Revue de presse de la 23e journée

La défense pour seule réjouissance

Luçon - Toulouges : 62-45. Si la victoire devait hier soir choisir son camp, elle ne s’était pas habillée de ses plus beaux atouts.

L’enjeu était tellement’ important qu’il rendait dès le coup d’envoi les dix premiers protagonistes fébriles au point de connaître une maladresse aussi inhabituelle qu’excessive. Trois paniers en tout et pour tout avaient transpercé le cercle à la sixième minute (6-2). Les défenses étaient mises à contribution et sous le cercle vendéen, Jannel faisait force de loi.

Il fallait attendre la douzième minute (8 9, 10’) et un zéro sur quatre aux lancers franc accordés au LBC (dès les premiers instants de la seconde séquence) pour voir le jeu prendre un peu de forme et d’efficacité. La doublette Méité-Jannel concrétisait une vitesse .de jeu supérieure côté luçonnais.

Dans ce même laps de temps les Perpignanais se montraient certes plus percutants à l’approche du cercle luçonnais, mais malheureusement toujours aussi maladroits. Les Pyrénéens avaient toutefois cessé de vouloir officier de loin s’y voulant infructueux (0 sur 7).

. Au changement de camp (29-19), la seule certitude qui se dégageait était : « peu importe la manière, l’important c’est de vaincre en en mettant un de plus que l’adversaire. » Avec la reprise, le jeu avançait vers son hachage menu menu. On avait vu des prestations d’une toute autre nature salle des Commées et difficile de croire que celle des Perpignanais ne valait pas mieux que cela en d’autres temps, d’autres lieux. Au milieu de cette sinistrose collective équitablement partagée, l’individu avait bien du mal à émerger. Seule une nouvelle fois l’engagement défensif tentait de faire oublier tout le reste.

A six minutes de la triste échéance, les Pyrénéens abdiquaient face à une telle maladresse et impuissance (54-30, 35’). S’ils devront attendre la prochaine journée pour totalement se rassurer. Les Luçonnais devront quant à eux aller chercher ce même objectif au Pays des Olonnes.

LUÇON - TOULOUGES : 62-45 (8-9,21-10,12-9,21-17). Arbitres : MM Authier et Belhaj.

LUÇON• : Bocquier 4, Hermouet 2, Pichierri, Zoé, Yaïci 3, Grimaud 8, Diagne 8, Koffi 12, Méité 14, Jannel 9.

TOULOUGES : Da Silva 2, Williams 11, Fizet 16, Cintract 2, Riguidel 10, Etes, Cazenobe 4, Torondell, Brisedou.

Luçon assure l’essentiel OF du 2 avril

Luçon - Toulouges : 62-45.

Cette rencontre avait le parfum de l’enjeu. L’essentiel est acquis, même si la qualité fut remisée en arrière-cour.

L’engagement défensif ’aura marqué cette rencontre où les Perpignanais devaient gagner pour s’assurer de leur maintien et les Luçonnais gagner aussi pour croire encore en leur chance. Et quand l’enjeu est aussi important, les recommandations de l’entraîneur ont beau être respectées, le facteur réussite est tout de même lié à une certaine sérénité.

C’est donc, petit à petit, que les hommes de Laurent Hay se sont libérés de leur étau ’mental pour vaincre sans triomphe. « L’attaque n’est pas notre point fort, -poursuit l’entraîneur luçonnais. • Par contre, je suis très satisfait de notre engagement défensif. Il nous a permis de déstabiliser notre adversaire. Cazenobe est un élément déterminant au sein de cette formation. En le rendant inefficace, c’est l’ensemble pyrénéen qui a sombré. C’était une rencontre importante. Celle de samedi prochain le sera tout autant. Celui qui rendra les armes à domicile s’engagera en N3. »

À trois journées de la fin du championnat, les grands gagnants de cette journée sont Luçon et Beyssac. La messe n’est cependant pas dite. En ce qui concerne les deux clubs départementaux, le week-end prochain sera encore plus important que celui qui vient de s’achever. Cinq clubs sont encore concernés par la relégation : Luçon, Beyssac, Toulouges, Pays des Olonnes et Hagetmau. Beyssac devrait mordre la poussière chez le leader. Toulouges se doit de réaliser le doublé face à Brissac. Hagetmau sortira certainement vainqueur de la venue de la lanterne rouge ... Et enfin Olonnes reçoit Luçon. Une rencontre explosive en perspective. Les Luçonnais ’étaient imposés de 5 points au premier acte.

