Revue de presse de la 19ième journée

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L’invitation olonnaise à se faire balader (Ouest-France du 10 février)

Luçon - Les Olonnes : 85-54.

Les Luçonnais se sont imposés de 31 longueurs face à leurs voisins Olonnais, confirmant une saison de grande qualité.

À cette personne qui avant match lui serait la main en lui soufflant : « Plus vingt et un ", Laurent Hay répondait : « Pour qui ? Pour eux. On verra mais je peux te dire qu’ils sont affamés », Pourtant ses hommes se montraient les plus efficaces à l’approche du cercle olonnais tout en rendant le leur inaccessible.

Mais à défendre comme des diables, le LBC se laissait aller à des fautes de mains qu’exploitait Erwann Mourier pour revenir dans le match et même à hauteur des Luçonnais dès la première tentative du second quart sur un tir primé de Stipanovic (16-16), Le LBC jouait plus vite et se créait, ainsi des opportunités que l’entrée en jeu de Retkus (T) avait boostées et concrétisées (13 points à la pause).

Toujours aussi déterminés à défendre leur raquette, les Luçonnais repoussaient les Maritimes au-delà de la ligne primée mais sans succès (2 sur 7) et sans secondes chances en maîtrisant le rebond défensif. À 37-29 au changement de camp, l’avantage était sans équivoque à mettre à l’actif des hommes de Laurent Hay.

La reprise confirmait l’impression de domination luçonnaise. L’écart se creusait perceptiblement (25’ : 49-33, sans que le POB ne trouve la moindre solution à l’hermétisme défensif adverse, Le LBC avait la maîtrise des airs et le P.O.B brillait de maladresse et de pauvreté offensive, 2T : 56-35 ; 30’ : 63-39, La messe était dite dès la fin du troisième quart, mais sans doute depuis déjà trente minutes, Allez un dernier écart : 35’ : 71-45 !

LUÇON - LES OLONNES : 85-54. (16-13,21-16,26-10,22-15), Arbitres : MM Concilie et Buord,

LUÇON : Bocquier 7, Dacourt 6, El Khdar 14, Kossangue 13, Grimaud 9, Retkus 15, Borval 13, Soufou 8,

LES OLONNES : Tribodet 2, K, Mourier 1, E, Mourier 11, Perrocheau, Wilson 15, Stipanovic 12, B Boutry, M, Boutry 9. Radojevic 4,

Damien Bocquier (Luçon) : « Nous savions que nous étions capables de mettre trente points à Olonnes ce soir, Nous avons parfaitement préparé cette rencontre durant toute la semaine. Le match aller nous avait laissé un goût amer en perdant sur une erreur sur le coup de buzzer. Je ne pense pas que nous soyons supérieurs techniquement au POB, Nous avons su les dominer dès le coup d’envoi sans leur laisser prendre confiance mais au contraire en inscrivant le doute dans leurs esprits et en contrôlant leurs joueurs majeurs ».

Sébastien Cartier (entraîneur des Olonnes) : « Ce soir, nous avons été mis dans l’incapacité de rivaliser, Nous n’avons fait qu’encaisser. Nous sortions d’un match contre Tarbes le leader où nous avions fait une excellente prestation, Ce soir, nous sommes tous inexistants. Il ne ressort rien de positif de cette rencontre, C’est médiocre en’ attaque, c’est pauvre en défense, Nous ne sommes jamais rentrés en rébellion ».

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En parfaite opposition de style et d’envie

(Ouest-France du 11 février)

Des deux côtés, ce fut impressionnant, mais pas pour les mêmes raisons. Le Luçon Basket Club pour son éclatante victoire, le Pays-des-Olonnes Basket pour son étonnante résignation.

Trente et un points séparaient les deux formations au coup de sifflet final. Et rien à redire ! Les Olonnais se firent cueillir à froid par une formation luçonnaise motivée comme aurait dû l’être le POB. Un dirigeant sablais lâchait : « J’ai honte ! J’ai honte ! Je suis venu avec un partenaire ce soir qui m’a demandé à la fin de la rencontre si je l’avais emmené pour que désormais, il sponsorise Luçon ». Il est vrai qu’à l’exception du premier quart (16-13), les hommes de Sébastien Cartier sombrèrent comme un seul homme.

