Revue de presse de la 14° journée
Les Luçonnais finissent dans la difficulté (Ouest-France 23/12/12)
Luçon - limoges : 80-72.
Luçon s’est imposé, mais les Vendéens ont souffert face à la lanterne rouge.
Avec deux joueurs absents, Soufou et Dorval, les Luçonnais avaient une nouvelle fois du mal à rentrer dans le match. Il fallait en effet 5 bonnes minutes, et le premier panier à 3 points d’El Khdar, pour voir le compteur des Luçonnais vraiment tourner. En face, Cadot et Gjuriq répondaient aussi en adresse et aucun écart n’était réalisé à la fin du premier quart-temps (20-17). Avant la pause le scénario restait inchangé. Quand les Luçonnais tentaient d’accélérer, notamment avec une très bonne rentrée de Delourme, les visiteurs répondaient avec toujours une très bonne adresse. Ils revenaient même assez logiquement à hauteur des hommes de Laurent Hay (38-38, 17’).
Grimaud puis Retkus, juste avant la pause, El Kdhar dès la reprise, les Luçonnais arrivaient enfin à porter l’écart à + 10. Pour autant, les Limougeauds continuaient à poser des problèmes aux locaux et en particulier, Negrobar (2,08 mètres) qui chipait énormément de ballons dans les rebonds. Du coup les 10 points fondaient comme neige au soleil (56-56,27’). Au match aller les Luçonnais s’étaient imposés d’un petit point après prolongation. Ce premier match retour prenait-il la même direction ?
Après avoir remporté le 3e quart-temps (20-15) les visiteurs croyaient plus que jamais en leur chance. Ils ne passaient certes jamais devant, mais ils restaient toujours aux basques des locaux. C’est finalement l’expérience, d’un Kossangue, Dacourt ou encore El Khdar, qui faisait la différence car les Luçonnais reprenaient 10 points d’avance avant les 2 dernières minutes. Cette fois, les Limougeauds, malgré toutes les volontés, n’arriveront pas à les combler (80-72).
LUÇON - LIMOGES : 80-72 (20-17,27-23, 15-20, 18-12). Arbitres : MM. Authier et Fouillet.
LUÇON : Delourme 8, Bocquier 3, Dacourt 12, El Khdar 17, Vatin 3, Kossangue 13, Grimaud 7, Retkus 17.
LIMOGES : Cadot 10, Gjuriq 13, Martinez 2, Labarde 2, Dadie 23, Mondjongo 2, Diarra 6, Negrobar 14.
Luçon -Limoges CSP 80-72 (Ouest-France 24/12/12)
Les Luçonnais ont terminé l’année par une nouvelle victoire, la neuvième en 14 journées de championnat. Mais face à la lanterne rouge, seulement 2 victoires pour les Limougeauds, elle a été très longue à se dessiner. Les hommes de Laurent Hay ont toujours été devant mais ils n’ont jamais réussi à dépasser les 10 points d’avance et ils ont été rejoints à plusieurs reprises : 38-38 pendant le second quart-temps, 56-56 lors du troisième.
Le capitaine luçonnais, Damien Bocquier, faisait un constat récurrent depuis le début de la saison et avançait une raison : « Cette semaine, Steve (Borval) s’est blessé, ajouté à l’absence d’Insa (Soufou), nous avons dû jouer avec deux intérieurs en moins et nous avons dû nous adapter. En face, la taille était beaucoup plus importante et cela nous a posé des difficultés ... Comme depuis le début de saison, pour les victoires comme pour les défaites, le score est resté encore très serré. Mais finalement, c’est le résultat qui est le plus important. Peut-être que nous avons aussi préparé ce match en pensant qu’il serait facile. »
À l’aller, les l.uçonnais avaient dû attendre la fin de la prolongation pour l’emporter d’un petit point. Ont-ils craint un scénario identique ou sont-ils passés par des moments de doute ? Damien Bocquier a préféré parler de « moments de pression, notamment quand ils sont revenus très vite alors que nous étions à +10, mais nous n’avons pas vraiment douté », Dans tous les cas et contrairement à certaines fins de match, les Luçonnais ont parfaitement su gérer les deux dernières minutes alors qu’ils n’avaient que huit points d’avance.