L’Union a fait avec ses moyens

N2M. Carquefou-Sainte-Luce - La Rochelle : 55-85. Avec un effectif réduit, l’Union a résisté une mi-temps avant de subir la loi des Rochelais.

Avec Marc Mercier et Ludovic Martin, la tâche des Carquefolio-Lucéens s’annonçait déjà très compliquée. Sans l’un de ses hommes de base, grippé, et sans l’une de ses rotations, suspendu, c’était devenu mission impossible. Et pourtant,-durant une mi-temps, les banlieusards nantais ont fait mieux que se défendre. Ils ont carrément tenu tête au leader de leur poule, menant même au score pendant une quinzaine de minutes (16-10 à la 8’, 29-22 à la 15’).

Il est vrai que les Rochelais, assurés de terminer à la première place et privés d’Amy M’Boma (fissure de la rotule), n’y étaient pas vraiment. « On’ a, mis un mi-temps à s’y mettre, soulignera Leur entraîneur Grégory Thiélin. C’est humain. On n’a plus grand-chose à jouer. Alors, on laisse un peu les choses aller, » Trouvant que la plaisanterie avait assez duré, les Charentais-Maritimes lâchèrent en suite les chevaux face à des adversaires bien trop limités pour les empêcher de régner en maîtres absolus, notamment dans la peinture (20 rebonds à 12) où ils, s’offrirent bon nombre de deuxièmes chances pour laisser l’Union à 20 longueurs (47-67 à la 29’).

« Face à une équipe atypique, on s’est adapté en jouant petit. J’ai laissé mes deux grands, blessés, sur le banc. » Avec quasiment deux cinq interchangeables, Thiélin put effectivement ménager Sylla et surtout Koïta. Ce qui n’empêcha pas son équipe de franchir tranquillement le cap des 30 points (47-7ï’ à la 35’), alors que les joueurs de l’Union, Incapables de marquer le moindre point en 9 minutes, n’y étaient plus du tout.

Mokoteemapa et Nkembe, d’un superbe missile du milieu de terrain, sauvèrent heureusement les leurs d’une Fanny qui aurait fait jaser. « On a fait ce qu’on a pu pendant 20 minutes, commentera Yann Fonteneau. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. » La lutte était par trop inégale.

CARQUEFOU-SAINTE-LUCE - LA ROCHELLE : 55-85 (19-17, 15-23, 13-28,7-18). Arbitres : MM. Guinard et Mourieux

CARQUEFOU-SAINTE-LUCE : Mokoteemapa 25, Gavrel11, Nkembe 10, Gomez 6, Haquet 2, Ostric 1.

LA ROCHELLE : Penuisic 16, Piérard 14, Iglesias 14, Sylla 14, Bonnelalbay 11, Sahraoui 9, Dahbi 7, Koïta 2.

Pau-Orthez - Pornic : 85-89

Pornic a presque les deux pieds en Nationale 2. En venant chercher un succès précieux à Pau hier soir, les hornmes d’Yves Erhet ont en effet effectué un pas important vers le maintien dans une poule où, du 6e (Pornic) au 12e (Luçon). personne n’était sûr de son avenir avant cette 238 journée, Les Pornicais ont pourtant tremblé, dans la dernière minute, en ne sachant pas résister au rush final des Palois. Mais deux mauvais choix de Lasserre et Seremet ont condamné les Palois et fait le bonheur des visiteurs.

