SG2 - Victoire un lendemain de fête !

Fidèles du LBC et de l’équipe réserve, vous avez peut être reçu, hier en fin d’après midi, alors que vous peiniez à vous remettre d’une soirée un peu trop arrosée, un Sms vous annonçant la victoire de l’équipe 2. Période de récompense oblige (César, Oscar, Victoire de la musique…) ou influence de la campagne présidentielle, un lobbying et des luttes d’influence font rage pour l’élection du MVP de l’équipe. En effet, plus que l’annonce du résultat, le message met en avant la performance d’un joueur en particulier, jugez plutôt :

« à transmettre à ta liste LBC : VICTOIRE HISTORIQUE du LBC 2 face aux moutiers 68-52 avec un come back de Sir Johann Boisliveau qui signe une 30ene de points pour son retour…le tout après une soirée TRES TRES ARROSEE !!!!! »

Vous en conviendrez, je l’espère, l’annonce est subjective et légèrement partisane. Analysons la ensemble :

- « Victoire Historique » : Le terme est peut être un peu exagéré. Il est vrai que les lendemains de soirée du club, les victoires sont très rares. L’année dernière, par exemple, nous perdions lamentablement contre les derniers du championnat. L’année d’avant…l’année d’avant ??? A oui, c’est vrai, je n’avais pas pu me lever. Donc, une victoire exceptionnelle, peut être, mais historique, je dis non.

- « Face aux moutiers » : là, par contre, cela rehausse la valeur de la victoire. Les derbys face aux moutiers sont toujours difficiles et, dans leur salle, un résultat positif est toujours signe d’un grand match, tant sur le plan mental, que sur le plan physique. Donc historique ??

- « come back » : rien à dire, Johann revenait après une longue blessure au doigt.

- « Sir Johann Boisliveau » : Alors là, je suis abasourdi ! Depuis quand Johann a-t-il été anobli ? Qui veut nous faire croire que Johann serait une espèce de seigneur des terrains ?

- « 30ene de points » : Vous verrez dans le résumé (si, si, j’y arrive, même si cette introduction est un peu longue) et dans le scoring que nous n’y sommes pas tout à fait.

- « TRES TRES ARROSEE » : là je ne dis pas, je n’y étais pas.

Revenons donc au commencement, et au champ de foire, où le RDV était fixé à 12h35, soit à peine 6 heures après le coucher de certains. Selon l’état des yeux de chacun, nous pouvons estimer le nombre de verres absorbés et presque leur contenu. Nous sommes néanmoins 8 courageux jeunes hommes prêts à aller se sacrifier pour la bonne cause.

Rendu là bas, nous avons l’impression qu’ils sont vachement nombreux ! Ils tournent à un bon rythme tandis que nous y allons doucement pour éviter la blessure. Le match commence…va commencer…a commencé ? Ca y est, au bout de 4 minutes, le premier panier est inscrit pour les violets. Johann signe alors sont retour en répondant par un panier à 3 points magistral. Nous sommes en défense indiv et petit à petit, nous prenons du rythme. Ils perdent de nombreux ballons que nous exploitons bien (Nico 6 points de suite, puis Fred, 9 points de suite à son tour). A chaque temps mort par contre, tout le monde s’assoit en silence sur le banc. Il n’y a pas un mot. Le temps est en suspend, entre endormissement, mal au cœur, mal au ventre et concentration. Nous atteignons la mi-temps sur le score de 33 à 21 pour nous (8 points pour Johann à ce moment là !).

Pendant la pause, je dis à Tony de se montrer et d’appeler la balle quand il est sur l’aile, car plusieurs fois, j’ai remarqué que Johann ne l’avais pas vu alors qu’il était démarqué. Je me rendrais compte par la suite qu’il n’en était rien…

Reprise du match et changement de physionomie, puisque les moutiers décident d’appliquer une tactique nouvelle. Ils font faute sur chaque action ! Rapidement ils sont à 8 fautes d’équipe, et là, Johann y voit une carte à jouer, ou plutôt tout un jeu de carte. A partir de ce moment là en effet, plus question de recevoir un ballon sur l’aile. Chouchou discute avec les spectateurs de son coté tandis que plusieurs fois, je m’assois sur le banc adverse sachant pertinemment que je ne verrai pas la balle. Sa majesté, pendant ce temps dribble et pénètre pour aller provoquer des lancers francs. Avec une belle adresse, il faut le reconnaitre, il maintient notre écart. Un peu de tension des 2 cotés, le banc adverse s’énerve, mais nous restons calmes. Victoire finale 68-52 donc, avec un 27/41 aux lancers francs (65.85% de réussite, moyen !).

Débriefing de la soirée et du match chez Jérémy, ou, au soleil, nous rigolons bien autour d’une brioche et de quelques rafraichissements. Mais je ne peux tout de même pas tout raconter.

Scoring : Florian 0 pt, Tony 0 pt, Chouchou 3 pts, Jérémy 6 pts, Nico 8 pts, Seb 9 pts, Fred 20 Pts, Johann 22 pts.

Réagir à cet article - dje - 12 mars 2012