Pornic s’impose au courage
N2M. Pornic - Dax : 73-70. Malmenés par les Dacquois, les Pornicais ont fait la différence dans le money-time.
Un bon début de match du côté des maritimes (15-7, 5’) puis un grain de sable dans l’engrenage sème le trouble dans les rangs pornicais et Dax recolle au score. Pornic peine à prendre son rythme de croisière, les Dacquois en profitent et passent devant (30-34) à cinq minutes de la pause. Les Red’s vont revenir au score tant bien que mal et passer devant leur adversaire.
Une fois n’est pas coutume pour les hommes d’Yves Ehret, ils vont passer à côté de leur troisième quart. Dax profite de la fatigue des joueurs pornicais qui ne défendent plus, et produisent un jeu trop brouillon, pour accélérer le rythme à l’image de Moubarak, 11 points dans ce quart-temps et de Fall qui s’amuse derrière la ligne dés 6,25m. Yves Ehret tente de remobiliser les troupes lors des temps-mort mais rien n’y fait Pornic s’enfonce (48-58).
Il reste alors 10’aux coéquipiers de Brement pour faire la différence mais en vue des trente premières minutes, la tâche s’annonce difficile. Deux paniers primés, un de Blondet et l’autre de Leclesve et la machine est de nouveau relancée, le public encourage son équipe et joue un rôle important dans ce match. Les Landais accusent le coup (60-60). Les Pornicais décident de détendrent et vont gagner des ballons qu’ils vont convertir en points (70-65), Moubarak (27 points ce soir) grâce à un panier à trois points permet aux Dacquois de revenir à deux points (70-68), mais Pornic plus fort mentalement va l’emporter.
Le coach Yves Ehret peut souffler : « Le basket est un sport de défense, ce soir on fait le yoyo, on revient dans le quatrième pour passer devant, heureusement. On finit carbonisé la phase aller. La trêve est la bienvenue. Il va falloir reprendre l’année sur deux victoires, une à l’extérieur à Limoges et l’autre à domicile contre Luçon. »
PORNIC - DAX : 73-70. (24-21, 17-13,7-24,25-12). Arbitres : M. Sineau et M. Saureau
PORNIC : .L Vachin 16, Joneliunas 16, Blondet 11, Leclesve 11, Laout 9, Brament 5, A Vachin 3, Montout 2. Entraîneur : Yves Ehret.
DAX : Moubarak 27, Fall 9, Diagne 7, Crabos 7, Obouh Fegue 7, Mansanne 6, Indaburu 2, Bucau 2_ Entraîneur : Fred Lanave.
Toulouges - Brissac : 84-68
Il faut croire que Toulouges n’est pas à sa place dans le ventre mou du classement Ou que c’est le cas de Brissac, Car hier soir, il n’y avait pas photo entre les deux formations au Naturopôle. Toulouges a dominé son homologue de la tête et des épaules sans forcer. Il faut dire que la formation du Maine-et-Loire, venue en effectif réduit (8 joueurs) a rapidement été barrée par les fautes, et une blessure, Pourtant, les visiteurs prennent les devants d’entrée de match, menant 5-9, Une illusion de courte durée, puisque les hommes de Laurent Kleefstra infligent un cinglant 13-0 à leurs hôtes. À cet instant, les Angevins sentent bien que la soirée va être longue.
13-0 pour lancer la machine L’USAT se montre radieuse dans le premier quart-temps, Avec le retour d’Ekani, les locaux mettent de l’intensité à l’intérieur grâce à un Fitzgerald toujours .aussi régulier dans la performance (18 points, 10 rebonds), Leur jeu collectif paye, ils sont en tête à la fin du premier quart, Et les « sang et or » se lancent à merveille dans le deuxième grâce à un 9-0. À la mi-temps, les deux équipes se tiennent toujours par un écart de 7 points (45-38), même si l’on sent les visiteurs au bord de la rupture.
