Les matches de la 17° journée !

Marmande - Carquefou : 69-72

Le match de la plus haute importance pour les deux équipes démarrait prudemment. À la bonne organisation des visiteurs, les Marmandais se montraient plus adroits. La fin de cette période rendait point pour point. Les Marmandais, plus en réussite, possédaient 7 points de bonus (21-14). L’union, plus réaliste, infligeait un 7-0 dans les deux premières minutes de la 28 période (21-21). Dès lors les opérations devenaient plus rugueuses notamment dans le jeu intérieur. L’attaque marmandaise était également mise à rude épreuve et était soumise à l’impact des bleus sur le jeu. Après plusieurs égalisations les joueurs de Bruzac et Firmin s’arrachaient et s’extirpaient de l’étau grâce à quelques tirs extérieurs. Ch. Ortega utilisait la totalité de son effectif pour contenir la très séduisante circulation .du ballon chez les joueurs de Cyrille Kériquel (41-36, 20’).’ Les pertes de balles des locaux compliquaient la tache de Firmin et Mauline et en conséquence le score évoluait peu ou pas (47-51, 28’). Un primé de Peucat en fin de période, était la seule réponse à .une équipe organisée et beaucoup plus précise dans ses mouvements collectifs (50-54,30’).

La dernière période, toujours aussi indécise, se dessinait peu à peu tant les joueurs de Kériquel mettaient du cœur à l’ouvrage et poursuivaient leur progression en tête, mettant le doute dans les esprits des Marmandais. Un• bref passage remettait les joueurs d’Ortega dans le bon tempo (36’) mais ce résultat positif (68-64) s’éternisait et confirmait les difficultés des Marmandais à imposer leur style. Carquefou, emmené par un Retkus des meilleurs jours, remportait finalement la rencontre (69-72). MARMANDE-CARQUEFOU:69 2 (21-14,20-22,9-18, 19-18) Arbitres : MM. Barrouillet (33) et Lemarchand (33).

MARMANDE : Tisba (20), Firmin (11), Mauline (10), Bruzac (8), Peucat (8), Moukenga (5), Diarra (5), Bras (2), Doumbia, Duzan.

CARQUEFOU : Retkus (21), Jean-Pierre (17), Situtala (8), Mercier (8), Mukendi (6), Gavrel (6), Priou (5), Martin (1).

Pornic – Horsarrieu : 74-66

Les Pornicais continuent leur bonne série à domicile avec une quatrième victoire, très importante pour le maintien en N2.Pourtant tout avait mal commencé pour les Pornicais qui laissaient les Horsarrois leur infliger un 7- 0, 2’. Trop de pertes de balles et trop de paniers faciles ratés ce qui n’est pas du goût du coach Yves Ehret qui demande un temps mort 5’. Pornic hausse son niveau de jeu et se met à défendre sérieusement et à son tour reprend les reines du match avec un 11-0,9’(18-18).

Horsarrieu ne lâche rien à l’image de Renaud 11 points en 11’et reprend l’avantage 26-28 5’. Les red’s comptent 4 points d’avance à la pause 37-33.

« On laisse trop l’adversaire s’installer dans le 1er quart-temps, après il faut se rattraper en défense en gagnant des ballons », souligne Yves Ehret. Le match est tendu entre les deux équipes tant l’enjeu est important, il faut noter que les arbitres auront bien tenus ce match malgré les actes d’anti-jeux à répétitions des Landais. Aucunes des deux équipes n’arrivent à se détacher de l’autre 42-36, 2’ puis 49-44, 6’.

Le dernier quart-temps sera décisif 66-66-8’. Deux fautes antisportives plus tard et quatre lancés francs marqués par Cédric Brément, Pornic l’emporte finalement 74-66 non sans mal. « Nous savions que ce serait un match tendu. Nous avons joué un jeu intelligent avec de bonnes choses en défense », confie Yves Ehret.

. PORNIC - ASC HORSARROIS : 74-66 (18-18, 19-15, 16-18,21-15) •... ’_ Arbitres : MM Tréhin et Guinard.

