Les matches de la 22° journée !
N2M. Auch - Carquefou : 98-79
Carquefou comptait bien, par son déplacement dans le Gers, assure son maintien en N2. La défaite de plus de 11 points face à Auch n’est pas des plus rassurante.
Le premier quart-temps est tout à l’avantage de Carquefou qui déstabilise la défense locale par Situtala et Retkus. Auch, qui diversifie mieux son jeu, n’arrive cependant pas à troubler des visiteurs qui imposent leur rythme en ce début de match. Le second quart temps, beaucoup moins enlevé par les Carquefoliens, permet a Auch de se montrer beaucoup plus menaçant. Sachant mieux alterner leur jeu intérieur et extérieur, les Auscitains parviennent a déborder la défense visiteuse qui concède 7 points a la •mi-temps.
A l’entame de la seconde mi-temps, les locaux accélèrent le rythme de jeu, ce qui surprend les visiteurs. Ces derniers évitent l’hémorragie toujours par Situtala mais ce n’est pas suffisant pour inquiéter Auch. A l’évidence, Carquefou subit car ne parvenant pas a enrayer l’enthousiasme local. Lors de leur baroud d’honneur, les Carquefoliens piétinent sans parvenir à réduire l’écart. Concédant 19 points et le point average sur les deux matches, le coude a coude pour le maintien entre Auch et Carquefou continu.
AUCH-CARQUEFOU:98-79 (22-25 ; 29-19 ; 28-16 ; 19-19). Arbitres : MM. Lemarchand et Martinez.
AUCH : Salles (2), Bataille (15), Hue (17), Chaleat (16), Pelos (14), Edde (9), Leuly (5), Miette (20).
CARQUEFOU ; Mukendi (2), Situtala (26), Mercier (11), Martin (2), Priou (4), Jean-Pierre (3), Gavrel (15)’, Retkus (16).
Pornic – Stade Montois : 80-89
La première mi-temps était a l’avantage des hommes d’ Yves Ehret après un très bon départ (9-5, 3’), Brément enfilant les paniers à 3 points pendant que les Montois cherchaient une adresse qui les fuyait depuis le début du match (21-18, 10’). Les Montois, brouillons dans leur jeu, accumulaient les pertes de balles que Pornic transformait (29-20, 13’).
« On n’a pas su enfoncer Ie clou en première période alors que nous avions les capacités » souligne Yves Ehret. Les Montois refaisaient surface avant la pause (39-34) avec un petit coup de pouce du duo arbitral dont certaines décisions pouvaient être discutables.
Les .Red’s poussés par leur public continuaient de dominer ce match mais sans pouvoir accroître leur avantage (52-43, 25’). En cette fin de 3eme quart-temps le match basculait, Pornic ne défendait plus et encaissait un 2-9 en 2 minutes et voyait revenir Mont de Marsan a 5 longueurs (61-56) avant le dernier acte.
Les Montois toujours en presse depuis le début de la seconde mi-temps posaient des problèmes aux Pornicais, (63-70,33’) plus aucune action collective, les mauvaises passes s’enchaînaient et le navire Pornicais sombrait devant ses supporters (80-89).
Une défaite amère et rageante pour le coach : « Je ne suis pas content ce soir du comportement des joueurs, la défense a été médiocre, aucune solidarité. On prend trop de tirs en périphérie alors que l’on doit jouer avec nos intérieurs, il faut que les gars se remettent en question, ce n’est pas les vacances. »
Auch reprend espoir
Cette nette victoire permet aux Auscitains de conserver une petite chance de se maintenir.
Les deux objectifs fixés face à Carquefou-Sainte-Luce étaient de gagner la rencontre et reprendre le point-average au terme des deux confrontations. C’est fait par une équipe d’Auch BC qui n’est pas sauvée, mais peut encore espérer se maintenir.
Car s’il y avait eu défaite samedi soir, les Gersois étaient irrémédiablement distancés par les Carquefoliens qui sauvaient du coup leur saison. Les Auscitains, qui enfin remportent leur premier match de cette phase retour, se relancent au terme d’une rencontre qu’ils ont globalement contrôlée.
