La presse : 2° journée

Quand le panier facile ne l’est pas (Ouest-France du 30 09 13)

N2M. Cette deuxième journée n’aura surtout pas été profitable aux Vendéens qui se sont tous trois inclinés. Soit petitement soit largement comme le favori challandais. Retour sur ces instants de match parfois cruciaux.

À Meilhan, Freddy Massé situait le tournant du match dès le coup d’envoi : « On savait pourtant qu’ils seraient sous pression pour avoir perdu leur premier match. On déjoue. On doit être devant et on est derrière. On n’y est pas offenslvernent en subissant leur intensité défensive. On s’est tiré une balle dans le pied. Ensuite on est sanctionné par les fautes. Des balles, on en prend treize nouvelles sur quinze possibles (trois intérieurs) dès la pause. Ringstrom et Gouacide regagnent le banc dès le changement de côté. Après nous ne pouvons plus ’défendre ... »

À Luçon, 3 dernières minutes fatales

À Luçon ce furent les trois dernières minutes qui furent fatales aux hommes de Laurent Hay. Alors que le LBC revient sur le parquet pour ses dix dernières minutes, le score est en leur faveur de six longueurs. Stéphane Remaud (assistant) revient sur ce moment décisif : « Nous avons très mal géré le dernier quart-temps. Le jeu se durcit et nous sommes incapables de le supporter. Cela se traduit par de trop nombreuses pertes de balles. Dax est une belle équipe qui n’avait pas gagné à l’extérieur depuis dix-huit mois. »

Aux Sables d’Olonne, le moment décisif se conjugua au pluriel durant pratiquement toute la partie. Les dirigeants et le président Jacques Mourier accordaient leurs violons rappelant que le basket se voulait « un sport d’adresse. » Dans la dernière séquence, bon nombre de joueurs rataient ce que d’aucuns appellent des paniers faciles. Benjamin Boutry en convenait : « Il y a. au moins cinq paniers qui ressortent. On doit les mettre. Au moment du décompte final, ça fait la différence même si je pense que nous n’avons pas su non plus attaquer correctement leur défense de zone 1-3-1 qu’ils nous ont proposé toute la première mi-temps. »

Son aîné reconnaissait aussi que contrairement à la défense l’attaque olonnaise fut en rade. Quant aux paniers faciles et ratés : « Ce n’est pas de la malchance. En face, nous avions une équipe avec de grands gabarits. Ça change le shoot puisqu’il faut anticiper le contre ... Dès lors, nous avons raté pas mal de tirs et comme, cerise sur le gâteau, nous manquons de rythme en attaque ce qui contrarie aussi la réussite : On leur donne le match avec ces paniers ratés. Il nous reste aussi du travail sur les attaques de zone. »

Enfin, l’explication de l’entraîneur Sébastien Cartier sur le même sujet : « Le joueur croit qu’il a fait le plus dur lorsqu’il a percuté son vis-à-vis et qu’il est passé, mais preuve que non. Ce soir nous avons un très gros déchet ce soir au plus proche du cercle adverse. »

Luçon -Dax : -63 -.67

Battus à Challans de quelques points lors de la première journée, les Luçonnais ne voulaient pas rater leur premier match à domicile. Face à une solide formation des Landes, premier match test pour l’équipe . du Sud-Vendée, renouvelée à près de 80 % et qui n’a pas gagné le moindre match en phase de préparation.

Seulement 9 points pendant-le premier quart-temps, Iq confiance et la justesse du jeu n’étaient pas totalement au rendez-vous. Les Landais pas beaucoup plus adroits (12 points), c’est un des anciens, El Kdhar, qui remettait son équipe sur la bonne voie (27-28, 20’). Mais en face, un des joueurs d’Hufnagel faisait à lui seul , très mal. 11 points en première période, Crabos continuait d’avoir une grosse. influence sur le jeu des visiteurs. Un peu comme à Challans la semaine demière, le jeu à l’extérieur des Luçonnais, Jeanville, Baikoua et toujours El Khdar, commençait à payer (41-34, 25’). Réponse immédiate des Landais qui faisaient valoir des qualités dans le même domaine pour ne pas décrocher (51-45,30’).