Luçon avait la rage au corps

Le désappointement de Mathieu Boutry renvoyait son incompréhension à un tel renoncement quasiment collectif. Certains tirs olonnais survolèrent le cercle luçonnais comme un avion passant à basse altitude. Sébastien Cartier, dirigeants et joueurs bien évidemment n’avaient qu’une envie : quitter ce théâtre où leur interprétation ne pourrait que soulever une seule et unique critique : mauvais ! « Tout le monde s’est enfoncé dans la médiocrité. Dans le rythme nous avons été archi-dominés. J’aurais pu prendre six temps-mort par période, cela aurait été sans effet. Quand ton adversaire court plus vite que toi, saute plus haut que toi, a plus envie que toi. .. ».

Laurent Hay avait, en opposition à tout Sablais, le sourire aux lèvres et même les larmes aux yeux (voir notre édition de demain). Un sourire qui traduisait bien la confiance qui était la sienne déjà la veille et quelques minutes avant le coup d’envoi : « Hier lors de la dernière séance d’entraînement, l’ensemble du groupe avait compris quelle devrait être l’intensité défensive à donner pour vaincre. Je l’ai également ressenti lors de l’échauffement. .Je craignais réellement ce match. Je ne pensais cependant pas qu’ils allaient exploser si vite ».

Les Luçonnais voulaient tout simplement rappeler aux Sablais comme à tous leurs adversaires qu’il existait une hiérarchie et que celle-ci se traduisait sur le terrain entre « une équipe à un point des deuxièmes et une autre à un point des relégables. Nous respectons le POB qui est malgré tout une bonne équipe. Cette prestation montre qu’au-delà du maintien assuré, les joueurs se sont fixés de nouveaux défis, de nouveaux enjeux. Je suis fier d’eux ».

Adresse et motivation en berne à Pornic (Ouest-France du 11 février)

Pornic – Rodez : 64-69. Les Pornicais avaient l’occasion de redorer leur blason face aux Ruthénois. Ils n’ont pas su la saisir.

Après leur succès à Mont de Marsan, les Pornicais avaient une autre belle occasion de se donner un peu plus d’aise face à l’un des mal classés de la poule. Raté ! Les joueurs d’Yves Erhet n’ont pas été à la hauteur du rendez-vous en n’affichant pas l’envie et l’enthousiasme nécessaires. Certes, avec un Cédric Brément malade toute la semaine et un Lionel Laout dispensé d’entraînement, il y avait quelques circonstances atténuantes. Mais même avec ce handicap, les maritimes avaient largement la place de passer.

Dans un match serré de bout en bout, c’est finalement ceux qui en voulaient le plus qui se sont imposés. Au grand dam d’Yves Erhet, qui sans doute sous le coup de la déception, a préféré garder le silence. « On ne méritait pas de gagner, reconnaissait son capitaine Cédric Brément. On a manqué de motivation, d’inspiration collective en ne donnant pas suffisamment le ballon à l’intérieur. Et surtout d’adresse extérieure. » Une véritable débâcle avec 4 tirs primés sur 25 ; « On n’a pas su saisir notre chance. »

Cette nouvelle défaite est heureusement sans conséquences fâcheuses au classement, puisque Dax, le premier relégable, a été battu par Mont de Marsan et reste à deux points des Pornicais, toujours neuvièmes. Il n’empêche qu’à sept matches de la fin, ces derniers s’éloignent un peu plus de leurs objectifs et que la fin de saison pourrait être pénible à vivre.

Pornic – Rodez : 64-69 (15-17, 20-15, 18-22, 11-15.)

Pornic : J. Vachin 13, Joneliunas 12, Laout 12, Brément 8, Kodjo 7, Blondet 5, A. Vachin 5, Leclesve 2.

Rodez : Maries 3, Obadina 11, Cazalon 3, Casseus 14, Da Silva 2, Sagadin 23, Cardenas 7, Daures 6.

Brissac presque en quarantaine (Ouest-France du 10 février)

Tarbes - Brissac : 95-57. Brissac n’a rien pu faire face à Tarbes, leader de la poule, et a subi une lourde défaite : presque quarante points d’écart.

