Freddy Fauthoux - Horsarrieu (Basket News du 23 08 07)

Salut, ça va ?

’Très bien, ma foi...

Tes où, tu fais quoi ?

Je suis chez moi, tranquille, en train de récupérer de mon premier match amical avec mon nouveau club...

T’ as gagné ?

J’ai perdu au score mais j’ai gagné trois points de suture à l’arcade, donc tout va bien ! (Il se marre)

Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

Un petit coude qui traînait... Rien de bien méchant, c’est le métier qui rentre. À ce niveau, je suis encore un petit jeune !

Physique, la Nationale 3 !

Bienvenue dans les Landes ! C’était mon petit cadeau de bienvenue... On jouait contre Gaujacq, le nouveau club de Sébastien Lafargue (ancien espoir de Pau, passé par Châlons et Bourg, notamment, ndlr). On a perdu 101 à 90. C’était notre premier match, bien sympa, bien physique... Il fallait se remettre dans le bain. Maintenant, on sait où on est tombés avec Seb ! (il rit) Ça change mais je savais que ça allait être comme ça. Tout se passe dans la bonne humeur, y’a une bonne ambiance. C’est cool.

Et tes stats alors ?

Oh, je ne sais pas, y’a pas de stats à ce niveau et je n’ai pas compté...

Un ordre d’idée : 20 points ? 30 ?

Oh non, je n’ai pas été très adroit. J’ai marqué de temps en temps... D’abord, j’ai eu du mal à me mettre dans le rythme, parce que cela faisait depuis le mois de mai que je n’avais rien fait. Et puis, on n’avait eu que trois entraînements avant le match. Il faut que je reprenne le rythme. Le mois et demi qui reste avant le début du championnat ne sera pas de trop.

Un petit canon après le match quand même ?

Bien sûr, parce qu’on a fait le match dans le cadre des fêtes locales de Gaujacq. Pour le lancement des fêtes, ils ont organisé cette rencontre... Bon, je ne suis pas resté trop tard parce qu’il y avait « Hes-tiv’Oc », le festival occitan à Pau. Et puis avant, il a fallu que je passe aux urgences pour me faire poser les points de sutures... La soirée a été un peu écourtée.

Tu vas être la superstar de la poule. Pour la première fois de ta carrière, tu vas te retrouver dans la peau de Tony Parker, l’homme à abattre...

(Il glousse) J’en sais rien... Je ne sais pas comment vont me percevoir les adversaires. Ce qui est sûr, c’est que je ne vais pas jouer à ce niveau-là pour faire de la figuration, j’ai envie de gagner. C’est le club de mes débuts et je suis content d’y être revenu. Après, comment les autres le perçoivent ? Je ne sais pas. Certains vont sans doute le vivre comme le match de leur vie, ils vont vouloir se payer ma peau... On verra. ...

Frédéric GONELLA (Basket News)

Réagir à cet article - Levas - 23 août 2007