Les Pornicais ont pris le match par le bon bout (8-14). en s’appuyant sur le métier et la régularité de Jérôme Vachin. Après 13 minutes, le pivot avait inscrit 15 des 25 points de son équipe. C’était beaucoup, trop même puisque autour de lui, ses équipiers avaient tendance à jouer en spectateurs. Pau-Orthez, derrière le feu follet Moisy (cadet 28 année l), avait ainsi pris la tête (27-25, 13’). Mais Mathieu Blondet, qui porta lui aussi le maillot des cadets et des espoirs de l’Élan, allait remettre son équipe en tête (29-32). Pornic faisait le break, grâce à une grosse présence au rebond offensif (38-48), mais Pau-Orthez revenait encore avant la pause (44-60).

Dans le troisième quart-temps, les visiteurs reprenaient 10 points d’avance (52- 62), avec toujours Vachin dans le rôle de finisseur et Pau-Orthez faisait à nouveau l’élastique, revenant grâce à un bon jeu de passes, avec Izuel pour servir les caviars (67-68, 30’). Rebelote dans le dernier quart-temps : Laout profitait d’oublis palois pour redonner 7 points d’avance aux siens (69-76, 35’) et Pau-Orthez retrouvait ses shooteurs pour se rapprocher à 80-86 puis 85-86 à 33" du terme. Un mauvais shoot de Lasserre, un panier de l’inévitable Vachin, un mauvais choix de Seremet et l’affaire était pliée.

« C’est une bonne victoire mais on s’est montré par instants trop dilettantes, analysait Yves Erhet, le coach pornrnicais. On a pourtant des joueurs de métier, on aurait dû être plus sereins. Au lieu de ça, on joue à se faire peur. Pour assurer le maintien, il faudra sans doute gagner une fois de plus. On reçoit Mont-de-Marsan et Brissac. J’aimerai terminer sur une bonne série. »

PAU-ORTHEZ - PORNIC : 85-89 (21-21, 17-20,23-18, 18-2). Arbitres : MM. Nassiet et Daudignon.

PAU-ORTHEZ : Moisy 13, Lasserre 11, Hillotte 13, Medenouvo 5, Seremet 8, Latapy 2, Izuel 2, M. Seguy 10, Aniès 11’, Diatta 10. - PORNIC : Laout 10, Montout 2, Leclesve 9, Brement 4, Blondet 11, Hane 5, Kodjo Sitchi 14, Vachin 31.

Dax - Les Olonnes : 77-63

Le Pays d’Olonnes n’a pas réussi à créer la surprise de la soirée, dans cette poule de nationale 2, pour la défendre en nationale 3, plusieurs équipes sont encore impliquées. Pour Dax, en difficulté depuis plusieurs semaines, a trouvé les ressources physique et morale pour rester maître dans les Landes. Les Landais ont rapidement trouvé leur repère. Cette rencontre ayant été délocalisée, le Pays d’Olonnes au passage de la première bouée était légèrement distancée 16-10 (10’). Le réveil de POB va porter ses fruits lors du deuxième quart-temps de jeu. Sans s’affoler, les visiteurs vont faire de leur handicap pour mener au repos 35 à 31.

Après le repos, POB va payer cash, sonner fort, les 10’du 3e quart-temps sont difficiles, le POB encaisse un 20-9 qui condamne ses ambitions pour le résultat final. Hélas le dernier quart-temps sera du même acabit : 26-19 pour les Landais. Au final, la pilule est amère et difficile à avaler. Le débours de 14 points (77-63), enjolive très fortement le succès landais. S. Cartier, l’entraîneur de POB, établissait néanmoins un résultat positif : « L’équipe ne peut s’entraîner correctement avec tous les blessés, certains joueurs ne peuvent s’entraîner et doivent néanmoins jouer. POB a joué avec ses moyens qui ne sont pas extraordinaires en ce moment. J’ai apprécié l’état d’esprit des joueurs qui ont joué le match comme il fallait. »

Lieu:Dax (salle Maurice Boyau).spectateurs:200.Arbitres:MM Cazenave et Chalus.

Mi-temps:31-35.Score par quart-temps:16-10,15-25,20-9,26-19.