C’est dans le troisième : quart-temps que les Angevins prennent l’eau, malgré la tentative de révolte de Zoric, Pas suffisant pour arrêter un Mondésir, auteur d’un dunk d’un autre monde, et ses coéquipiers, Toulouges fait une véritable promenade de santé, le collectif déroule, L’USAT lève le pied alors que le Naturopôle s’attend à voir un dernier quart-temps de folie, achevant le travail accompli en amont, les joueurs de la Cèbe lèvent le pied, La défense est apathique l’attaque moins inspirée, Les John et Zekovic marquent sur les contres, profitant des replis défensifs assez lents des locaux, Les Catalans perdent même l’ultime quart-temps (15-16).
TOULOUGES - BRISSAC : 84-68 (26-19, 19-19,24-14, 15-16), Arbitres : MM, Malfettes et El Halloufi.
TOULOUGES : Brisedou, Da Silva (20), Williams, Mondésir (13), Cintract (13), Riguidel (7), Planteau, Torondell (6), Ekani (7), Fitzgerald (18),
BRISSAC : M6uchi (6), Maleyran, Verdan, Gilbert, Macé (10), John (13), Devanne (7), Zékovic (12), Zoric (16), Valois.
Des bûches plein la cheminée ! (La Montagne du 23/12)
Le Stade fêtera Noël au chaud ! Ré s’est grillé à l’attaque des locaux qui ont compilé un 3° succès de rang, 100 points inscrits et point-average repris !
Pas évident au départ. Battus de 15 points à l’aller, le Stade, humblement, visait d’abord un nouveau succès.
Mais appelé par un »Kiki » incandescent, son micro retrouvé, il a dédaigné les accords de « mission impossible » pour en moins de 10’’, par un Ron N’Soki sur sa lancée de ses précédents matches, perforer la défense adverse.
Un peu trompeur cependant. Car derrière, c’est un 9-0 qu’encaissèrent les locaux, maladroits dans leurs tentatives de loin, au contraire de rétais et leur Aultman à l’aise (2-9, 3’). Beugnot puis Aultman contraints au banc pour deux fautes précoces, ayant coupé l’élan visiteur, c’est un stade plus posé et concentré qui, malgré un rebond défensif ponctuellement douteux, repris le contrôle des débats, guidé par un Nélaton précieux (16-16, 6e) puis porté devant par un Prolhac bien dans le rythme (26-20, 9e)
L’activité du grand Beuzelin contrecarra cependant les volontés d’échappées clermontoises (35-33, 17e). Mais retrouvant de la patte puis, dans son banc, des relais efficaces, de Munoz à Morel et Provenchère, c’est avec un intéressant +9 et déjà 50 points de marqués que Clermont regagna les vestiaires (50-41).
A la reprise, c’est à une belle constitution progressive d’un vrai matelas que l’on assista. Sur la base d’une floppée d’interceptions, le Stade avançait, avançait. Jusqu’à la station, certes symbolique à ce moment là (28e) du +16, synonyme de point-average repris sur le résultat de l’aller et œuvre de Beugnot, sur panier avec lancer bonus.
Un écart conservé aux 30 minutes sur un lancer d’un Naydenov, scoreur peu en veine hier soir puisque marquant là son… premier point de la partie (71-55).
Mais très vite, les hommes de Mezure, même sans Mc Clark, sorti sur blessure, purent se focaliser sur l’essentiel : conforter ce fameux bonus. Ils s’y employèrent avec un beau sens de l’attaque.
Et face une USV qui, peu à peu, plongeait sous le poids des fautes, le Stade, très présent partout, s’offrit la grande cavale jusqu’aux 100 points grâce à deux lancers francs du grand Munoz sous les vivats de Fleury.
Le rugbyman international de l’ASM, Aurélien Rougerie qui a opéré l’entre-deux de début de rencontre, aura apprécié.
CLERMOND-FERRAND (Salle Fleury) Stade Clermontois bat USV Ré 100-71 (28-25, 22-16, 21-14, 29-16) Arbitrage de MM Ferreira et Carboni. 300 spectateurs environ.
Stade Clermontois. Prolhac 17, N’Soki 13, Provenchère 4, Naydenov 4, Morel 8, Nélaton 23, Mc Clark 4, Beugnot 25, Munoz 2.
