (20-31,23-22,31-25, 15-21) Arbitres : MM Daudignon et Roumieux
PAYS DES OLONNES : Tribodet 3, Stipanovic 9, E. Mourier 7, Perrocheau 4, K. Mourier, B. Boutry 18, Wilson 20, Boulin 10, M. Boutry 16, Radojevic 2.
TARBES : Daube 26, Mauvoisin, Archimède, Ragauskas 18, Bosc 5, Ciprian, Latapy 12, Hamza, Perrotte 3, Gïaïmo 15, Freeman 14, Boudjeddou 4
Luçon assure son maintien, le POB progresse
(Ouest-France du 4 février)
C’est à Rodez que les Luçonnais sont allés valider le renouvellement de leur bail en N2. Aux Sables-d’Olonne, la frustration d’une nouvelle défaite était amoindrie par l’excellente prestation réalisée face au leader.
En cas de victoire, les Ruthénois conservaient allumée une petite lueur d’espoir. L’espoir de sortir de l’ornière, Mais les Luçonnais avaient, à domicile, samedi dernier, laissé s’échapper un onzième succès synonyme de maintien. Rodez a fait les frais implacables de cette quête du Graal annuel, qui survient alors que nous sommes encore à 9 journées de la fin d’une saison qui s’annonçait pourtant particulièrement difficile pour le LBC. Laurent Hay savourait et remerciait un groupe riche d’un mental hors pair. « Je félicite l’ensemble de l’équipe pour ce succès. Ce match est ponctué de déchets, ’certes, mais nous n’étions que huit. Notre maintien est assuré. Je sais que les joueurs ont un esprit de vrais compétiteurs. Beaucoup d’entre eux quitteront Luçon à la fin de la saison comme d’habitude. Je compte sur eux pour faire de cette saison la plus belle du club en N2. »
Le POB en progrès
Après une entame ponctuée d’un 9-0, les Olonnais ont brillamment réagi pour figer l’écart à -15 maximum (6-21) et progressivement le réduire face à des Pyrénéens qui ont en permanence justifié leur place de leader. Joueurs et entraîneur cherchaient et trouvaient de la satisfaction au cœur d’une défaite, la onzième. Raphaël Wilson, auteur d’un excellent match au même titre que les frères Boutry, était l’un d’eux. « Nous avons su élever notre rythme et notre volume de jeu au niveau de Tarbes qui n’est pas le premier venu. On craque un peu à la fin, mais cette rencontre s’inscrit parfaitement dans notre progression. Il faut voir beaucoup de choses positives. Je suis très confiant pour notre maintien. »
Sébastien Cartier se voulait normalement plus frustré. « Nous pouvons être à la fois déçus et satisfaits. Face à une équipe normale, le déroulement de notre prestation aurait semé le doute. La marque des grandes équipes n’est pas ailleurs. Pas de doute, juste de la sérénité pour faire la différence finale. Si ce match-là ne ramène pas de points, il faut le mettre au compte de la positivité. »
N2M. Mont-de-Marsan - Pornic : 70-77 (Ouest-France du 3 février)
En se déplaçant à Mont-de-Marsan, Pornic avait une occasion en or de mettre à distance le premier non-relégable de cette poule B, qui le talonnait d’un petit point au classement au coup d’envoi. L’affrontement tourna à l’avantage des visiteurs, plus mobiles et plus adroits que leurs adversaires : Jérôme Vachin, étincelant, inscrivit 14 points dès le premier quart et propulsa son équipe en tête. Dans le même temps, les arrières se régalaient des miettes avec quatre tirs primés pour Leclesve, trois pour Kodjo-Sitchi et deux pour Brement. Si bien qu’à la 15ème minute, les Pornicois avaient déjà creusé une marge confortable de 20 points (17-37), ramenée à 13 points à la pause sous l’impulsion de Tajan (27-40).
Si les intérieurs pornicois dominaient la raquette, ils étaient également plus pénalisés que leurs adversaires. Voilà qui influa sans doute sur leur rendement défensif en seconde période et permit aux Montois de refaire lentement leur retard (-7 à la fin du troisième quart). Le doute changea de camp lorsque les Montois égalisèrent à 51 (33’) puis prirent l’avantage pour la première fois du match grâce à trois paniers consécutifs à longue distance (57-53, 35’). Mais Kodjo-Sitchi permit aux siens de revenir à un petit point et Joneliunas, envoyé sur la ligne à une seconde de la sirène, égalisa sur le premier lancer franc mais manqua le second : les deux équipes rempilèrent pour cinq minutes, durant lesquelles le métier de Leclesve et de Jérôme Vachin fit la différence. Le banc pornicois pouvait exulter, le spectre de la relégation venait subitement de s’éloigner.