UDG:26 tirs réussis sur 58 tentés dont 8 sur 24 à 3 points.17 lancers sur 21.21 fautes personnelles dont 2 anti-sportives (Bucau 29ème, Morris 37ème).

Les marqueurs:Morris 13, Mansanné 18, Dossarps 8, Scroffernecher 7, Bucau 2 puis Brocaires -, Baykam 15, Daudignon 14, Lalande -.

POB:21 tirs réussis sur 57 tentés dont 4 sur 22 à 3 points.17 lancers sur 30. 19 fautes personnelles dont 1 technique (Bole 32ème).1 joueur éliminé (Bole 34ème).

Les marqueurs:Mourier Erwan 3, Bole 9, Boutry 14, Boulin 9, Viglianco 18 puis Mourier Kevin -, Miassouamana 8, Perrocheau 2.

On est vraiment bien chez soi. C’est ce que doivent penser les joueurs Udégistes qui retrouvent leurs sensations, affichent des velléités à domicile qui curieusement semblent les quitter au moment de jouer autre part qu’à Dax ou Gamarde. Et cerise sur le gâteau, outre la victoire, avec le coup de pouce du voisin Montois et la déroute de Saint-Clément chez lui, l’Union retrouve la seconde place.

L’UDG craignait particulièrement cette équipe des Sables d’Olonnes pas encore tirée d’affaire et qui effectuait ce long déplacement avec la ferme intention de réaliser un coup et de se dégager quelque peu l’horizon. Hélas pour les Vendéens, d’entrée de jeu, l’UDG plaçait le curseur en mode championnat à la maison, celui bien plus consistant qu’il démontre que lorsqu’il se produit hors de ses bases. La défense est bien présente, Dossarps trouve la mire de loin donnant 6 points d’avance aux Landais après 10 minutes (16-10,10ème) même si la menace Viglianco commence a se préciser (4 pts).D’ailleurs l’intérieur Italo-américain est de tout les bons coups de son équipe et sa palette offensive font le plus grand bien aux Vendéens (20-20,12ème).Nicolas Daudignon,plein de fraîcheur apporte son énergie mais les visiteurs ,outre Viglianco trouvent en Miassouamana et Boutry des relais efficaces (31-35,20ème).Sermonné dans le vestiaire,l’UDG ne tarde pas a réagir.2 paniers primés de Mansanné et Daudignon et les bonnes dispositions de Morris et Baykam laissent le POB sur les fesses.12-0 en 4 minutes (43-35),avant que Boulin ne colmate quelque peu la brèche. Daudignon poursuit son effort (10 points dans ce quart) qui laisse un petit viatique de 7 unités en faveur de l’UDG avant d’aborder la dernière période. POB se montre, dans le bon sens du terme, particulièrement mordant par l’intermédiaire de Bole (59-52,33ème) avant que Mansanné en patron ne relance la machine (65-54,35ème).Viglianco continue a se démultiplier (65-59,37ème) ceci malgré son inconstance sur la ligne de réparation (6 sur 13 au final) mais un nouvelle poussée de fièvre orchestrée par Morris et Baykam ainsi que Scroffernecher finit par faire plier les visiteurs définitivement décrochés.

Thierry Parnaut

Olonnes n’a pas tenu la distance

Dax - Pays des Olonnes : 77-63.

Battus, les Olonnais se projettent déjà sur le derby de samedi prochain, face aux Luçonnais.