Diagne, se rappelant des souvenirs pas si éloignés dans cettè salle, et toujours Crabos permettaient aux visiteurs de très vite revenir et de mettre une grosse pression en fin de match. Une fin de match très hachée, physique, les Luçonnais, considérablement gênés aux 6 - mètres, finissaient par brouiller leur basket dans leurs dernières possessions. Facile pour les Landais (63-67), mais les Sud-Vendéens méritaient encore mieux. LUÇON - DAX : 63-67 (9-12, 18-14, 24-17, 12-22). Arbitres : MM. Melois.et Seureau.

LUÇON : Delourme 1, Barakou 6, El Kdhar 11, Baikoua 16, Papiyqn 8, Retkus 2, Mindaugas 5, Jeanville 14.

DAX : Diagne 15, Mansanne 8, Crabos 12, Guirlé 2, Senghor 9, Gouin 11, Scroffernecher 4, Gamnavo 6.

Garonne ASPTT Basket - Challans 85-70

Sur l’entame de la rencontre, le VCB tient tête à son hôte (9-9, 6’). Tony Ramphort est en grande forme et organise ses troupes’dans le bon sens alors que Toto N’Kote s’incruste dans la raquette adverse avec dèlectation : 11-17 pour les visiteurs à 40 secondes du buzzer avant que les locaux ne reviennent à 3 longueurs.

La période suivante reste sur le même tempo. Aux triples de Steiner, Monceau répond par un tir avec faute et les deux § équipes se rendent coup pour coup si ce n’est ce problème de fautes pour Challans qui doit ouvrir plus que de raison son banc pas toujours à l’aise sur le terrain. Mais aux citrons, rien n’est fait et le retard n’est que de 4 longueurs (37-33). C’est au retour des vestiaires que les Vendéens vont prendre l’eau de toute part en s’empalant sur la défense solide de Garonnais euphoriques qui leur infligent un 12-0 rédhibitoire. Il faut toute la hargne de Tony Ramphort pour stopper l’hémorragie mais Challans y laisse beaucoup d’énergie. Après un 7-0, les locaux réagissent et maintiennent l’écart en appuyant là où ça fait mal pour Challans. Si l’avant-qarde vendéenne ne lâche rien, il devient difficile de faire face aux rotations locales. Challans subit sans trouver de solution et l’écart enfle dangereusement, la rupture semble proche avec 22 points de retard à 1’10 du terme mais Tony Ramphort et Julien Geay trouvent les ressources pour ne pas exploser.

GARONNE ASPTT BASKET - CHALLANS : 85-70. Arbitres : MM. El Ouardouni et Bourette. 600 spectateurs

GARONNE ASPTT BASKET : Dogoum (6), Darrigand (21), Steiner (9), Laulan (8), Blanchot (12), Diouf (8), Bakowski, M’Baye (2)/ Traoré (13) et Caille (6).

CHALLANS : Dudit (1), Zapha (2), Geay (11), N’Kote (12), Ramphort (19), Ringstram (6), Gouacide, Simmons (11) et Monceau (8).

Les Vendéens, échouent à si peu

Les Olonnes - Marmande : 58-60.

Après un match haletant, les Vendéens ont malheureusement dû s’incliner.

Vite présents sous leur panier, les locaux récupéraient des ’ballons et effectuaient le meilleur départ (5-0, ,2’). Pociukonis se montrait inspiré, et les visiteurs devaient se contenter de tentatives lointaines (10-4, 3’). Après avoir ajusté égaiement sa défense, Marmande entrait enfin dans la partie (10-12, 5’).

La rencontre défilait sur un bon rythme avec peu de pause dans le jeu. Pendant quelques minutes, les filets des paniers s’arrêtaient de trembler de part et d’autre : Les joueurs du Lot-et-Garonne se montraient très mobiles sur le terrain malgré leurs gabarits au-dessus de ceux des Olonnais. Plus complets dans le jeu, ils prenaient un court avantage (17-22, 13’), avant d’être aussitôt repris par les locaux (23 24, 15’). Face à une équipe vendéenne particulièrement maladroite au tir, Marmande tentait à nouveau de s’échapper au panneau d’affichage (23-32,18’). Les Olonnes limitaient la casse à la pause grâce à ses efforts (30-34, 20’).