MONT-DE-MARSAN - PORNIC : 70-77 (12-28, 15-12, 15-9,22-15,6-13).
MONT-DE-MARSAN : Ganmavo 14, Valverde 14, Tajan 10, Diasse 10, Barouillet 8, Dossarps 8, Dabadie 6.
PORNIC : J. Vachin 24, Kodjo-Sitchi 15, Leclesve 14, Joneliunas 10, Brement 6, A. Vachin 3, Blondet 2.
Garonne ASPTT Basket 72 Dax-Gamarde 70 (par Lou Tash)
Dans la longue liste des matches qui laissent des regrets côté UDG cette saison, celui de hier soir ne déroge pas à la règle car il y avait encore de quoi aller chercher autre chose qu’une énième honorable défaite.... Après le -1 à Toulouges, le -3 à Pornic, voila donc désormais le -2 à Meilhan... .Des défaites qui font mal et qui démontrent que l’UDG n’est pas tout à fait à sa place en fin fond de championnat (ceci est mon avis) quand on voit comme hier soir comment il peut mener la vie dure au second du championnat de surcroît dans sa salle. En esperant qu’on va pouvoir rebondir après cela pour aborder "l’importantissime" derby de Samedi prochain qui va coûter très cher au perdant...
Pour la rencontre d’hier soir, si l’UDG a montré du coeur, de la détermination, le GAB avait lui aussi de la fierté à revendre. Après une entame en fanfare des visiteurs qui très vite menaient 5-0,la réaction des résidents des lieux ne tardait pas avec Menville,Dogoum et un surprenant Laulan aussi fringant qu’un jeune loup (10 pts,8 rbds,6 passes au final).Les assauts se multipliaient et l’UDG encaissaient une floppée de points en 10 minutes (30-21).Petit-à-petit,la défense montait en régime des 2 côtés ,mais les équipes trouvaient néanmoins quelques solutions avec comme effet un écart à peu prêt stabilisé 10 minutes plus tard (48-36).Si la première mi-temps portait la marque du GAB,l’UDG allait marquer de son empreinte la seconde. JC Crabos poursuivait sur sa lancée Toulougienne, sans oublier Obouh-Fégué très productif. Mais les autres n’étaient pas en reste en défense comme Mike Gely, très gênant qui montrait le chemin à suivre. Le GAB sera bloqué à 7 points durant ce 3ème quart, preuve de l’investissement des landais qui revenaient donc à 6 points (55-49) et un quart a disputer. Malgré son forcing,il manquera toujours un petit quelque chose à l’UDG pour le faire passer devant comme ce lancer manqué de Ben sur un 2+1 alors que le score affichait l’égalité (62-62).C’est surtout aux rebonds que le GAB va aller chercher la victoire (43 à 29 au total) et plus particulièrement aux rebonds off (13 pour les gabistes) comme cette action en fin de match ou après 3 échecs consécutifs, le gab reprenait systématiquement la possession du cuir et marquait enfin sur la 4ème tentative. A 72 -70 et 3 secondes à jouer, Menville manquait l’occasion de tuer le match avec 2 lancers avortés mais l’ultime tentative désespérée de Moncade depuis son camp ne trouvait que la toiture...
A noter l’excellent arbitrage du duo Brethes, Lasserre qui ont très bien tenu la baraque.
GAB bat UDG 72 à 70 (30-21,18-15,7-13,17-21).
GAB:27 tirs réussis sur 63 tentés dont 4 sur 18 à 3 points).13 lancers sur 22.25 fautes personnelles. Dogoum 12, Darrigand 3, Steiner 2, Laulan 10, Menville 16, Blanchot 3, Diouf 6, Boulefaa 9, M’Baye 3, Caille 7.