USV Ré Poiroux 2, Moulard 7, Fergati 7, Aultman 14, Houinsou 1, Coulibaly 7, Coussine 5, Cizeau 10, Koïta 2, Beuzelin 16.
Le Stade en pleine alchimie (La Montagne du 24/12)
Son troisième succès de rang, contre Ré, salle Fleury, illustre à merveille l’authentique progression d’un groupe stadiste qui part en vacances avec une place sur le podium de la poule.
« Pourvu que ça dure », aurait dit la maman de Napoléon. Voilà bien, à l’aube de la période des voeux, ce qu’il convient de souhaiter à un Stade qui vient de réussir son début de campagne de N2. Et dont les qualités grandissantes ont éclaté, samedi, dans le large succès sur Ré. Une confirmation, en fait, des précédentes prestations d’Olonne et de Brissac. Un match plein ou quasiment. « Pas lors de l’entame », rappelle Thomas Mezure. « Mais ce petit retard, on l’a géré sans panique, avec une certaine confiance ». Celle acquise avec le temps, le travail et la connaissance interne.
Nouveauté, ensuite, la réalisation d’écarts progressifs. « Désormais, on arrive à les accentuer. Avant, à +10, on arrêtait de jouer, rappelle le coach. Là on continue, preuve qu’on a évolué dans nos têtes et dans notre jeu ».
Au bout, d’ailleurs, plus qu’effacée l’ardoise de 15 points laissée dans l’île. Un goal-average repris de bon augure à l’amorce de la phase retour. Pour les troisièmes de la poule, avec 9 victoires et 5 défaites, le maintien, l’ambition de départ, est en place sur les rails. « Je suis content de cette première phase », admet sans détour l’entraîneur. « J’ai confiance dans les joueurs. C’est un groupe de mecs bien dont la première force réside dans la cohésion en dehors du terrain. Il y a parfois des petites tensions. Mais je dirais qu’elles sont nécessaires, qu’elles prouvent que le groupe vit ».
Lui et Daniel Perrin ont trouvé l’alchimie nécessaire à un groupe mixé pros-amateurs. Très certainement en rajoutant une pincée défensive à leur potion. Depuis le revers de Garonne, en effet, le duo a mis de la défense au menu et la nouvelle intensité devant leur panier cumule les avantages. Elle ne fait pas que ralentir l’attaque adverse, elle donne aussi du rythme à l’attaque, et, en unifiant l’effort individuel, favorise le partage du ballon.
Reprise le 2 janvier
D’où la satisfaction du staff technique quant à « l’état d’esprit et l’apport de tous les joueurs ». L’arrivée de la trêve donne même un sentiment mitigé à Thomas Mezure. « Les gars bossent depuis le 13 août ; ils en ont besoin. Mais d’un autre côté on trouvait notre vitesse de croisière, notre état d’esprit, notre équilibre… ».
Ne pouvant couper à la coupure, le coach a donc « fait le choix de leur laisser plus de vacances. On reprendra trois jours avant le déplacement à Tarbes (5 janvier). Après cette régénération mentale et physique, je pense que tout le monde aura une grosse envie de revenir ». Comme celle de Maxime Muratore, qui espère revenir à l’entraînement vers le 7 janvier.
Francis Laporte
Les ressources mentales des Marmandais
« LADEPECHE.fr »
D’entrée, Bruzac répondait à Ruiz de façon à ne pas laisser l’équipe locale prendre ce match à son compte. P. Carrère avait mis au point une stratégie de manière à juguler Pavlavicius et Doumbia. Il entamait ce match sans Diasse ni, Ganmavo ni Valverde. C’est seulement au bout de trois minutes qu’il révisait ses options et appelait ses cadres car Doumbia avait déjà fait quelques ravages (10-10) et l’ailier récidivait dans son exercice préféré à 3 points (10-13) puis un autre (13-17, 8e) et enfin un quatrième sur la sirène (19-26, 10e). La machine à Ortéga tournait rond. La deuxième période démarrait encore favorablement pour Tisba et ses pairs : quatre points supplémentaires et voici les « jaune et noir » à 11 longueurs (19-30, 11e). Les Landais réagissaient bien sûr et avec Ganmavo au cœur de la situation la formation Montoise reprenait peu à peu les points (34-37, 16e). Le temps mort s’imposait pour Ortéga mais ce n’était pas suffisant car Tajan inscrivait 5 points successifs et donnait pour la seconde fois l’avantage au tableau (39-37). Mauline passait par là et gratifiait les « bleu » de l’égalisation à 39 (18e). À la suite de l’unique « primé » de Dossarps, les Marmandais Dos Santos et Bruzac replongeaient l’adversaire dans le rouge (46-48, 20e).