PORNIC : Laout 21, Leclesve 16, Vachin 12, Brément 9, Blondet 8, Gomez 4, Hane 4. Entraîneur : Yves Ehret

ASC HORSARROIS : Renaud 25, Curculosse 11, Sentout 8, Fort 7, Fauthoux 5, Lespiaucq 5, Lesbarrères 3, Bouscarel 2. Entraîneurs : Lanave Frédéric

Un test de caractère

Les Cognaçais ont été mis en difficulté par l’agressivité adverse. Il faudra s’en servir.

C’est dans une grande mêlée que s’est conclue la soirée. Pas pour célébrer le treizième succès consécutif des Cognaçais, au contraire. Une fois le match terminé, il a laissé la place à un autre fait de provocations et d’invectives. Les rancunes sont tenaces - en plus de la défaite au match aller, les Cognaçais n’avaient pas goûté l’accueil qui leur avait été réservé - et le climat délétère n’a pas apaisé les esprits. Sous une bronca, les Lot-et-Garonnais sont rentrés aux vestiaires alors que certains tentaient encore de s’expliquer avec leurs homologues cognaçais.

C’est dans les tribunes qu’il a fallu aller chercher Cédric Bertorelle qui voulait s’expliquer avec un supporter lot-et-garonnais qui le couvrait de « mots doux » : « Je tiens à m’excuser auprès du public, soufflait ce dernier. Je me suis fait insulter, mais je n’aurais pas dû réagir comme ça au vu du rôle que j’ai dans le club auprès des enfants. »

« Frustration »

Drôle de conclusion qui en ferait presque oublier l’essentiel. Samedi soir, les Cognaçais ont relégué à quatre points - en prenant en compte le goal-average - l’un de ses challengers. Saint-Médard, nouveau dauphin, s’accroche encore à deux points, mais les Girondins devront en passer par les Vauzelles en mars. On voit mal ce qui pourrait les priver de play-offs, même si rien n’est fait d’un point de vue comptable.

« Avec cette fin de match, on ressent de la frustration alors qu’on vient de gagner une bonne partie », déplore Cédric Bertorelle. Mais le climat n’explique pas tout. Alors que le CBB dominait la rencontre de la tête et des épaules à la pause (plus 21), la jolie partition a laissé place à succession de couacs. La faute aux Lot-et-Garonnais : « A la pause, on s’est dit : soit on durcit, soit on en prend 40 », révélait Sébastien Boutin à l’issue du match. Garonne a choisi la première option. Ce n’est pas une surprise au regard du « caractère » de cette équipe, mais les Cognaçais, bien que prévenus, n’ont pas su faire face dans le troisième quart-temps. « On est tombé dans l’individualisme, peste Philippe Maucourant. On est rentré dans le ’’ on va leur montrer ce qu’on sait faire.’’ » Et le jeu collectif s’est évaporé. « On a arrêté de jouer, reconnaît Ian Caskill. On a manqué d’agressivité en attaque, on s’est trop relâché en défense. »

Cédric Bertorelle ne fait que confirmer ce sentiment : « Ils ont imprimé le rythme à la partie : on a déjoué, il y avait moins d’espaces et donc moins de shoots ouverts. » Pourquoi ne pas être reparti par la base sous le panier ? « Ce n’était pas forcément évident, dès qu’on mettait à l’intérieur, ça cassait de partout. »

Suffisamment en tout cas pour que le CBB sente dans son cou le souffle de son adversaire : revenus à quatre points, les Lot-et-Garonnais ont été près de renverser la tendance. Pas plus. « Je n’ai pas douté, corrige Cédric Bertorelle. Je savais qu’on allait remettre le couvert. Le seul souci, c’est qu’on avait des fautes dans le secteur intérieur, c’est là qu’ils auraient dû appuyer. »

Finalement, ce match peut se révéler précieux. Garonne, en poussant le CBB dans ses retranchements, lui a donné une leçon dont il pourra se servir en play-offs. « C’est bien, admet Ian Caskill. Gagner toujours de 30 points, ce n’est pas bon. » Et d’ailleurs, aucun Cognaçais ne voulait se projeter sur la fin de saison : « On ne sait jamais, souligne l’intérieur Américain. Il y a encore des déplacements contre des équipes comme Horsarrieu. » Là encore, il faudra faire preuve de caractère. De là à dire merci à Garonne…