UDG:23 tirs réussis sur 58 tentés dont 8 sur 26 à 3 points ; 16 lancers sur 24.22 fautes dont 1 technique (Scroffernecher). Moncade 5, Mubarak 8, Diagné 4, Mansanné 5, Crabos 13, Indaburu 1, Obouh-Fégué 15, Scroffernecher 10, Bucau 3, Gely 6.
Le GAB d’un souffle (Sud Ouest du 4 février)
GARONNE ASPTT - DAX-GAMARDE 72-70
Largement en tête, les Garonnais se sont fait peur avant de l’emporter d’un rien
« On savait que Gamarde n’était pas à sa place dans le classement » analysait Camille Delhorbe après la rencontre et que « le match ne serait pas simple car on en avait pris près de 80 là-bas quand même ». Pourtant ce sont bien les Garonnais qui se sont rendus la vie difficile.
L’entame des jaunes est poussive, la faute à Bucau et Mansanne qui rentrent bien dans la partie (2-7 à la 3e). Mais le cinq local déplie ses ailes et reprend l’avantage par Menville et Boulefaa. Si les deux équipes se rendent coup pour coup, c’est bien l’ailier fort garonnais qui impose son rythme. Rémi Menville enchaîne les banderilles (11 pts dans la période) sans coup férir, donnant déjà un sérieux avantage aux siens (25-19 à la 7e). Mais le véritable héros du match est bien Nicolas Laulan, capitaine courage, qui sait aussi bien distribuer des passes décisives pour son compère Kader Boulefaa que prendre ses responsabilités. Il termine la rencontre avec une évaluation globale de 23 tout proche du double-double avec ses 10points, 8 rebonds et 6 passes pour une seule balle perdue. Le GAB dispose alors de 9 longueurs d’avance à la pause et revient sur le parquet avec le même état d’esprit par un dunk rageur d’Adama Diouf avant que Crabos et Moncade ne se chargent de revenir dans la partie. Le mal semble fait car l’écart se stabilise et si certains joueurs semblent en dedans, la solidarité locale fait toujours son effet. « Julien Blanchot ne s’est pas entraîné de la semaine à cause de ses adducteurs, c’est certain qu’il manquait de rythme » explique le coach garonnais mais Charly Dogoum compense bien et le GAB arrive aux citrons avec un pécule bien utile (48-36 à la 20e).
Les Landais recollent
La reprise est du même acabit pour des locaux qui déroulent un basket bien organisé jusqu’à ce que la mécanique se grippe sérieusement. « Leur défense remonte ce qui nous empêche de faire vivre le ballon, raconte Camille Delhorbe. Le ballon ne va plus à l’intérieur. Du coup, on bataille pour jouer et on perd en lucidité, ce qui entraîne des mauvais choix car on n’arrive pas à garder la tête froide en attaque. » La maladresse s’en mêle, ce qui fragilise les offensives garonnaises. Obouh Fegue en profite pour se mettre en valeur et faire du ménage dans la raquette. Les défenses sont quasi hermétiques et peu de paniers sont inscrits. À ce jeu, les Landais reviennent dans la partie (51-47 à la 27e).
Le GAB joue à se faire peur, restant à la merci des visiteurs qui ne demandent qu’à l’emporter. Crabos enfile les tirs de loin comme d’autres les perles (59-57 à la 33e). Heureusement Makhete M’Baye veille au grain, ramassant sa moisson de rebonds (11 au total) et réussissant ses lancers francs (3/4) alors que le GAB en a laissé plusieurs au passage. À 2’30’’du terme, Obouh Fegue égalise et sème le trouble dans les rangs garonnais. Il faut toute la vista de ‘‘capitaine Laulan’’ et le lancer de M’Baye pour voir les locaux l’emporter sur le fil.
Un court succès qui leur permet de retrouver leur deuxième place au classement par le jeu des défaites des concurrents, et notamment de celle du voisin marmandais.
Julien Jocal
Le BBM tombe dans le piège
TOULOUGES - BBM 82-74
Bousculés par de vaillants Catalans, les Marmandais s’inclinent mais conservent leur 2e place.