Ce sont les visiteurs qui allument les premiers la mèche par deux paniers de Zekovic dont un primé, 0-5, dès la première minute. Les locaux commencent à mettre leur défense tant redoutée en place et ils reviennent rapidement par Ragauskas et Freeman puis prennent les devants avec le premier missile de Ragauskas, 11-5. Mais ils cumulent les fautes, ce qui permet aux Brissacais, par une série de sept lancers consécutifs de revenir dans la partie, 18-18 et même de prendre l’avantage à l’issue du premier quart-temps.

Dans le second acte, les locaux vont peu à peu prendre l’ascendant. Ils infligent un 8-0 aux hommes de Pointeau, le tir lointain de Latapy puis celui de Boudjeddou leur donnant un matelas de 11 points d’avance à la pause, atteinte sur le score de 41-30.

Mais dès la reprise les Unionistes vont mettre la main sur la rencontre. Maleyran aura le mérite de continuer à se battre mais il n’y avait rien à faire face à des locaux qui, enfin, trouvaient la finition qu’ils n’avaient pas eu en début de première mi-temps.

Ils allaient même y ajouter du spectacle par Bosc. L’écart allait grimper inexorablement, 61-40 à la 37" pour atteindre son maximum à la 369, 90-51. Les Brissacais tentaient bien de réduire la marque par des tirs lointains mais rien n’y faisaient les Tarbo-Lourdais déroulaient leur basket approchant l’écart de 40 points, 95-57 c’était quand même un peu lourd pour les visiteurs ...

TARBES - BRISSAC : 95-57. (19-21,22-9,30-19,24-8). Arbitres : MM El Faiz Mounir et Lesquibe Jérémy.

TARBES : Daube 10, Ragauskas 14 (cap), Perrotte =. Gïaïmo 17, Freeman 10 puis Latapy 7, Mauvoisin 6, Archimède 9, Bosc 11, Boudjeddou 11.

BRISSAC : Maleyran 17, Verdan 3 Devanne 13, Zékovic 9, Zoric 2, puis Gilbert -, Macé 1, Mouchi 2, Vallois 4.

Toulouges à l’arrêt ! (L’Indépendant.fr du 10 février)

S’il est un secteur où Toulouges excelle, c’est bien l’irrégularité. Après une belle performance contre Marmande le week-end dernier (82-74), les "sang et or" ont rendu une copie "catastrophique et absolument honteuse", dixit leur entraîneur, Laurent Kleefstra, hier à Ré. Si les Catalans ont signé un mauvais match, force est de constater que leurs adversaires n’étaient pas non plus en grande forme au moment de l’entre-deux. Les deux formations entament un concours de maladresses et de jeu de mauvaise qualité. À la mi-temps, les adversaires se tiennent (36-35).

Que personne ne défende !

Mais face à des Toulougiens désolidarisés, les maritimes flairent le bon coup. Et se laissent aller dans un quart-temps euphorique pour corriger des Catalans qui expérimentent une nouvelle défense, dite "passoire" (33-19). Le dernier acte n’est pas pour arranger le cas des visiteurs. Avec une lecture de jeu médiocre et une attaque réduite au silence, ils regardent jouer leurs adversaires (26-10). Un match à oublier au plus vite, mais qui fait état de l’irrégularité chronique de l’USAT et d’un certain manque de maturité. Un sentiment de gâchis, quand on voit la qualité de l’effectif catalan cette saison. En tout cas, il y en a qui vont se faire souffler dans les bronches à l’entraînement cette semaine...

USV Ré Basket - USA Toulouges

ON EN REDEMANDE

Saint-Clément en délicatesse depuis quelques matchs avaient la volonté de bien faire ce soir à la réception de Toulouges qui récupérait pour l’occasion plusieurs de ses joueurs blessés, notamment Barcelo-Bonnet, leur sniper attitré. Si la défense depuis le début de l’année 2013 semblait reprendre quelques couleurs, l’attaque laissait cruellement à désirer et face à la deuxième meilleure attaque du championnat, Saint-Clément se devait de hausser le ton.