Bonnes relances auscitaines
Les locaux, plutôt crispés mais lucides dans leurs actions ont du mal à rentrer dans le match, même si Julien Bataille et Pierre Pelos alignent quelques paniers bien amenés par le meneur, Dimitri Salles. Par contre, les visiteurs n’hésitent pas à s’appuyer seulement sur deux joueurs, l’arrière Térence Situtala et l’intérieur lituanien, Dovydas Retkus. Ces derniers marquent d’ailleurs 20 points sur les 25 inscrits lors du premier quart-temps. Auch, qui diversifie beaucoup mieux son jeu, prend au fil des minutes un certain ascendant sur des visiteurs qui butent sur la défense locale. Laquelle sur ses relances va prendre à la gorge Carquefou qui met un genou à terre face aux assauts de Pierre Pelos, Simon Chaléat et Benjamin Hue.
Les Carquefoliens encaissent un 10 à 0 (48 à 40 à la 19e). Et Auch rentre aux vestiaires sans doute rassurés, mais avec encore quelques interrogations.
Auch contrôle
À la reprise, Julien Bataille et Alexandre Miette, qui alignent chacun un tir primé, mettent Auch sur les bons rails. Car les timides contestations de Dovydas Retkus ne pèsent pas lourd face à une équipe auscitaine qui a envie de sauver sa peau (79 à 55 à la 27e).
Cette fois-ci, l’ABC tient le bon bout et ne va pas galvauder ses acquis en contrôlant un adversaire qui manque d’inspiration au niveau offensif. Ce qui va singulièrement faciliter la tâche défensive des locaux qui filent vers une victoire incontestable.
Après ce succès, le plus dur reste néanmoins à faire puisqu’Auch se déplace trois fois, (La Rochelle, Pau et Horsarrieu) et reçoit une fois (Garonne) et qu’il faudrait au moins gagner deux matchs (Horsarrieu et Garonne ASPTT Basket ?). Mais Auch, qui a repris goût à la victoire, ne désespère pas d’amorcer un redressement spectaculaire.
PORNIC - STADE MONTOIS : 80-89 (21-18 ; 18-16 ; 22-22 ; 19-33). Arbitres : Mme Desit et M Sineau.
PORNIC : Hane (24) ; Leclesve (15), Laout (13), Brement (12), Vachin (5), Blondet (5), Gomez (4), Tamic (2) : Entr. : Yves Ehret.
STADE MONTOIS : Dabadie (18), Ganmavo (17), Dossarps (11), Barrouillet (10), Lesbarrères (10), Danthez (7), Yildiz (6), Joie (5), Diasse (3), Laffitte (2). Entr. : Michael Lavaleur.
Quel coup de cent
Les Girondins ont explosé face au CBB hier. Les Cognaçais sont qualifiés pour les play-offs.
Quelle démonstration ! Peu d’équipes semblaient aussi bien armées que Saint-Médard pour contester la domination du CBB. Mais hier soir, les Cognaçais ont noyé cette prétention dans le cent (106-73). Face à un adversaire qui a fait illusion durant le premier acte, les hommes de Philippe Maucourant, le coach charentais, ont fait étalage de leur maîtrise. Une façon de célébrer leur qualification pour les play-offs. Elle est désormais acquise mathématiquement suite à la défaite des Rochelais à Pau.
Cognac cherchait un test avant de se lancer dans ces matches couperet ? Dans un premier temps, Saint-Médard joue son rôle. Agressives, les deux formations ne se laissent pas de marge de manœuvre. Mais grâce à l’activité de Caskill dans la raquette, c’est le CBB qui prend la direction des opérations. L’équipe joue juste, investissant le secteur intérieur par Eleka et Godin. Et quand la défense girondine se rétracte, les Charentais font valoir leurs qualités à longue distance.
Résistance adverse
Dans cette entame équilibrée, deux situations de tir non converties par Nicolas Kaczmarow permettent au dauphin de revenir sur les talons du patron (23-20). Mais à force de se concentrer sur la menace Bigote, les Girondins en oublient un certain Bertorelle au cours du deuxième acte : ses trois missiles longues distances, doublés d’une défense solide, éprouvent la résistance adverse. Des failles apparaissent dans le bloc concocté par Cyril Marboutin, Caskill et Eleka s’y engouffrent. À la pause, le CBB inflige un premier éclat à Saint-Médard (54-38). Équilibre, adresse, intensité défensive, Cognac est dans le coup.