À la troisième période, souvent celle qui nomme le vainqueur, les artilleurs Marmandais étant à l’unisson le tableau penchait inexorablement en leur faveur. La défense montoise avait, elle, du mal à suivre (49-63, 24e). Ce substantiel écart restait contesté par les Landais car la banderole était encore loin. Diasse absent des débats, c’est Ganmavo qui se créait les meilleures situations et profitait des risques encourus par les fautes de Pavlavicius (4 fautes) et Tisba (3). En six minutes de jeu, les Marmandais se contentaient d’un seul tir réussi de Dos Santos (61-65, 29e). Ce retour allait être l’ultime retour sur les talons des visiteurs. Car les Marmandais récidivaient par la suite. Dos Santos (5 sur 6 à trois points) maintenait le cap et la défense des « bleu » tenait le bon bout face aux meneurs de Mont-de-Marsan : Tajan, Valverde, Joie et Dossarps. Barrimi, de l’autre côté, faisait jeu égal puis Tisba crucifiait ses nombreux opposants et leur infligeait quelques tirs sous le cercle du meilleur cru (72-81, 34e). Avec plusieurs interceptions, quelques rebonds décisifs, une concentration parfaite et des passes de la meilleure trempe (dont deux de Trohel), les visiteurs mettaient la main sur la rencontre. Tisba quittait le parquet alors que le tableau affichait 77-83 et qu’il restait encore 3 longues minutes à jouer. La fraîcheur et l’envie des Marmandais brouillaient l’organisation des partenaires de Tajan. Avec seulement 5 points dans les quatre dernières minutes les Montois lâchaient prise et s’inclinaient sur leurs terres.
Ortéga avait donné la clé de cette rencontre et les consignes bien exécutées avec, en sus, une bonne part de créativité ce qui a largement contribué au succès des « bleu » ravis de l’aubaine. Pour les Montois la cause n’est pas entendue mais il faudra réagir au plus vite.
Stade Montois 79 - BB Marmande 92 QT : 19-26 ; 46-48 ; 63-70. Arbitres : MM. Soulerot et Favarini (31).
Pour le Stade Montois : 52 tirs tentés, 32 réussis dont 3 sur 11 à trois points. 23 lancers francs tentés, 12 réussis. 22 fautes personnelles ; 1 joueur éliminé : Valverde (38e).
L’équipe : Ganmavo (26), Tajan (16), Dossarps (8), Diasse (7), Barrouillet (6), Laffitte (5), Ruiz (5), Fernandez (4), Valverde (2), Joie.
Pour le BB Marmande : 57 tirs tentés, 35 réussis dont 10 sur 20 à trois points. 20 lancers francs tentés, 12 réussis. 25 fautes personnelles ; 1 joueur éliminé : Tisba (37e).
L’équipe : Dos Santos (21), Doumbia (20), Bruzac (16), Tisba (15), Mauline (10), Barrimi (4), Trohel (4), Pavlavicius (2), Pehoua, Pinasseau.
J.-P. C
Le BBM tient bien le rythme (Sud-Ouest du 24/12)
MONT-DE-MARSAN - BBM 79-92
Victorieux des Montois, le BBM termine l’année en beauté
Christian Ortega, le coach marmandais, espérait une victoire pour « entretenir la dynamique et aborder la suite de la saison avec confiance ». En cette période de voeux, ses joueurs ont exaucé le sien, samedi soir, sur le parquet du Stade Montois. Face à une équipe landaise qu’ils savaient usée par l’enchaînement des rencontres ces dernières semaines, les Marmandais ont su être sérieux et patients.