Toulouges démarre le match tambour battant, mais Saint-Clément qui joue gros ce soir ne se laisse pas impressionner. Les rétais jouent bien à l’intérieur et commencent à prendre de l’ascendant sur Toulouges. (9-5) La rentrée de Barcelo et Mondésir redonne du peps à leur équipe. Moulart par plusieurs interceptions met Fergati, qui ne gâche rien de l’obole, en orbite et Saint-Clément prend un léger avantage après dix minutes. Beuzelin s’y met aussi et sert Aultman qui ne tremble pas. (15-10). Les Villageois en pleine concentration mais aussi avec une grosse motivation défendent bec et ongle sur chaque possession, mais Barcelo pourtant marqué à la culotte inscrit deux tirs primés qui remettent les deux équipes à égalité avant qu’Aultman ne donne deux points d’avance à son équipe sur lancers francs.

Toulouges repart à l’assaut par Torondell à 3pts et Williams qui coup sur coup inscrit 4 points d’affiler pour donner 4 points d’avance à son équipe (21-25) avant que le capitaine rétais, Redouane Fergati ne réduise l’écart. Williams pas dans un bon jour multiplie les balles perdues au grand bonheur des maritimes qui mettent une telle pression à leur adversaire que ceux ci perdent de nombreux ballons aussitôt convertis par Saint-Clément sur contre-attaque. Mais Barcelo veille au grain malgré une maladresse aux lancers francs et un abus de tirs primés qui coûte cher (34-29) mais Saint-Clément n’en profite pas vraiment et se laisse même rattraper par manque de concentration et les deux équipes atteignent la mi-temps pour un petit point d’avance pour les locaux (36-35)

Nouveau départ canon de Toulouges mais Saint-Clément hausse le ton et commence son récital. Coulibaly attaque la raquette adverse au chalumeau, capte rebonds sur rebonds sous le nez de Fitzgerald obligeant le coach à faire rentrer Mondésir face au géant rétais, provoque les fautes et enquille les lancers francs sans sourciller. Marvin Moulart y va d’un premier tir primé et Saint-Clément prend une légère avance (48-41) avant que Riguidel ne limite la casse et que Mondésir en met sous le cercle.

Et le show Moulart débute. Interceptions, passes et tirs primés, le jeune rétais est tout à son avantage et ce ne sont pas ses chiens de gardes qui se relaient pour le stopper qui changeront quelque chose. L’USV gère et continu de mettre la pression sur Toulouges qui sent déjà la couperet passer très prés. (60-50)

Barcelo muselé, Williams et Mondésir tentent le solo et shootent a qui mieux mieux sans réussite, derrière la ligne à 3 points, précipitant ainsi les contre-attaques éclairs des maritimes. (73-58).

A dix minutes du terme, les Rétais ont déjà 15 points d’avance et Toulouges un pied à terre. Mais la grosse débauche d’énergie des rétais ne s’arrête pas. Moulart continue d’enfiler les perles, Coulibaly de défoncer la raquette adverse et Aultman d’aligner les paniers et le dernier quart n’est plus qu’une formalité. Williams continue de tirer le diable par la queue en oubliant ses coéquipiers. (79-58) Mondésir bien tenu par Coulibaly, finit par l’imiter et l’écart augmente encore. Fred Beuzelin envoie Coulibaly au dunk sur Fitzgerald (84-62). Et c’est la jeune garde maritime ; Poiroux et Fiquet à 3 points ; qui parachèvent cette belle victoire sans appel de 95-64.

Thierry Héraudeau

LIEU : Saint-Clément (Salle Godinand). ARBITRES : VOYEAU Veronik, HAMDI Ramsès MI-TEMPS : 36-35 - QUART : 19-17 / 17-18 / 33-19 / 26-10

USV RE BASKET : 27/50 à 2pts - 7/14 à 3pts - 20/26 aux LF - 40 rebonds (dont 14 off) - 13 balles perdues - 22 fautes

Poiroux 8 - Moulart 19 - Fergati 10 - Aultman 17 - Coulibaly 20 - Coussine 2 - Cizeau 3 - Fiquet 3 - Koïta 5 - Beuzelin 8

USA Toulouges : 17/33 à 2pts - 6/25 à 3pts - 12/19 aux LF - 27 rebonds (dont 8 off) - 21 fautes

Brisedou 2 - Da Silva 4 - Williams 10 - Mondésir 6 - Riguidel 5 - Etes - Barcelo 16 - Torondell 6 - Ekani 4 - Fitzgerald 11