Le problème quand on joue contre Toulouges, c’est que le danger vient de partout. Cela, les Marmandais l’ont appris à leurs dépens samedi soir. Et c’est dans la raquette que le travail commence. Dans le sillage du pivot Luke Fitzgerald, visiblement inarrêtable (10 points dans le premier quart-temps), l’USAT prenait rapidement les devants face à des Lot-et-Garonnais empruntés. Seul Arnaud Bruzac, derrière la ligne des 3 points, maintenait le navire à flots, mais le premier quart-temps s’achevait sur un premier écart significatif en faveur des locaux (20-15 à la 10e). Seulement voilà, les hommes de Christian Ortega ne sont pas deuxièmes de la poule pour rien. Ils entamaient le deuxième quart par un 8-0 qui leur permettait immédiatement de revenir à hauteur des Catalans, grâce notamment à 5 points consécutifs de Pehoua (22-23). Mais Fitzgerald continuait de faire des misères aux deux intérieurs marmandais, Pavlavicius et Tisba. Assez pour porter son total de points à 18 unités à la pause. Et pour redonner de l’air aux siens (38-32 à la 20e).
L’engagement toulougien
Malheureusement pour les visiteurs, quand le pivot américain levait le pied, c’était les ailiers Williams et Barcelo qui prenaient le relais derrière la ligne à 3 points. Bien qu’il soit moins en vue qu’à l’habitude, Kévin Mondésir se montrait tout de même assez habile dans cet exercice avec un 2 sur 3 aux tirs primés. Dominatrice au rebond, l’USAT forçait son adversaire à commettre d’innombrables pertes de balle. À la fin du troisième quart, Toulouges avait fait le trou (66-54 à la 30e). Et le fumet du dernier acte n’était pas vraiment meilleur que lors des précédents pour les visiteurs. Embourbés dans un faux rythme, les Marmandais ne pouvaient que subir les assauts des Toulougiens survoltés. Un engagement agrémenté d’une belle discipline puisque les locaux ne terminaient le match qu’avec 3 joueurs à 3 fautes. Les dernières minutes sonnaient même comme une balade pour les « sang et or ». Le BBM n’y était plus. Pour preuve le ‘‘cross over’’ de Barcelo avant un tir à trois points converti au nez et à la barbe de Dos Santos.
À l’arrivée, Toulouges signait donc une victoire qui ne souffre aucune contestation face à des Lot-et-Garonnais qui n’ont jamais su trouver le rythme.
Florent Crouzet
LIEU Toulouges (salle Naturopôle). SPECTATEURS 350 environ. ARBITRES MM. Hachani et Sene. QUARTS-TEMPS 20-15, 18-17, 26-22, 18-20. MI-TEMPS 38-32.
TOULOUGES Da Silva (3), Williams (15), Mondésir (8), Cintract (4), Riguidel (5), Etes, Barcelo (11), Torondell, Ekani (11), Fitzgerald (25).
BB MARMANDE Bruzac (11), Trohel, Doumbia (6), Pinasseau (8), Dos Santos (6), Mauline (9), Pehoua (11), Pavlavicius (10), Tisba (13).
La grosse surprise Limoges !
(lamontagne.fr)
Pour avoir pris de haut le CSP, le Stade Clermontois a été puni, hier soir. La lanterne rouge limougeaude lui a infligé un joli camouflet avec son premier succès à l’extérieur.
Le pire des scénarios… pour Clermont. Le péché d’excès de confiance l’a conduit directement vers l’échec, hier soir, dans une Maison des Sports qui attendait bien autre chose. Mou, sans défense, sans hargne, déjouant, tout à l’inverse de Limougeauds remparés derrière leur zone et croyant ferme en leurs chances.
Piégé par la neige, le verglas et les voitures en travers, à la hauteur de Vulcania, le CSP avait rejoint Clermont en suivant le chasse-neige. Mais sur le parquet de la Maison des Sports, hier soir, c’est lui qui fit la trace. La faute à un Stade rendu suffisant par la tendresse des premiers échanges. Une deux-trois limougeaude d’entrée, trois attaques ratées, de la fébrilité et un retard à l’allumage (8-3, 3 e). Bref ! Le piège. Alors, léger comme le lièvre de la fable, Clermont ne s’inquiéta guère quand le Cercle, travailleur lui, revint à sa hauteur (13-13, 6 e), puis joua des coudes un moment avant de jouer, cette fois, les filles de l’air (20-26, 10 e).