Luttant pour conserver leur place en Nationale 2, les Olonnais se sont inclinés en terre dacquoise Les Vendéens menaient pourtant à la pause, la deuxième partie de rencontre leur étant finalement fatale, Entre autres explications, l’entraîneur Sébastien Cartier se montrait en premier lieu irrité par la faible réussite de ses joueurs au lancer franc, « on fait 17 sur 30 dans cet exercice, ça ne nous aide vraiment pas. Il faut également reconnaître que Dax a une bonne équipe. On a lutté avec nos armes, mais ça n’a pas suffi. Dans notre cas, et du fait des nombreuses blessures, il est difficile de, travailler convenablement en semaine, pour préparer les rencontres du week-end », complète le technicien vendéen qui a les yeux d’ores et déjà rivés sur la prochaine des trois rencontres de cette saison. Les Olonnais recevront Luçon pour un derby qui pourrait beaucoup compter pour leur destin, Revenant sur la défaite contre Dax, Sébastien Cartier avançait : « On a subi l’intensité physique de nos adversaires en seconde mi-temps. On prend un 10-0 dès le début de la seconde mi-temps. On se met ainsi en difficulté, même si on est tout près de revenir. On explose malheureusement en fin de rencontre. J’ai apprécié l’état d’esprit des joueurs qui ont joué le match en respectant les consignes. »

Maintien en vue !

BB MARMANDE - HAGETMAU 81-69

Grâce à leur onzième succès de la saison, les Marmandais s’éloignent de la zone rouge

La semaine précédant la rencontre de samedi face à Hagetmau avait été pénible à vivre pour les joueurs et le staff du BBM tant l’idée d’un échec pouvait précipiter les Marmandais dans l’abîme. Christian Ortéga a eu pourtant les mots justes pour mobiliser ses troupes, prenant le temps d’analyser le jeu d’un adversaire qu’il connaît sur le bout des doigts. Résultat : le BBM a vaincu les Landais et s’est offert du même coup une bouffée d’oxygène dans sa course effrénée au maintien (voir classement).

Firmin portait les premières salves pour le BBM et réussissait à canaliser l’envie des Chalossais. En effet, Darrigand et les siens mettaient beaucoup de temps à entrer véritablement dans la rencontre. Bruzac et Pehoua géraient au mieux les possessions des bleus et ajoutaient d’importants points qui donnaient aux locaux un léger avantage (17-14, 10e). Mauline s’ouvrait la voie de l’anneau dès la reprise à la suite d’un beau mouvement collectif. Les Landais entreprenaient alors la fermeture des portes et une remontée d’abord par un primé de Talbot puis suivi d’une prise en mains de Retkus que ni Pinasseau ni Nekkache ne parvenaient à circonscrire. Les visiteurs prenaient la tête au tableau d’affichage pour la première fois de la partie (22-24). Pinasseau et Doumbia trompaient à leur tour la défense des joueurs de Maucouvert puis Tisba, d’un dunk rageur, renvoyait les Landais dans les cordes. Aussitôt le temps mort des rouges coupait le bel élan des Marmandais (31-25,16e). Mais Pehoua dans l’orientation du jeu et Doumbia par sa vitesse d’exécution enfonçaient de nouveau les visiteurs (42-29 à la pause).

Bruzac brillant

C’est Darrigand, de retour des vestiaires, qui contrôlait à son tour la direction du jeu et provoquait ses divers opposants en recherchant les brèches dans la défense organisée des locaux. Il ajoutait 7 points à son compteur personnel mais les Marmandais rendaient point pour point (53-38,25e). L’affaire n’était pas acquise pour autant mais les différents mouvements de joueurs landais ne produisaient pas une menace virtuelle. Les joueurs d’Ortéga construisaient leur victoire d’abord sur une défense très virulente et aussi sur une attaque plutôt heureuse dans ses tentatives. C’est un primé de Pehoua qui portait l’écart à 20 points à la 28e minute (63-43).

Aux deux nouveaux points du brûlant Bruzac, l’armada de Chalosse en inscrivait sept à l’entame du dernier quart. La vigilance des locaux restait intacte d’autant que Firmin revenait au boulot pour rendre les points encaissés ; son expérience était la bienvenue (73-59,36e). Ses partenaires encore valides fermaient à nouveau les portes des filets : le tableau restait inviolé durant les trois minutes qui suivaient. Darrigand et Bayle jetaient leur dernier dévolu dans ce combat somme toute indécis tant la formation de Maucouvert disposait d’arguments. Le meneur landais subissait dans son duel avec Bruzac et quittait le parquet définitivement à la 39e minute (5fautes).