, Marmande continuait ensuite à mener au score, sans parvenir’ néanmoins à se mettre définitivement à l’abri (32-36, 22’, puis 33-41, 24’). Le POB ne lâchait rien et revenait dans la-course (41-41, 27’). Ils retombaient ensuite dans leur travers avec une malchance chronique au tir, ce dont profitait l’équipe du sud-ouest (41-47, 30’). Comme souvent dans le dernier quart-temps, Benjamin Boutry remettait son équipe dans le bon chemin avec l’espoir de coiffer Marmande sur le fil (55-56, 36’).

À l’issue d’un final palpitant pour, une première journée, c’est finalement Marmande qui l’emportait d’un rien, notamment grâce aux paniers ’précieux de Radjouki.

LES OLONNES - ’MARMANDE : 58-60 (13-12, 17-22 ; 11-13, 17-13). Arbitres : MM. Donnez et Buord.

, LES OLONNES : Tribodet 5, Pociukonis 11, E. Mourier 7, Koffi 7, B. Boutry 6, Frédéric 5, Boulin 10, M. Boutry 1, Mac Garver 6.

MARMANDE : Trohel 11, Gana 4, Dos Santos 4, Mauline 4, Salvis 10, Radjouki 14, Killeen 13.

Pornic a buté contre la défense adverse

Pornic- Saint-Clément-des-Baleines : 77-88.

Le troisième acte a eu raison des Pornicais qui n’ont pas pu remonter en fin de match.

Premier match à domicile pour Pornic avec son effectif remanié en quasi totalité à l’inter saison. Très bonne entame de match des hommes de Lionel Ranson qui privilégient un jeu à l’intérieur, en cherchant ses grands dans la peinture, à l’exemple de Vincent Coutin (10 pts en 10’). Ambrose pour les Red’s enfonce le clou avec un 3 sur 3 ’derrière la ligne à 3 pts, (21-13 6’). Iglésias (12 pts sur les 16 du premier quart-temps) permet à son équipe de garder le cap. Pornic très agressif en défense, gagne de précieux ballons, et se projette en contre-attaque, avec à la conclusion Anthony Vachin (35-20, 13’).

Saint-Clément revient petit à petit dans le match en profitant des erreurs de défense pornicaises. Moultrie donne le tournis à l’arrière-garde pornicaise (13 pts en 10’). La mi-temps arrive à point nommé pour les co-équipiers d’Ambrose, tout est à refaire, 45-44 à la pause.

Dans le troisième acte, Pornic perd les pédales devant une défense de zone de son adversaire impénétrable. Les hommes de Beaufils, ont pris le match à leur compte (55-65 après 25’). « Nous avons eu un problème sur Iglesias, on n’a pas trouvé la solution pour l’arrêter, ils reviennent et on est dans le doute », souligne Lionel Ranson. Avec 4 fautes collectives au compteur en 1 minute, Pornic démarre au plus mal le dernier quart-temps. Iglésias s’en donne à cœur joie en allant provoquer les joueurs intérieurs adverses et continue son récital de points, 28 au total dans ce match.

Dans les dernières minutes les Retziens tentent le tout pour le tout en se procurant des shoots au-delà de la ligne des 6,25m, cependant sans conséquence. « Avec Arnaud (assistant coach) on a vu de belles choses, on attendait une réaction des joueurs, tout le monde veut bien faire. Il nous faut gagner, lors de la troisième journée », précise le coach pornicais.

PORNIC SAINT-CLÉMENT-DÈS- BALEINES : 77-88 (27-16, 8-28, 15-25, 17-19). Arbitres : MM. Tréhin et Guinard.

PORNIC : Ambrose 21, Coutin 19, A. Vachin 17, Monpounga 13, Blondet 6, Gomez 1. Entraineur : Lionel Ranson.

SAINT-CLÉMENT-DES-BALEINES : Iglesias 28, Moultrie 24, Aultman 16, Moulard 8, Blanchard 5, Beuzelin 3, Tisba 2. Entraineur : Christophe Beaufils.