Les espoirs rochelais noyés

En perdant, les Rochelais marquent sérieusement le pas. Leur reconquête de la 2e place se complique

Ce qui pouvait arriver arriva. Saint-Médard a augmenté son avance à la deuxième place du classement en battant les Palois, tandis qu’Hagetmau, grâce à son succès contre les Rochelais, se rapproche de ces derniers et de Garonne, battu à Cognac. Venus pour renouer avec le succès et rester au contact du duo de tête, les Maritimes n’ont pu éviter de se faire arracher deux précieux points par la bande à Xavier Pugnière. Dans le premier quart-temps, Fournier score dans la raquette, bien servi par ses extérieurs. En face Aba Koïta répond, mais la défense chalossaise fait tanguer l’adresse des visiteurs. HDC est logiquement en tête après dix minutes : 20-13. Les troupes de l’entraîneur Greg Thiélin réajustent la mire c’est Dahbi, par deux fois à trois points, qui permet de recoller au score. Penuisic prend alors le relais pour permettre aux siens de passer devant, en provoquant les fautes adverses. Bilan à la pause : 31-33. Match de défense référence

Une fois encore, le troisième quart-temps rochelais sera calamiteux, puisque six points seulement seront inscrits. En face, le capitaine Pugnière s’arrachera, Valverde distillera, et venant du banc, Diagne et Bayle apporteront beaucoup, contrairement aux remplaçants rochelais (45-39). Le dernier acte sera plus équilibré et tendu. Dans les derniers instants, les Rochelais reviendront à 56-54. Mais à 30 secondes de la fin, ils s’emmêleront les pinceaux. Le doute est définitivement installé. Le joker est brûlé

En tête à la pause, les Marmandais, en panne d’adresse, s’inclinent dans la toute dernière minute.

Ce match, de la plus haute importance pour les deux équipes, démarrait prudemment. À la bonne organisation des visiteurs, les Marmandais répliquaient avec plus d’adresse (8-4 à la 2e minute). Cette avance était comblée, deux minutes plus tard, sous l’influence du capitaine Gavrel, mais ce dernier échouait deux fois sur deux tentatives à 6,25 m. Bruzac, lui, réussissait lors de sa première tentative, après que Mauline, Tisba et Diarra dessous, aient déblayé le terrain (17-11 à la 8e minute). Priou réagissait et montrait la voie à suivre pour tenter un retour au tableau d’affichage, mais le collectif était mis à mal par les Marmandais jusqu’à la fin de la première période (21-14).

D’emblée, en seconde période, l’Union, plus réaliste, infligeait un 7 à 0 qui provoquait l’égalisation à 21-21 et un regain d’intensité à ce match. Les échanges devenaient rugueux, notamment dans le jeu intérieur ; la masse physique de Tisba pesait de plus en plus et c’était nécessaire car Situtala, Jean-Pierre et Retkus avaient trouvé leurs marques et se distinguaient dans l’animation offensive (27-28 à la 15e minute). Après plusieurs égalisations, les joueurs de Bruzac et Firmin s’arrachaient et s’extirpaient de l’étau tendu par Mukendi et Jean-Pierre. Ortega, le coach, utilisait la totalité de son effectif pour contenir la très séduisante circulation de balle des joueurs de Kériquel. Moukenga et Bruzac faisaient mouche pour mettre à l’écart les locaux à la pause (41-36 à la 20e minute).

Fin de match confuse

À la reprise, le duel d’intérieurs Tisba - Retkus reprenait de plus belle et c’est le second nommé qui sortait indemne ; il était bien soutenu par Situtala qui avec ses camarades s’appliquait à rester au contact (43-40 à la 22e minute). Les Marmandais, quelque peu secoués par autant de vivacité, perdaient le fil du match et leur lucidité. Trop de munitions perdues (9 au total dans cette période) étaient aussitôt exploitées par Mukendi et les siens (47-51 à la 28e minute). Un primé de Peucat, en fin de période, était la seule réponse à une équipe organisée et beaucoup plus précise dans ses gestes et mouvements collectifs (50-54 à la 30e minute).