Le CBB a infligé un premier éclat avant la pause ? Alors que dire de ce qui va suivre : un 22-2 qui accouche d’un écart de 37 points (77-40, 26e). Les Cognaçais récitent leur basket en même temps que Saint-Médard semble imploser. La démonstration est sans pitié. Le dernier acte ne sert qu’à franchir la barre des cent points face à des Girondins démobilisés. Par cette performance majuscule, le CBB hurle une certitude : il est prêt pour la fin de saison.
Pau Nord-est s’impose face à La Rochelle 70-69 (après prolongations)
Pau Nord-Est est allé chercher sa victoire face à La Rochelle 70-69 après prolongation, à l’occasion de la 22ème journée de Nationale 2 de basket. Les Palois avaient pourtant un vent défavorable. Menés de 18 points, ils sont parvenus à renverser la tendance et à accrocher la prolongation. Et ils ont sorti une grande prolongation. A l’image du match perdu à Cognac, les jeunes Palois ont su se rebiffer face à l’ampleur du score pour revenir dans la partie.
La Rochelle a peut être été un peu suffisant en croyant mener largement la rencontre et en prenant des tirs un peu forcés. Ce sont pourtant les Béarnais qui l’emportent d’un petit point sous l’impulsion de Romain Hillotte (14 points) et de Miguel Buval (14 points).
La Rochelle battu sur le fil
Vainqueurs en prolongation, les Palois privent les Maritimes de la deuxième place.
La Rochelle a peut-être laissé passer sa chance de prendre une option sur le ticket de second qui donnera accès au play-off, en s’inclinant en prolongation sur le parquet de Pau Nord-Est, hier soir. Le succès des Palois fait l’affaire de Saint-Médard, battu sèchement 106-73 chez le leader Cognac (voir ci-contre), mais qui conserve l’avantage sur les Rochelais, grâce à un point average favorable.
Le premier quart-temps est pourtant à l’avantage des hommes de Gregory Thiélin, qui s’appuient sur le secteur intérieur face à la jeunesse paloise (13-14). Sylla et Koïta continuent leur chantier dans le deuxième quart-temps (13 points à eux deux). Les Palois semblent dépassés, perdant de nombreuses balles et n’arrivant pas à installer un jeu cohérent qui leur aurait permis de rester au contact (25-34 à la mi-temps).
Course en tête
Au retour des vestiaires, les locaux commencent à monter en intensité des deux côtés du terrain. L’écart se stabilise, Sylla ne trouvant personne pour l’empêcher de faire grimper son compteur de points (22 au total), ni de claquer un dunk surpuissant en contre-attaque, au-dessus de deux adversaires.
À l’entame du dernier acte, tout indique que La Rochelle se dirige vers la victoire. Sentiment conforté par les deux tirs primés de Massoubre, suivis d’un énième panier de Sylla offrant 18 points d’avance aux Maritimes (42-60, 33e).
Pau semble condamné, mais c’est sans compter sur l’audace et la détermination des espoirs béarnais. Ils réalisent alors une remontée impensable l’instant d’avant. Auteurs de très bons stops défensifs, ils commencent à grignoter leur retard. Brice Rominger avec deux paniers consécutifs mène bien la révolte, un 2+1 de Rolic Medenouvo les fait repasser sous la barre des dix points (53-63), tandis que les Rochelais ne trouvent pas la solution pour enrayer le retour palois, et restent muets en attaque avec un seul lancer de Koïta dans les cinq dernières minutes. Les regrets rochelais
« On avait le match en mains, et on n’a pas su le tuer quand il a fallu, Pau l’a bien senti et en a profité » a regretté le coach Gregory Thiélin. Mickaël Seguy allait égaliser sur une offrande d’Alexandre Mendy au poste bas (63-63).
Au début de la prolongation, Pau tient toujours son rythme en attaque : un lancer de Buval, un panier de Rominger et un autre de Mendy leur permettent de faire le break (68-63). Massoubre et Navarro, à 3 points, entretiennent l’espoir (68-68). Hillotte permet aux Palois de reprendre l’avantage.