Nord-Est se loupe à la maison

(La République des Pyrénées du 30 09 13)

Pour ses débuts à domicile dans cette Nationale 2, L’Elan Pau-Nord Est s’incline face à Tours, autre promu qui enregistre ainsi sa deuxième victoire en autant de matchs (68-77). Pour sa part, Pau, perd le bénéfice de son premier succès à Marmande.

"On perd ce match dans le premier quart-temps, on n’a pas respecté l’adversaire en faisant preuve de trop de suffisance. On a ce que l’on mérite", souligne un Frédéric Fauthoux passablement énervé par la prestation de son équipe. Les Palois ratent effectivement totalement leur entame de match avec une défense absente et un secteur intérieur défaillant. Résultat, 29 points encaissés en l’espace de 10 minutes (16-29, 10e).

Heureusement, les locaux se ressaisissent, défendent avec plus d’agressivité mais le manque d’adresse (2/11 à 3 points à la pause) ne leur permet pas de revenir avant la mi-temps (33-44, 20e). L’écart se maintient quelques minutes avant que Pau ne finisse en trombe le troisième quart-temps. Sous l’impulsion de son meneur et capitaine, Sébastien Cape, qui, en l’absence de Paul Turpin, retenu avec les pros à Antibes, finit meilleur marqueur du match avec 26 points, Pau revient à -4 (56-60, 30e) et va même recoller au score au début du dernier quart (62-62, 33e).

Mais les Béarnais vont payer tous les efforts consentis pour revenir dans la partie en manquant de lucidité sur certains shoots. Les visiteurs en profitent pour se détacher à nouveau. Cette fois, ils ne laissent plus aucune chance de retour à Nord Est.

Elan Pau Nord Est 68

Ont joué : Montfort, Cape (cap) 26, Izuel 4, Rachou 2, Pinault 7, Couzigou 5, Ilardia-Gouaillard 5, Seguela 10, Renaud 9, Cavaliere. Entraineur : Frédéric Fauthoux

PLLL Tours 77

Ont joué : Haida, Battiston 10, Allerme 7, Sulpice 11, Laout 7, Mauve 10, Morkeliunas 19, Ladine 4, Martin 9. Entraîneur : Sébastien Duval A Pau, les quart temps : 16-29, 17-15, 23-16, 12-17. Environ 100 spectateurs. Arbitres : Freddy Maillot et Pierre Brethes

Duval : " Une grosse satisfaction "

Face à la réserve paloise, la mission s’annonçait difficile pour le P3L. Grâce à un début de match convaincant, les hommes de Sébastien Duval ont ramené un premier succès en déplacement, le deuxième en deux rencontres.

Sébastien Duval, que retirez-vous de ce premier voyage victorieux  ?

« Il y a une grosse satisfaction. L’équipe est en train de se régler, on a pris un peu de retard dans la préparation et on a quelques blessés. Mais le groupe qui était là hier (samedi) a été très intéressant de bout en bout. Ils avaient tous le même but commun. »

Sept joueurs à sept points ou plus  : un élément forcément satisfaisant pour un entraîneur.

« On a su amener du danger dans tous les secteurs, à la différence du premier match où on s’était reposé essentiellement sur nos intérieurs. Le secteur extérieur a retrouvé de l’adresse, notamment à 3 points. C’est bien de pouvoir répartir les menaces et d’avoir un scoring partagé. Ce que je retiens aussi, c’est ce gros premier quart où on met 29 points. Ça nous a parfaitement lancés. »

Pour une équipe qui joue le maintien, est-ce inattendu d’avoir déjà deux victoires  ?

« Pas forcément. On s’est fixé des objectifs élevés. On veut gagner le maximum de matchs. On en est déjà à deux victoires, mais ce n’est pas assez. Bien sûr, je préfère être dans cette position que dans celle de certains. Pour un départ, c’est vraiment bien. Mais le championnat est long. Je ferai un premier bilan après cinq ou six matchs, pour voir si on peut être constants. La régularité, c’est ce qui déterminera notre classement à l’arrivée. »

Propos recueillis par Gaëtan Briard pour la NR

Réagir à cet article - Levas - 29 septembre 2013