UDG 72 – STADE MONTOIS 76

C’est avec 1 mois et demi d’avance environ que le printemps est venu poser ses valises dans les chaumières Montoises alors que l’UDG va devoir subir la rudesse hivernale à cause de cette défaite qui plonge le club "rouge et noir" dans les méandres du classement. Dorénavant à 1 point du club de la préfecture avec un point-average défavorable, l’UDG n’est plus maître de son destin et voit de surcroît Rodez revenir sur ses talons. Une victoire accueilli avec soulagement et fierté par Julien Valverde:c’est toujours dur de gagner à l’extérieur de surcroît lors d’un derby. Lui et ses coéquipiers ne dissimulaient d’ailleurs pas leur joie à l’issue d’une rencontre qu’ils auront su maîtriser quasiment de bout en bout face à une équipe locale dominée dans beaucoup de domaine. Et pourtant, l’UDG démarrait le mieux avec un Bertrand Bucau réactif (6-2, 3ème) avant une première banderille de Dabadie. Gamnavo faisait déjà sentir sa présence dans la raquette même si en phase offensive, Obouh-Fégué faisait valoir une panoplie variée (16-15). Mais le Stade, nettement supérieur au rebond (13 prises à 4 après 10 minutes) se créait de nombreuses opportunités permettant à Valverde et Diassé de creuser un premier écart (16-21, 10ème). Rien de rédhibitoire pour les locaux sauf que l’ancien pensionnaire des lieux Dossarps enquillait son premier triple bientôt imité par Valverde (23-34,18ème). L’UDG piétinait, connaissait une importante gabegie au moment d’attaquer le panier. Heureusement pour lui, Moncade et Mubarak sur la ligne de réparation colmataient les brèches limitant l’avance Montoise à seulement 6 unités à la pause. J.C. Crabos, l’homme en forme du moment des troupes de Hirsch convertissait 2 paniers consécutifs au retour des vestiaires. Mais 2 contre-attaques rondement menées par Ruop et un nouveau tir extérieur de Dabadie voyaient Mont-De-Marsan reprendre ses aises (35-46,23ème). Nous, les extérieurs, confiera Valverde après la rencontre, on a su profiter du gros boulot de Jean-Daniel (Barrouillet) et Steven (Gamnavo) dessous qui nous ont libéré de belles positions de shoots. L’UDG, au bord du KO inscrit enfin son 1er tir bonifié de la rencontre par Indaburu bientôt suivi par Obouh-Fégué efficace dans cette période (7 pts). Les visiteurs, loin d’être décontenancés réagissent bien vite, encore par Dossarps avant que Moncade ne stabilise l’écart à 10 points avant l’ultime quart-temps (51-61,30ème). L’UDG fait le forcing, mais le Stade est étonnamment serein, et sans réelle inquiétude conserve toujours son pécule, avec un Ruiz d’une belle sobriété, un Dossarps toujours précis (56-68,34ème). Dax-Gamarde joue alors son va-tout et se lance corps et âmes dans la bataille. La défense devient alors "féroce", les joueurs vont provoquer les fautes les emmenant sur la ligne. Scroffernecher, Mubarak, Moncade redonnent espoir à toute une équipe (65-68, 37ème). Mais comme dit plus haut, les hommes de Carrère font preuve d’un mental en acier et Gamnavo, juste avant sa sortie ainsi que Barouillet jouent les pompiers de service (65-72, 38ème) avant que Ruiz aux lancers n’assure définitivement le gain de la rencontre pour les visiteurs ceci malgré la dernière salve de Obouh-Fégué bien trop tardive pour retourner la situation.

Thierry PARNAUT

Lieu:Gamarde. Spectateurs:600.Arbitres:MM Chalus et Daudignon. Mi-temps:31-37.Score par quart-temps:16-21,15-16,20-24,21-15.

UDG : 23 tirs réussis sur 59 tentés dont 3 sur 18 à 3 points ; 23 lancers sur 29.27 fautes personnelles ; 1 joueur éliminé (Bucau 40ème).

Les marqueurs:Moncade 10,Mubarak 14,Diagné 2,Mansanné 2,Crabos 11,Indaburu 3,Obouh-Fégué 19,Scroffernecher 5,Bucau 6,fall -.