La dernière minute n’apportait rien de nouveau dans cette rencontre que les Marmandais ont prise par le bon bout. Avec cette onzième victoire de la saison, le maintien en Nationale 2 est en vue pour un BBM soulagé.

Jean-Pierre Chagné

LIEU Beaupuy (salle des sports). SPECTATEURS 400 environ. ARBITRES M. Clochard et Melle Rioux. QUARTS-TEMPS 17-14 / 25-15 /24-20/ 15-20. MI-TEMPS 42-29.

BB MARMANDE 30 tirs réussis sur 57 tentés dont 4/12 à 3 pts. 17/27 aux lancers francs. 22 fautes personnelles, aucun joueur éliminé pour 5 fautes.

Les marqueurs : Bruzac (21), Doumbia (18), Pehoua (12), Nekkache (10), Tisba (7), Firmin (6), Pinasseau (5), Mauline (2), Bras (0), Barrimi (-).

HAGETMAU-DOAZIT 24 tirs réussis sur 47 tentés dont 6/14 à 3 pts. 15/23 aux lancers francs. 26 fautes personnelles, 1 joueur éliminé pour 5 fautes : Darrigand (39e).

Les marqueurs : Darrigand (15), Retkus (15), Bayle (13), Pugnière (12), Fournier (6), Talbot (3), Dasse (2), Benoit (1), Giraudo (0), Riesen (0).

Le GAB crucifié

MONT-DE-MARSAN - GARONNE ASPTT 84-82

Un shoot à la dernière seconde du capitaine landais fait perdre le match aux Meilhanais

Il règne toujours une ambiance de corrida lors des « clasicos »entre le Stade Montois et Garonne. Les spectateurs de l’espace François-Mitterrand sont passés par tous les états d’âme durant la soirée. Ils ont tout d’abord fêté comme il se doit l’entrée dans l’arène du capitaine Montois Matthieu Dabadie, fraîchement papa d’un petit Maël. Puis ils ont blêmi d’effroi en voyant le jeune Adrien Laffitte s’écrouler sous le panneau adverse victime de la rupture de son genou droit après seulement 60 secondes de jeu. Ce malheureux coup du sort crispa un peu plus les Montois déjà tendus par l’enjeu et les premières banderilles furent plantées par Boulefaa, maître des airs, Rannula et Menville, lesquels donnaient rapidement 7 longueurs d’avance aux visiteurs (9-16,6e). Mais le revenant Gamnavo fit une entrée tonitruante, remportant la rude bataille du rebond durant ce premier acte conclu sur le score serré de 22-23.

Dès l’entame du deuxième acte, les Montois prirent résolument l’ascendant, faisant feu de tout bois dans le sillage de Tajan (2 tirs primés consécutifs) et de Barrouillet, roi de la peinture. Côté visiteurs, le cinq de départ donnait des signes de fatigue, ce dont profita à merveille El Fakarany pour imposer son envergure et provoquer de nombreuses fautes.

Les Meilhanais dans les cordes

À la mi-temps, les Lot-et-Garonnais étaient dans les cordes après avoir encaissé plus de trente points en dix minutes. Ils revinrent des vestiaires avec le couteau entre les dents et le combat monta en intensité. Les Montois perdaient de leur superbe mais finirent par limiter la casse grâce à l’activité de Barrouillet, Danthez, Tajan et El Fakarany qui trouvaient quelques rares espaces. Nantis de 12 points d’avance à la dernière bouée (69-57), ils pouvaient encore voir venir mais le manque de rotations commençait à se faire sentir. Menville et Boulefaa sonnèrent alors la charge et les Lot-et-Garonnais s’engagèrent dans une course poursuite effrénée.

Ils grignotèrent leur retard point par point même si Valverde et Dabadie répondaient aux missiles de Menville et Rannula. À l’aube de la dernière minute, les jaunes comptaient encore quatre longueurs d’avance mais un nouveau triple à huit mètres de Menville amena l’égalisation à 10 secondes du buzzer. Captain Dabadie prit alors ses responsabilités et donna la victoire aux siens d’un tir à la dernière seconde. Le toro Lot-et-Garonnais devait s’avouer vaincu.

