Jean-Philippe Koffi (Ouest-France du 18/11/11)

N2M. Toulouges - Luçon, samedi.

Jean-Philippe Koffi, l’arrière de la formation vendéenne, est un rouage essentiel de l’équipe. Il fait le point sur la situation de Luçon.

Avez-vous conscience d’être plus qu’un joueur cadre de l’équipe ? Mais d’être un exemple pour vos coéquipiers ?

Oui j’en ai pris conscience. Cette situation est pour moi une motivation supplémentaire pour me surpasser et « faire le métier » comme l’on dit, sur le parquet. Je n’irais, par contre, pas jusqu’à dire que je suis une référence ou un joueur modèle bien que je perçoive l’impact de man jeu sur le résultat et sur l’esprit de l’équipe en match. D’ailleurs, quand je ne me sens pas bien sur un terrain, et ça peut arriver, il m’arrive de m’inquiéter pour mes coéquipiers. Thomas Pichierri est un vrai patron sur le terrain, mais il a sans doute besoin d’être secondé dans ce rôle que j’accepterai de tenir lorsque j’aurai un peu plus d’expérience.

Que pensez-vous des recrues de l’intersaison ?

Des joueurs comme Hugues Jannel, Jérôme Zoe ou Amadou Diagne avaient besoin de se rassurer en début de championnat, c’est ce qui explique nos résultats en dents de scie. Le choix de Laurent Hay était pertinent, nos derniers résultats le prouvent. Notre esprit de groupe nous a permis de rester soudés dans les mauvais moments.

Le LBC vient-il de franchir un palier ?

Oui indéniablement. Nous avons pris enfin et collectivement conscience de nos possibilités. On jouait essentiellement les systèmes vus aux entraînements sans tenir compte des ouvertures que pouvait nous donner l’adversaire. Je dirais que notre basket-ball était trop stéréotypé. Je pense que désormais nous sommes capables d’être plus intuitifs et efficaces dans l’approche du cercle. Nous avions parfois trop peur de gagner.

Quelle ambition peut aujourd’hui être celui de Luçon ?

Nous pouvons raisonnablement penser terminer à la 5 ou 6° place. Mais pour y parvenir, il faut que nous soyons plus sereins et que nous apprenions à gagner en déplacement comme nous l’avons fait à Pornic. Nous devons être capable d’être à la hauteur de nos responsabilités individuelles ...

La 10e Journée : Garonne Basket - Mont-de-Marsan ; Pornic - Pau ; Pays des Olonnes - Dax ; Hagetmau - Beyssac ; La Rochelle - Carquefou ; Brissac – Saint Clément des Baleines ; Toulouges - Luçon. Toutes les rencontres, samedi à 20 h.

L’USAT assume la pression.

Toulouges jouera sous pression ce soir pour la réception de Luçon. En effet, la victoire est impérative pour le coach, Laurent Kleefstra : "Il faut gagner tous les matches à domicile, tout simplement". Question de fierté. Fierté oui, mais question aussi de résultat, car dans un championnat indécis, où les équipes peinent à se démarquer les unes des autres, il faut au moins assurer à la maison. "Bien malin qui pourra dire qui sera relégué et qui se qualifiera", rigole le coach des "sang et or". Bien dans ses baskets, l’ancien meneur de Montpellier ne complexe pas : "Nous sommes sous pression, mais nous assumons cette pression". Et si les joueurs de la Cèbe reproduisent une performance comme celle montrée au Rupella de La Rochelle, il n’y a aucune raison de nourrir quelconque forme de complexe. Mais encore une fois, Laurent Kleefstra est prévenant et sait ce qui attend ses hommes. "C’est une équipe qui a démarré doucement, mais qui commence à être bien, malheureusement pour nous. Ils semblent aussi avoir une bonne défense. Nous allons donc nous appliquer sur nos points forts". Une équipe vendéenne qui comporte en effet quelques joueurs de qualité : un intérieur de 2m08, et un bon poste 4 : Méité. Un joueur très bon scoreur sur les postes 2-3, Koffi et un meneur de jeu de talent, Yaïci. "C’est la colonne vertébrale de l’équipe, avance Kleefstra, c’est une équipe comme nous, qui lutte pour avoir sa place".

Réagir à cet article - Levas - 18 novembre 2011