STADE : 26 tirs réussis sur 58 tentés dont 7 sur 18 à 3 points ; 17 lancers sur 23.25 fautes personnelles.2 joueurs éliminés (Diassé 37ème, Gamnavo 38ème).

Les marqueurs:Valverde 9,joie -,Ruop 8,Tajan 2,Dossarps 11,Dabadie 14,Diassé 6,Ruiz 13,Barouillet 3,Gamnavo 11.

FRED MONCADE:Cela fait 3 fois qu’ils nous dominent cette saison et ce n’est sûrement pas un hasard. Collectivement, ils sont plus au point que nous, ainsi que dans l’intensité comme au rebond par exemple. Dés qu’on a su se mettre à leur niveau dans ces domaines, on a pu rivaliser, malheureusement pas sur la totalité du match. Ils ont déroulé leur jeu et nous, on n’a pas su trouver notre rythme comme on avait parfois su le faire ces derniers temps. Tout n’est néanmoins pas encore fini, il faudra se battre jusqu’au bout.

JULIEN VALVERDE : On a mieux joué collectivement, l’UDG se basant plus sur ses individualités. Ca fait du bien au classement sachant que Olonnes a aussi perdu. Chaque joueur a apporté que ce soit en attaque ou en défense. Il faut savourer mais ne pas se reposer sur nos lauriers : on est pas encore sauvé. Il faut prendre du plaisir, c’est comme cela que l’on se sauvera. Je souhaite bonne chance à l’UDG pour la suite en espérant que les 2 clubs Landais s’en sortent.

Sur le fil du rasoir (Sud-Ouest du 11 février)

BB MARMANDE - CLERMONT 65 – 64

Les Auvergnats ont eu la balle de match mais le BBM reste invaincu à domicile

Les joueurs de Christian Ortega ont éprouvé quelques difficultés à entrer dans cette rencontre annoncée comme des plus indécises. Deux ballons rendus à l’adversaire qui n’en demandaient pas tant (0-4 à la 1re minute). Les Marmandais réagissaient par l’entremise de leur meneur Bruzac qui inscrivait les cinq premiers points de son équipe. La présence du Capitaine McClark gênait l’évolution de locaux encore à la recherche de la bonne carburation (9-9, à la 4e). Avec son imposante stature l’intérieur poursuivait sa domination mais les hommes de Mezure étaient subitement stoppés : 11 tirs manqués jusqu’ à la fin de la période pour une seule réussite. Ainsi, malgré les hésitations de Tisba et ses partenaires, la période était conclue avec une légère avance (20-16).

Les Marmandais parvenaient, lors du deuxième quart, à s’extraire de la défense tendue par Nelaton et ses équipiers. Le tableau paraissait déséquilibré mais la volonté affichée par McClark faisait douter Dos Santos et Pavlavicius. Le score s’approchait une nouvelle fois de l’équilibre à la 18e minute (30-28). Doumbia avait beau accélérer, la défense des visiteurs tenait bon. Au cours d’une période équilibrée, chaque élément neutralisait son vis-à-vis et c’étaient finalement les deux intérieurs Marmandais qui héritaient de deux ballons exploitables sous le cercle (32-28, à la 20e).

Jusqu’à la dernière seconde

Les locaux prenaient l’ascendant peu à peu grâce aux rapprochés de Pavlavicius et Tisba (41-32, à la 24e). Muratore réagissait afin d’infléchir la tendance mais les tirs lointains des locaux maintenaient les Auvergnats à distance (quatre réussites sur huit tentés). Beugnot, N’Soki et McClark résistaient à Dos Santos auteur d’une belle série. Pavlavicius avait aussi sa part du gâteau près du cercle (55-47, à la 30e).

Nelaton, encore, et Beugnot, toujours présent, forçaient le rideau adverse à commettre des erreurs. (58-55). Le BBM semblait être au bord de la rupture et les visiteurs s’en rendaient compte. Seul Bruzac trouvait la faille sentant ses adversaires de plus en plus menaçants (65-62, à la 38e). Ce score n’évoluait plus.