La rencontre débutait « gentiment » avec des défenses pas très en place et des attaques plutôt inspirées. À ce jeu, personne ne prenait le dessus (10 partout au bout de 5 minutes). C’est le moment que choisit Doumbia pour décocher plusieurs flèches bonifiées (quatre en tout durant le quart-temps initial clôturé sur le score de19 à 26). Surpris par cette réussite insolente, les Montois s’accrochaient comme ils le pouvaient mais manquaient singulièrement de fraîcheur physique et perdaient la bataille des airs. Tajan ramenait les siens (9 points dans ce second acte) et les portait même en tête un instant (39 à 37 à la 17e). Mais les Lot-et-Garonnais réagissaient par Mauline et Dos Santos qui permettaient aux visiteurs de virer en tête à la pause, 46 à 48. Marmande à l’usure Après les citrons, les Montois faisaient tomber les fautes, mais ne concrétisaient pas sur la ligne des lancers francs. Doumbia, lui, ne manquait pas la cible à trois points (49 à 56 à la 23e) imité une minute plus tard par Dos Santos (49 à 63 à la 24e). Le retour de Ganmavo permettait aux jaunes de recoller un peu mais Dos Santos les crucifiait par un nouveau triple au buzzer de la 30e : 63 à 70.
Obligés de ramer à contre-courant alors qu’ils manquaient de force, les Montois s’effondraient finalement lors du dernier acte. En face, les Marmandais menaient intelligemment leur barque. La fatigue avait eu raison des bonnes intentions landaises et la victoire avait choisi le camp des visiteurs. Un résultat qui clôt de fort belle manière le très bon début de saison du BBM. Côté Montois, cette défaite obligera les hommes de Philippe Carrère et Patrick Garcia à aller chercher des points à l’extérieur en 2013 pour décrocher un maintien serein. Pour le coach du BBM, Christian Ortega, il va peut-être falloir revoir les objectifs à la hausse.
LIEU Mont-de-Marsan (Espace Mitterrand). SPECTATEURS 500 environ. ARBITRES MM. Soulerot et Favarini. QUARTS-TEMPS 19-26, 27-22, 17-22, 16-22. MI-TEMPS 46-48.
STADE MONTOIS 22 fautes personnelles. 1 joueur sorti : Valverde (40e). 12 lancers réussis sur 23 tentés. Les marqueurs : Ganmavo (26), Tajan (16), Dossarps (8), Diassé (7), Barrouillet (6), Laffitte (5), Ruiz (5), Fernandez (4), Valverde (2).
MARMANDE 25 fautes personnelles. 1 joueur sorti : Tisba (37e). 12lancers réussis sur 21 tentés. Les marqueurs : Dos Santos (21), Doumbia (20), Bruzac (16), Tisba (15), Mauline (10), Barrimi (4), Trohel (4), Pavlavicius (2).
Le GAB à l’économie (Sud-Ouest du 24/12)
GARONNE ASPTT - PAYS DES OLONNES 68-64
Les Garonnais ont joué avec le feu mais ils ont réussi à préserver l’essentiel
Quelle rencontre étonnante de la part du GAB ce samedi dans son chaudron. Un groupe ancré dans le match, un écart qui enfle très rapidement avec une alternance tir de loin par Julien Blanchot et Rémi Menville, très actifs, et le jeu au ras sur le sky-hook de Kader Boulefaa : 9-2 (2e). Le temps mort adverse ne change rien et la maladresse des visiteurs donne un surplus de vivacité à des Garonnais euphoriques. De nouveau le trio magique des locaux pour une quasi explosion des Vendéens à l’abois : 16-2 (5e) avant que Matthieu Boutry ne réveille les siens par un rebond offensif solide et un dunk agressif.
Mais le mal semble être fait quand Julien Blanchot puis Florian Darrigand en ajoutent au compteur. Avec 16 longueurs d’avance à la 7e, le GAB peut voir venir et contrôle le sens de la marche. « Nous savions que c’était un match piège à la base, le mal classé qui vient à la maison, il ne fallait pas relâcher et notre entame renforce ce sentiment de facilité », analyse après la rencontre le coach Camille Delhorbe. « On se relâche cinq minutes et contre les Olonnes ça ne pardonne pas avec leur effectif qui ne reflète pas leur classement. » Durant les trois dernières minutes de la première période, alors que trois changements simultanés perturbent l’élan garonnais, le GAB encaisse 8 points et surtout perd de sa superbe.