Avec le succès de Dax-Gamarde, le GAB, à égalité avec les Landais, perd sa deuxième place à cause du point average particulier. Et le calendrier des trois dernières journées n’est pas forcément à l’avantage des Meilhanais.

LIEU Mont-de-Marsan (espace François-Mitterrand). SPECTATEURS 700 environ. ARBITRES MM. Barrouillet et Favarini. QUARTS-TEMPS 22-23 / 31-16 / 16-18 / 15-25. MI-TEMPS 53-39.

MONT-DE-MARSAN El Fakarany (18), Barrouillet (16), Tajan (14), Gamnavo (12), Danthez (10), Dabadie (8), Valverde (6), Dunoguier (-), Joie (-), Laffitte (-).

GARONNE ASPTT Menville (19), Rannula (16), Delhorbe (11), Boulefaa (8), Claude (8), Laulan (8), Belabre (7), Caille (3), M’Baye (2), Jean Jacques (-).

Les Rétais n’y sont plus

USV RÉ BASKET - BRISSAC 74-104

Samedi soir, les Villageois ont lourdement chuté à domicile face à Brissac. La perspective des play-offs s’éloigne de plus en plus.

Saint-Clément n’a pu stopper sa spirale de défaites. Il faut regarder loin dans le passé pour voir une telle déroute à domicile. C’était il y a six ans, contre Saint-Médard-en-Jalles. Mais ce qui est inquiétant, c’est que maintenant, et après avoir survolé les matchs aller, la Villageoise est sous la menace de ses poursuivants. Car avec trois points d’avance sur le premier relégables, le Pays des Olonnes, que les Rétais rencontreront lors d’une dernière journée qui risque d’être décisive, et trois matchs restant à jouer, tout est encore à faire.

Pourtant, une victoire et Saint-Clément pouvait voir venir, mais Brissac en a décidé autrement. Dès l’entame, les Brissacois prennent le match à leur compte, Slattery limite la casse d’un tir primé, mais Zékovic lui répond. Les Rétais ne sont pas en place défensivement et Brissac en profite (5-12) avant que Houinsou n’inscrive quatre points dans la foulée. Saint-Clément, pas dans le coup offensivement, laisse Devanne et Zékovic aligner les perles (9-19). Les Villageois sont trop lents dans leurs passes pour gêner les Angevins.

Les Insulaires, après dix minutes, se mettent enfin à défendre et reviennent sur Brissac (28-31). Mais l’embellie est de courte durée et la descente aux enfers commence. Zoric et Zékovic, en vieux briscards, jouent des coudes sous l’oeil d’un corps arbitral qui ne dit rien, forçant la défense villageoise. L’écart enfle (35-48) et Saint-Clément ne trouve pas de solution.

De retour des vestiaires, les Villageois proposent une défense qui semble donner des résultats car Brissac ne marque plus un panier. Ils grignotent ainsi leur retard en pressant très haut les joueurs adverses. Saint-Clément revient à trois points sur plusieurs actions d’éclat de Slattery, pourtant blessé (49-52).

Rendez-vous à Garonne

Mais Brissac, après une courte pause offensive, reprend le contrôle du match et Saint-Clément met un pied à terre (58-71). Devanne enfile les perles, Maleyran l’imite, Zoric s’entraîne aux lancers francs et Brissac pointe déjà à 20 longueurs des Rétais (64-85) et il reste huit minutes à jouer. Les arbitres sifflent alors les jeux de coude des Brissacois et les fautes pleuvent, mais il est bien trop tard pour Saint-Clément qui n’arrive pas à mettre un panier. Les Rétais doivent se remobiliser car le week-end prochain, c’est à Garonne qu’ils devront en découdre, toujours sans Coulibaly certainement out pour les matchs restants.

Thierry Héraudeau

LIEU Saint-Clément (salle polyvalente du Godinand). SPECTATEURS 250. ARBITRES Pascal Barbaud et Delphine Donnez. QUARTS-TEMPS21-29,20-21,23-27, 10-27. MI-TEMPS 41-50.