Sans défense
Le hic, en effet, c’est que, toujours bien à l’abri derrière sa zone, Limoges désormais mis en confiance, portait ses accélérations. Ainsi, sur une énième contre-attaque haut-viennoise, une intentionnelle de N’Soki pointa le désarroi auvergnat. Juste avant le plus gros écart de la période (29-42, 17 e) quasiment conservé au départ au vestiaire (35-47, 20 e). Au retour, Clermont fit enfin preuve du sérieux recommandé. Mais sous la pression. Du coup, ses arguments référencés face à la zone ne tranchèrent pas. Handicapé par 4 fautes à la 25 e (42-59), son pivot disparut à la 32 e. Et ses gâchettes, longues à fonctionner, ne marquèrent pas plus qu’en face. Quant à sa défense… avec 75 points encaissés en une demi-heure (63-75, 30 e)
Le dernier volet donna un moment l’impression que le troisième pouvait, dans la foulée d’un Munoz jouant juste, racheter ses erreurs. Le Stade se rapprocha, entra avec 4 longueurs de retard dans le money-time (79-83), n’en compta plus que 2 (86-88) à 1’40’’ du buzzer. Mais le CSP ne lâcha rien. Il enfonça même Clermont au score sur les fautes de fin de partie, terminant heureux avec son plus gros carton de la saison (86-96) et autant d’avance au tableau qu’il avait eu de minutes de retard dans la salle…
Clermont 86 - Limoges 96
CLERMONT-FERRAND (Maison des Sports). Limoges CSP bat Stade Clermontois 96-86 (26-20, 21-15, 28-28, 21-23). Arbitrage de MM. Chagrin et Denave. 500 spectateurs environ.
Clermont. Prolhac (5), N’Soki (6), Naydenov (10), Nélaton (10), McClark (15) puis Beugnot (24), Provenchère (7), Morel (-), Munoz (9). 30 fautes ; 3 joueurs sortis : McClark (32e), Prolhac (40e) et Beugnot (40e).
Limoges. Cadot (12), Gjuriq (18), Dadie (20), Delmond (8), Negrobar (13) puis Labarde (6), Diarra (14), Martinez (-), Mondjongo (5). 27 fautes ; 2 joueurs sortis : Martinez (36 e) et Gjuriq (39 e).
Francis Laporte
Brissac se donne de la marge pour la fin
N2M. Brissac - USV Ré : 65-55. Le Marin n’a pas eu l’occasion de s’enflammer tant le spectacle proposé fut de piètre qualité.
On retiendra que les locaux l’ont emporté en faisant preuve d’une plus grande combativité et d’une envie bien supérieure à l’équipe Maritime, qui n’était qu’une pâle copie de celle victorieuse au match aller. Trente-trois tirs pour un 14-14 à l’issue du premier quart, un festival de lancers francs ratés, le match était loin d’atteindre un niveau acceptable, et il en fut de même, lors des dix minutes suivantes, (31-28 à la mi-temps). Au retour sur le parquet, les joueurs de Pointeau retrouvaient un jeu collectif ponctué de quelques enchaînements qui permettaient à Macé et Maleyran de pénétrer dans la raquette et d’assurer un écart conséquent (53-39). La maladresse des Rétais et le peu d’investissement des joueurs de Baufils facilitaient largement la stratégie Brissacoise qui était de « tuer le temps ». Koïta, le pivot Maritime n’aidait pas les siens en se montrant maladroit et adepte d’une position statique répréhensible sous le cercle, seul Moulard tentait sa chance avec conviction et réussite, mais sans jamais donner l’impression que la rencontre pouvait basculer. Pour Samuel Maleyran : « L’objectif était atteint avec cette victoire, acquise, certes difficilement, mais face à une équipe imprévisible ». Ce succès assure sans doute « le ventre mou » du championnat, mais pour voir plus haut, il faudra assurément élever le niveau, et ce, dès le week-end prochain face au leader Tarbais.
Brissac - USV Ré : 65-55 (14-14, 17-14, 22-12,12-16).
Brissac Aubance Basket : Mouchi (7), Maleyran (15), Verdan, Gilbert, Macé (17), John (8), Devanne (11), Zekovic, Zoric (7), Vallois. Ent : C. Pointeau
USV Ré Basket : Poiroux (2), Moulard (15), Fergati (2), Aultman (5), Coulibaly (11), Coussine, Cizeau (7), Koïta (7), Beuzelin (6). Ent : C. Baufils