Dès le retour sur le parquet, le mental a changé de camps, Wilson trouve la mire et Perrocheau la bonne alternance dans ses passes. Boulin accélère, l’avance du GAB fond comme neige au soleil : 32-27 (16e). Il faut toute la solidité de Rémi Menville et l’adresse de Julien Blanchot pour relancer des Garonnais un peu amorphes. Un signe qui ne trompe pas, ce sont les quatre lancers francs ratés par Kader Boulefaa qui montrent bien que le groupe n’a plus sa sérénité. La victoire « sans être bons ».
Après la pause, Wilson enquille de loin et ramène les siens à deux longueurs tandis que Darrigand s’illustre dans toutes les phases de jeu. La rupture est proche mais Menville en rajoute un de loin, ce qui donne un peu d’air aux locaux. Les Olonnes ont compris qu’il y avait un coup à jouer et profitent des balles perdues locales pour passer devant sur un triple de Stipanovic qui commence à y croire. Jusqu’à la fin, les deux équipes se livrent alors à un chassé-croisé stressant mais le GAB reste concentré sur son objectif de victoire.
À 10 secondes du terme, pour éviter un tir lointain qui remettrait les deux équipes à égalité, Menville en toute intelligence fait faute sur Boutry qui convertit ses deux lancers (65-64). Les fautes sur les tireurs garonnais n’y changeront rien. Si Blanchot rate son deuxième lancer, Captain Laulan ramasse un rebond offensif et transmet à son meneur qui provoque la faute. À 4 secondes, Darrigand convertit ses deux lancers francs et le GAB enchaîne une cinquième victoire consécutive.
« Il aurait mieux valu être bons 40 minutes mais on prend la victoire quand même car on se rend compte qu’on peut aussi gagner sans être bons », conclut le coach des jaunes et bleus.
Julien Local
LIEU Meilhan-sur-Garonne (complexe Jean-Fenouillet). SPECTATEURS 500 environ. ARBITRES MM. Dufau et Marbat. QUARTS TEMPS 26-14 ; 15-22 ; 13-17 ; 13-8. MI-TEMPS 41-36.
GARONNE ASPTT BASKET 26 tirs réussis sur 63 tentés, dont 7/19 à 3pts. 9 lancers francs réussis sur 16 tentés. 38 rebonds (Blanchot, 8), 14 balles perdues et 14 fautes sifflées.
Les marqueurs : Dogoum (2), Darrigand (11), Steiner, Laulan (6), Menville (10), Blanchot (16), Diouf, Boulefaa (13), M’Baye (-), Caille (10).
PAYS DES OLONNES 22 tirs réussis sur 57 tentés, dont 8/22 à 3 pts. 12 lancers francs réussis sur 15 tentés. 36 rebonds (M. Boutry, 9), 15 balles perdues et 21 fautes sifflées.
Les marqueurs : Tribodet (3), Stipanovic (7), Mourier (4), Perrocheau (2), Wilson (18), B. Boutry (8), Chapel, Boulin (9), M. Boutry (10), Radojevic (3).
Meilhan - Pays des Olonnes : 68-64 (Ouest-France 24/12/12)
Pour leur dernier match de l’année, les Olonnais affrontaient une formation de haut de tableau. La neuvième défaite vendéenne marque du doigt ces petits détails qui font faire le grand écart dans le classement.