USV RÉ BASKET 28/51 à 2 points, 2/17 à 3 points. 12/20 aux lancers-francs, 26 rebonds, 13 balles perdues, 25 fautes. Deux joueurs éliminés : Coussine (27e) et Houinsou (40e).

Les marqueurs : Slattery 22, M’Boup 10, Fergati 5, Aultman 16, Houinsou 8, Coussine 3, Chauvin 2, Versier 2, Beuzelin 6.

BRISSAC 25/38 à 2 points, 10/25 à 3 points, 24/31 aux lancers-francs, 35 rebonds, 10 balles perdues, 23 fautes. Un joueur éliminé : Gilbert (38e).

Les marqueurs : Maleyran 21, Verdan 6, Gilbert 9, Devanne 23, Zékovic 17, Zoric 26, Gagneux 2.

Gilles Versier Coach de l’USV Ré Basket

« C’est un scénario catastrophe. Nous sommes inconstants dans le jeu collectif et faibles en défense. Nous sommes maintenant certains de ne pas jouer les play-offs. Notre esprit n’y est pas ! Les Rochelais s’imposent grâce une 2e mi-temps pleine

Carquefou 55 La Rochelle 85

Avec Mercier et Martin, la tâche des Carquefolio-Lucéens s’annonçait déjà très compliquée. Sans l’un de leurs hommes de base, grippé, et sans l’une de ses rotations, suspendue, c’était devenu mission impossible. Et pourtant, durant une mi temps, les Nantais ont fait mieux que se défendre. Ils ont carrément tenu tête au leader de leur poule, menant même au score pendant une quinzaine de minutes (16-10 à la 8e, 29-22 à la 15e). Il est vrai que les Rochelais, assurés de terminer à la première place et privés d’Amy M’Boma (fissure de la rotule), n’y étaient pas vraiment. « On a mis une mi-temps à s’y mettre, souligne leur entraîneur Grégory Thiélin. C’est humain. On n’a plus grand-chose à jouer. Alors, on laisse un peu les choses aller. »

Carquefou largué

Trouvant que la plaisanterie avait assez duré, les Charentais-Maritimes lâchèrent ensuite les chevaux, face à des adversaires bien trop limités pour les empêcher de régner en maîtres absolus, notamment dans la peinture (20 rebonds à 12) où ils s’offrirent bon nombre de deuxièmes chances pour laisser La Rochelle à 20 longueurs (47-67 à la 29e). « Face à une équipe atypique, on s’est adapté en jouant petit. J’ai laissé mes deux grands, blessés, sur le banc. » Avec quasiment deux cinq interchangeables, Thiélin put effectivement ménager Sylla et surtout Koïta. Ce qui n’empêcha pas son équipe de franchir tranquillement le cap des 30 points (47-77 à la 35e), alors que les joueurs de l’Union, incapables de marquer le moindre point en neuf minutes, n’y étaient plus du tout. Mokoteemapa et Nkembe, d’un superbe missile du milieu de terrain, sauvèrent heureusement les leurs d’une Fanny qui aurait fait jaser. « On a fait ce qu’on a pu pendant vingt minutes, commentait Yann Fonteneau, le coach local. Je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. » La lutte était part trop inégale.

Patrice Manhé

LIEU Carquefou (complexe Jean-Gauvrit). ARBITRES MM. Guinard et Mourieux. QUARTS-TEMPS 19-17, 15-23, 13-28, 7-18. MI-TEMPS 34-40.

CARQUEFOU Les marqueurs : Mokoteemapa 25, Gavrel 11, Nkembe10, Gomez 6, Raquet 2, Ostric 1.

UB LA ROCHELLE Les marqueurs : Penuisic 16, Piérard 14, Iglesias 14, Sylla 14, Bonnelalbay 11, Sahraoui 9, Dahbi 7, Koïta 2.

Réagir à cet article - Levas - 1er avril 2012