La dernière période restait indécise et les joueurs de Kériquel, au pied du mur, mettaient du cœur à l’ouvrage et poursuivaient leur progression en tête, mettant du coup le doute dans les esprits des Marmandais. Les joueurs d’Ortega se remettaient dans le droit chemin en multipliant les efforts défensifs (68-64, 36e). Cette échappée était stoppée car les locaux avaient du mal à imposer leur style. Ce score restait figé durant deux minutes, puis Carquefou revenait à la hauteur des Lot-et-Garonnais à la 39e minute (68-68).

Face à la maladresse avérée, plus personne, chez les locaux, ne se risquait aux tirs extérieurs ; Situtala régulait le jeu des siens au moment décisif de cette partie qui ne pouvait éviter la confusion. Le meneur visiteur ajoutait un tir capital à 49 secondes de la fin (68-70). Les Marmandais, pris au piège et à court de solutions, malgré deux temps morts, laissaient à Mercier l’occasion d’aggraver le score. Le dernier tir, à 6,25 mètres, de Firmin passait à côté dans la dernière seconde, celle qui pouvait encore mener à une éventuelle prolongation (69-72). C’est du solide

Après La Rochelle, les Poudriers s’offrent un succès face aux Béarnais.

Cédric Beesley l’avait prédit en fin d’année dernière, son cadet Kévin serait tôt ou tard sur le devant de la scène. Et bien, ce fut bien lui samedi l’un des artisans d’une victoire aux forceps face à une pouponnière paloise (22 ans de moyenne d’âge). Il s’illustra dans la moiteur d’un 4e quart-temps haletant qui voyait les dangereux Béarnais recoller aux basques de Poudriers subitement aphones (68-68, 33e). Saint-Médard trouvait en la personne de Kévin Beesley le pompier de service capable de circonscrire le brasier palois.

En 5 minutes, il permettait aux siens de ne pas couler à pic en scorant les 10 premiers points de son équipe, avant que ses coéquipiers ne prennent enfin la relève dans un combat qui dura jusqu’à l’ultime seconde. L’ailier palois Hillotte eut le ballon de l’égalisation à quelques secondes du gong lorsqu’il shoota à 3 points dans le coin gauche. Mais la liane Preira, omniprésent samedi soir, se détendit de tout son long pour dévier la trajectoire et enterrer les espoirs palois.

Place aux snipers

Il y a quelques jours, l’entraîneur, Cyril Marboutin, redoutait ce match, après la belle victoire obtenue à La Rochelle. Ces craintes étaient pour le moins fondées puisque Pau faisait main basse sur le début de rencontre grâce à Florian Lesca qui permettait à son équipe de passer un vilain 7-0 (2e). Dans ce premier quart-temps où les snipers aquitains s’étaient donné rendez-vous (5/6 pour Saint-Médard, 5/8 pour Pau), les Saint-Médardais reprenaient peu à peu le fil du match grâce à Benoît qui inscrivait coup sur coup deux paniers derrière l’arc.

À trois points, Preira donnait l’avantage à son équipe (22-21, 8e). Les Poudriers appuyaient ensuite sur l’accélérateur lors du 2e quart-temps. À l’intérieur, le combat pour la position préférentielle entre Owona et Buval valait son pesant de testostérone. En réponse à un shoot dans le petit périmètre, le totem Owona traversa la raquette le long de la ligne de touche et smashait puissamment sur la tête du Palois, impuissant (32-26, 13e).

Les locaux se détachaient progressivement. Cédric Beesley, moins en réussite que lors des précédentes sorties, réussissait à porter l’avantage à 11 points (39-28, 17e). Les Palois devaient faire le dos rond une nouvelle fois lorsque Preira donnait 14 points d’avance, le plus gros écart du match (44-30, 19e).

Mais Rémi Lesca sonna la fin de la récré pour l’ourson pyrénéen. Avant de rentrer aux vestiaires, il mettait une première fois la truffe dans le pot de miel, enchaînant un lay-up et un panier à trois points (44-35, 20e). Le meneur béarnais (10 pts) et l’ailier Hillotte (9 pts) poursuivaient leurs efforts lors du 3e quart-temps afin de ramener leur équipe dans les meilleures dispositions. Malheureusement pour eux, la profondeur du banc saint-médardais, grassement doté, leur a été fatale.

Réagir à cet article - Levas - 21 janvier 2011