Moins quatre ! On pourrait penser qu’il s’agit d’une bonne prestation au regard de la qualité de jeu garonnais. Pour Sébastien Cartier, il était plus réaliste de parler de différence entre « une équipe de haut de tableau et une formation comme nous de bas de classement », Si le retour prématuré de Mathieu Boutry aura apporté un plus indéniable sur le plan sportif et moral, il n’aura pas suffi pour interdire la reproduction de l’une des principales difficultés du club : « On prend un 14 ou même 16-2 dès le premier quart-temps. On revient à 26-14 au terme de la première séquence avant de faire plus que jeu égal avec eux. »
Une nouvelle fois, le POB eu les occasions pour sceller le match ... Pour I’entraîneur, difficile de faire constat plus simple : « Je pense que nous manquons cruellement de concentration au coup d’envoi. À Rodez, à Mont-de-Marsan, et contre Meilhan encore, le scénario est le même. On peut partir à plus 3, plus 4, plus 5. On n’y arrive pas. Au lieu de ça, on offre ces ballons à l’adversaire qui, lui, les met dedans. C’est révélateur d’une équipe de haut de tableau comme Garonne qui a de la confiance et qui reste sur cinq victoires consécutives et nous qui sommes désormais à quatre défaites de rang. »
À la dernière trêve des confiseurs, les Olonnais étaient exactement dans la même situation qu’aujourd’hui. Sébastien Cartier n’aurait pas cru que cette seconde saison serait un copier-coller de la précédente. Cette petite coupure, l’entraîneur espère qu’elle fera le plus grand bien. « Les joueurs et moi-même avons sans doute besoin de couper un peu. Je vais faire un bilan. On verra par la suite. » La suite, c’est le 5 janvier avec la venue de Toulouges et dans la foulée, Brissac, Saint-Clément et Tarbes. Que du lourd ! « Je ne crois pas que les jeux seront faits dès la fin du mois de janvier. Nous avions une fin d’année 2012 qui aurait pu nous donner un peu d’air. Or, nous sommes toujours dans une très mauvaise situation. »
14e journée : déplacement à Luçon ce soir
Après un revers rageant à domicile face à un cador du championnat (défaite 89-85 face à Marmande), le Limoges CSP souhaite réagir et terminer sur une bonne note l’année 2012.
Ils y étaient presque. À quelques secondes et à une décision arbitrale contestable près – « on n’a pas été aidé par la table et l’arbitrage » concède Sacha Biasse – le Limoges CSP était en passe de décrocher sa troisième victoire de la saison. Mais, le sort et l’expérience de Marmande en ont décidé autrement.
Les Limougeauds le savent, cet exercice sera compliqué, leur jeunesse et leur inexpérience les exposant à ne bénéficier d’aucuns cadeaux de la part des officiels. Malgré tout, Sacha Biasse continue inlassablement son travail de l’ombre : « Même s’il y a eu un peu de déception, je suis fier de mon équipe qui a donné le maximum ».
Le maximum, c’est ce qu’il exige à chaque rencontre de ses jeunes protégés : « j’ai une équipe de caractère. Elle ne lâchera rien jusqu’à la fin ». Mais, au-delà de l’envie, l’entraîneur limougeaud aspire à plus de régularité de la part de ses troupes : « On manque de constance ».
Plus dans la réaction que dans l’action, le CSP a réagi la semaine dernière après deux fessées (-52 sur deux matches). Que fera-t-il ce soir à Luçon après avoir livré une partie de très haut niveau face à Marmande, samedi ? « Face une équipe en confiance qui a l’habitude de faire basculer les matches de son côté quand c’est compliqué, il faudra élever notre niveau de jeu. On a les moyens de les accrocher et de décrocher notre première victoire à l’extérieur », avance Sacha Biasse. L’entraîneur n’a pas oublié qu’à l’aller, les Limougeauds y étaient presque arrivé (67-69). Il s’agit désormais d’y être totalement.
Ce soir (20 heures)
Limoges CSP. Mathieu Khaled (1,82 m, 20 ans), Bryan Couégnas (1,80 m, 19 ans), Sébastien Labarde (1,88 m, 24 ans), Théophile Mondjongo (1,95 m, 21 ans), Ludovic Négrobar (2,08 m, 21 ans), Sidi Diarra (2 m, 28 ans), Romain Rongiéras (1,93, 19 ans), Engin Gjuriq (1,90 m, 21 ans), Bastien Cadot (1,80 m, 20 ans), Abel Camara (1,94 m, 19 ans)., Remi Martinez (1,80 m, 19 ans). Entraîneur : Sacha Biasse.
Kevin Cao