À moins de 24 secondes de la fin les Marmandais avaient la possession entre les mains et offraient le ballon à leurs adversaires qui ne pouvaient heureusement l’exploiter. Ainsi à 5 secondes de la fin, Nelaton qui pouvait inverser le score ratait, pour la première fois du match, avec deux lancers-francs alors que le tableau affichait 65-64. Le premier était manqué et le second tir atterrissait dans les mains des Clermontois qui, gênés par une bonne défense, alignaient les passes et le shoot de la dernière chance frôlait le filet sur la sirène. Le BBM sortait victorieux par le plus petit des écarts. Le SCAB pouvait, au moins, espérer une prolongation (comme à l’aller à Clermont) mais les Marmandais évitaient finalement leur première défaite à domicile.

Jean-Pierre Chagné

LIEU Beaupuy (salle municipale). SPECTATEURS 450 environ. ARBITRES MM. Bourette et Nassiet. QUARTS-TEMPS 20-16, 12-12, 23-19, 10-17. MI-TEMPS 32-28.

BB MARMANDE 27 tirs réussis sur 73, dont 9/30 à trois points. 2/6 aux lancers francs. 18 fautes.

Les marqueurs : Pavlavicius (17), Bruzac (14), Tisba (12), Dos Santos (9), Doumbia (6), Pehoua (3), Trohel (2), Pinasseau (2).

CLERMONT 25 tirs réussis sur 56, dont 2/17 à trois points. 12/16 aux lancers francs. 15 fautes.

Les marqueurs : Nelaton (19), McClark (17), Beugnot (16), N’Soki (5), Naydenov (3), Muratore (2), Prolhac (2).

Des Garonnais taille patron (Sud-Ouest du 11 février)

LIMOGES - GARONNE ASPTT 55 – 87

Face à une formation qui restait sur deux succès de rang, le GAB a fait respecter la hiérarchie

Les partenaires de Gjuriq se sont ils vus trop beaux après leur belle série ? Leur entame de match calamiteuse peut le laisser penser en tous cas. Le GAB, sérieux et appliqué a, en effet, détruit les Limougeauds dès les 5 premières minutes de ce duel en lui infligeant un sévère 14-0. « C’était le risque, regrettait Sacha Biasse, l’entraîneur du CSP, au coup de sifflet final. Ou on était euphorique après la victoire à Clermont, ou il y avait un relâchement en pensant que tout était acquis et qu’on était capable de surjouer au basket. Nous n’avons pas pris le match par le bon bout ».

Garonne trop fort

Avec ce début de match complètement raté, les locaux se sont tirés une balle dans le pied. Car, face à une formation du niveau des Lot et Garonnais, il était impossible de remonter un tel écart initial. Le quatuor Menville-Dogoum-Diouf-Boutefaa faisait très mal au CSP et ne les laissait jamais espérer. « C’est une équipe ambitieuse qui a annoncé vouloir jouer les play-offs pour monter en Nationale 1, analysait après coup le coach du CSP. Ils sont dans les clous. », Côté Limougeaud, seul Diarra surnageait aidé par l’activité de Delmond. Pour le reste, Bastien Cadot faisait les mauvais choix, Théo Mondjongo montrait toute sa maladresse (2/10 aux lancers) et Ervine Dadie était beaucoup moins décisif (seulement 1/7 aux tirs). En face le GAB pouvait compter sur l’ensemble de son effectif, avec – au final – dix marqueurs différents, dont quatre à 10 points et plus. Difficiles vainqueurs de Dax-Gamarde, la semaine dernière (72-70), les hommes de Camille Delhorbe ont retrouvé la carburation qui fait d’eux un prétendant aux premières places. Côté limougeaud, si cette rencontre n’était pas la priorité face à un cador de la poule, les partenaires de Gjuriq ont maintenant deux semaines pour préparer la rencontre cruciale au Stade Montois qui déterminera leurs espoirs de fin de saison.

LIEU Limoges (salle Jean-Le Bail). ARBITRES MM. Authier et Addala. QUARTS TEMPS 11-27, 14-21, 15-15, 15-24. MI-TEMPS 25-48.

LIMOGES Khaled (2), Gjuriq (4), Martinez (2), Labarde (5), Dadie (6), Mondjongo (4), Delmond (9), Diarra (23).

GARONNE ASPTT Dogoum (18), Darrigand (2), Steiner (6), Laulan (6), Menville (19), Blanchot (2), Diouf (10), Boulefaa (16), Mbaye (3), Caille (6).

Réagir à cet article - Levas - 10 février 2013