Une faute antisportive de Massoubre à 29 secondes de la fin donne la main aux locaux, qui n’en profitent pas sur la ligne (1/5 dans le money time). Le lancer réussi par Bastien Pinault est malgré tout décisif.
Le GAB est monté dans le bon wagon
Larges vainqueurs, les Meilhannais intègrent un quatuor à la 2e place derrière le leader Cognac.
Après deux défaites consécutives, le GAB se devait de l’emporter à domicile pour rester dans le peloton de tête. Et c’est d’une bien belle manière que les équipiers du capitaine Laulan se sont remis en selle. Partant sur les chapeaux de roue, à l’image d’un Camille Delhorbe impérial en début de rencontre, le GAB creuse rapidement un écart conséquent pour se mettre à l’abri (17-7, 6e).
Comme pour signifier au public que le grand GAB est de retour, M’Baye sort une grosse prestation, enchaînant une défense intraitable avec une présence de tous les instants au rebond offensif. Les Garonnais retrouvent leurs valeurs de combativité et de solidarité, ne laissant rien passer dans une défense resserrée. Comme un présage pour la fin de saison, le banc n’a pas à rougir de sa prestation et c’est même Cyril Lhomond qui marque sur le buzzer, donnant ainsi 13 longueurs d’avance aux siens.
Un Delhorbe retrouvé
La reprise est du même acabit même si les visiteurs tentent de réagir en faisant rentrer le jeune Pochon qui ralentit la marche en avant des locaux. Le GAB ne marque plus mais les Lotois ne trouvent pas la solution non plus. Menville et Lhomond veillent au grain et assurent un rendement suffisant pour faire gonfler l’écart. Après la mi-temps, Noubissi fait une bonne série alors que Porcher se réveille en enquillant deux tirs de loin qui remettent ses équipiers dans le sens de la marche (55-43, 24e). « Par moment, on n’arrive pas à jouer notre basket, analyse Sébastien Boutin, le coach du GAB. « Le ballon ne circule pas bien et on se complique la tâche. »
Mais Delhorbe à la vivacité retrouvée, bientôt imité par Rémi Menville toujours aussi combattant, relancent la marche en avant du GAB. Kader Boulefaa n’est pas en reste et donne le tournis à son vis à vis. La dernière période voit des Lotois tenter de revenir par Pochon qui score de loin et surtout un Guillaume Noubissi qui joue tous les ballons, se battant pour ne pas sombrer. Mais ils sont bien seuls à lutter car les Garonnais accélèrent quand il faut, s’assurant le contrôle de la rencontre.
Toujours en embuscade
Entre une équipe de bas de tableau déjà rétrogradée en N3 et un GAB en forme, les débats étaient inégaux. « Il fallait essayer de se rassurer après les deux défaites, insiste coach Boutin. Il y a du mieux. On est encore convalescent mais on va mieux. C’est encore poussif sur nos standards même si c’est nettement plus efficace. Il nous reste quatre finales à disputer avant la fin de la saison et ce match de coupe samedi prochain à domicile. On ne va pas bouder notre plaisir et rester concentrés jusqu’à la fin. »
D’autant que Saint-Médard a pris une correction à Cognac (106-73) et que La Rochelle s’est inclinée d’un point à Pau (70-69). Les quatre prétendants se retrouvent de nouveau à égalité de victoires, le GAB reste ainsi en embuscade.
Auch peut encore croire au maintien
NM2. Auch-Carquefou. 98-79.
Les joueurs de l’ABC ont enfin renoué avec le succès, hier soir, et de belle manière en s’imposant face à Carquefou, 98-79, tout en reprenant ce fameux goal-average sur le match aller face à cet adversaire direct pour le maintien.
Si Julien Bataille réalise une belle entame (7-4), les visiteurs sont dans la partie, Situtala puis Retkus répliquent et virent en tête à la première bouée, 22-25 avec déjà six tirs primés.
Le deuxième acte verra les Gersois hausser leur niveau de jeu, par Pelos, excellent hier soir, Hue puis Chaléat qui replace les siens en tête, 48-40. L’ABC est devant à la pause, 51-44, tandis que Carquefou lourdement sanctionné (18 fautes à 9) compte déjà cinq joueurs à trois fautes, une tendance qui s’inversera en seconde période.
De retour sur le parquet, Julien Bataille décoche le premier, 54-44, égalité parfaite sur l’ensemble des deux matchs, ce qui a pour don de galvaniser les siens. Les Carquefoliens vont alors subir la foudre auscitaine sans parvenir à répliquer. Pierre Pelos et Alexandre Miette sont de tous les coups (63-48), le public gersois reprend espoir tandis que Benjamin Hue enfonce le clou, 79-60 au terme du troisième acte.
La fin de match sera maîtrisée par les Auscitains, face aux seuls Situtala et Gavrel capables de répliquer.
Auch s’impose finalement 98-79 et reprend espoir en se rapprochant de Carquefou. Les quatre dernières journées seront décisives.
Auch 98 - Carquefou 79 MT : 51-44. Quart-temps : 22-25, 29-19, 28-16, 19-19. Arbitres, Julien Lemarchand et Kevin Martinez.
Pour Auch BC : 34 paniers réussis sur 56 tentés dont 10 sur 20 à 3 points.20 lancers francs sur 24, 28 fautes.
Les marqueurs : Miette (20), Hue (17), Chaléat (16), Bataille (15), Pelos (14), Edde (9), Leuly (5), Salles (2), Agostini (0), Naval (0).
Pour Carquefou : 27 paniers réussis sur 50 tentés dont 11 sur 19 à 3 points.14 lancers francs sur 29, 25 fautes.
Les marqueurs : Situtala (23), Retkus (16), Gavrel (15), Mercier (11), Mukendi (5), Priou (4), Jean-Pierre (3), Raquet (0), Chartier (0).
« J’ai voulu redonner des repères collectifs au groupe »
basket-ball. Nationale 2. Arnaud Brogniet, coach de CahorSauzet. CahorSauzet Basket se déplace dans le Chaudron meilhanais, où il est toujours difficile de s’imposer, ce soir face au quatrième de la poule. Le coach du CSB Arnaud Brogniet nous parle de son équipe avant le déplacement de ce soir.
Vous venez de conquérir votre cinquième victoire (coupe, championnat et matchs amicaux) depuis que vous avez repris l’équipe du CSB, quels sont les points positifs que vous avez réussi à insuffler à votre équipe ?
J’ai voulu multiplier les matchs amicaux pour connaître les hommes, redonner des repères collectifs au groupe et repositionner les joueurs dans leur rôle. Mon adjoint Bruno Prouillac et moi-même avons beaucoup donné pour remettre un cadre de travail agréable pour tous. Nous croyons aux hommes et le leur faisons savoir. Aujourd’hui, je pense que les gens apprécient de voir leurs joueurs se battre pour le maillot du CSB.
Depuis votre arrivée, quelle vision avez-vous du CSB et que pensez-vous en tant que CTS de Midi-Pyrénées du fait qu’il n’y est, probablement, la saison prochaine plus un seul club de la région en N.2 ?
Le CSB à des installations confortables et des hommes passionnés. Pour pérenniser sa place dans le championnat de France, le club doit redéfinir un projet sportif fédérateur. Deux axes me semblent vitaux pour le CSB de demain : la présence de joueurs du cru en équipe première et le développement de partenariats. Cette démarche est entamée, les équipes de jeunes se comportent bien dans leurs championnats. Le club travaille à la labellisation de l’école de basket, mais à terme, il faudra un projet de Cadets France et donner envie aux jeunes talents de la région de venir rejoindre une place forte du basket.
Concernant le basket dans la région, j’ai envie d’être optimiste. La Ligue mène une politique ambitieuse et aide les clubs dans leur structuration. La formation des éducateurs est redevenue une priorité. Des moyens importants sont mis sur la détection des jeunes talents, je suis convaincu que nous retrouverons d’ici cinq ans des clubs qui rayonneront à travers la France.
Comment avez-vous préparé votre équipe pour ce déplacement à Meilhan ?
Mes joueurs ont une véritable expérience de ces matchs. François Couret notre capitaine saura trouver les mots pour appréhender ce déplacement et Jeff Porcher aidera le groupe à gérer la gestion de ces émotions, il est le vrai stabilisateur de l’équipe.