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L’autre championnat du Garonne ASPTT

Si Cognac semble imprenable devant, derrière, la lutte s’annonce féroce pour la 2e place.

La semaine dernière, l’occasion était belle de laisser un concurrent direct derrière mais le dernier quart-temps a eu raison des désirs garonnais. Après avoir menés de 12 longueurs, le GAB revient de La Rochelle à la troisième place. Coach Boutin ne s’y trompe pas : « On n’a pas perdu le championnat à Rupella. Si on doit avoir des regrets, c’est plus sur la défaite de Pornic que samedi dernier. »

Le problème, c’est que la hiérarchie se dessine bien. Cognac est à plein régime et semble promis à la première place. Il ne reste donc que la deuxième pour se qualifier pour les play-offs. Et cette place sera chère, d’autant que la saison reste longue encore.

Ce soir, la donne est claire. Une victoire laisserait le GAB au contact. A la maison, les équipiers de capitaine Laulan sont intraitables et ont à cœur de rester invaincus. D’autant que ce soir, le club sera l’hôte de personnages importants du basket, ni plus ni moins que le président de la FFBB tout fraîchement élu Jean-Pierre Siutat et Yann Mainini tout jeune président de la fédération internationale (FIBA) sans compter tout un parterre de personnalités invitées pour l’occasion.

Gare à la bête noire

Si la labellisation de l’école mini-basket est une étape importante pour le club, gage des efforts faits pour la formation, le GAB accueille en l’équipe d’Auch sa bête noire. Les Gersois ont pris un peu l’habitude de faire déjouer les jaunes et bleus, se permettant la saison passée de venir s’imposer dans la salle du complexe Jean-Fenouillet. Là aussi Sébastien Boutin se méfie comme pas deux de cette équipe et cherche avant tout à motiver ses troupes pour renouer avec la victoire. A priori, avec ses 7 défaites dont la dernière en date dans sa salle de plus de 20 points contre Pau, Auch n’a que peu d’arguments pour s’imposer. Sur le papier, la proie semble facile pour le GAB mais c’est sans compter sur la vista gersoise avec des hommes capables d’avoir la main chaude à tous moments. N’en jetez plus, tous les éléments du cocktail sont là pour une grande soirée de basket, après tout c’est bien ce que le public attend.

« C’est un peu exceptionnel »

L’entraîneur du CBB mesure la performance réalisée par ses hommes ce week-end à Marmande (133-75).

« Ça envoie un message à toutes les autres équipes de la poule. » Éric Courant, membre du staff du CBB, a raison de le souligner. La victoire de plus de 130 points de Cognac, à l’extérieur qui plus est, samedi soir, risque de résonner. Ce n’est pas la première fois que le CBB marque les esprits, il l’avait déjà fait en s’imposant dans la salle de Saint-Médard-en-Jalles, l’un des challengers pour la montée. Mais l’impression de puissance dégagée par les Charentais est saisissante. Mieux, Philippe Maucourant est satisfait. C’est dire la performance. Entretien.

« Sud Ouest ». S’imposer face à Beaupuy Marmande n’est pas un exploit, mais 58 points d’écart c’est impressionnant…

Philippe Maucourant. C’est ce que je disais à l’issue du match, cet écart reflète le sérieux avec lequel on a préparé et joué cette rencontre. Face à une équipe en difficulté, certains auraient pu disputer ce match par-dessus la jambe, ce n’est pas le cas. Ça me va bien. Ce qui me plaît, c’est que chacun s’est concentré sur ce qu’il avait à faire.

L’évaluation collective a grimpé à 180, c’est astronomique…

Les évaluations sont allées très haut, oui. Mais j’insiste : tous les tirs ont été bien travaillés, les gars répètent toutes les semaines pour ça. Là, c’est un peu exceptionnel c’est vrai. Ça me va.

Vous avez félicité les joueurs ?

Le président (Alain Salmon) m’a appelé pour me demander de le faire. Je lui ai répondu que moi, je n’en suis pas capable (rires). Je leur ai dit qu’ils avaient fait des choses intéressantes. La semaine dernière, j’avais vu des choses à l’opposé en termes de valeurs (la première période face à Hagetmau).

En plus, chacun s’est partagé le temps de jeu. Ian Caskill n’a joué que 20 minutes (21’’38) du coup Gabo (Julien Gaborit) a pu jouer 10 minutes (13 min), pareil pour Cheristin (19 min). Ça permet de maintenir tout le monde sur la bonne température, c’est positif.

Ce résultat s’explique par de très grosses performances individuelles…

On me disait cette semaine que sur les huit joueurs cadres, Nicolas Kaczmarow était encore un peu en retrait. À la fin du match, j’ai rigolé (rires). Il a fait une très grosse performance (46 d’évaluation, 31 points, 9 rebonds). Elle va lui faire beaucoup de bien. Tous les joueurs se mettent au niveau. En 20 minutes, l’éval de Ian (Caskill) est montée à 26. C’est positif. Mais maintenant, il faut le reproduire la prochaine fois et vous savez ce que vous entendrez si on y arrive encore…

Vous l’avez souligné, la performance de Nicolas Kaczmarow est très belle avec 88 % de réussite à deux points et 80 à trois points. Il était en retrait jusque-là ?

Malheureusement, il a été ennuyé par des pépins physiques en début de saison. Là, il en sort. Il subit un travail de musculation très lourd avec Odiouma et Ian. On a l’impression qu’il le digère bien.

Sur ce match, il semble avoir marché sur l’eau…

Nico (Kaczmarow) est comme Mathieu (Bigote). Il affiche une adresse exceptionnelle à l’entraînement.

Si vous deviez pinailler. Qu’est ce que vous n’avez pas aimé dans cette partie ?

« Pinailler », c’est le bon terme… C’est le premier quart-temps que je n’ai pas aimé. C’est l’un de nos plus mauvais même si nous sommes devant (31-25). Physiquement, on devait s’imposer. C’est ce qu’on a fait dans le deuxième. Ça les a tués.

C’est la taille patron

Nicolas Kaczmarow a offert une performance de haut vol la semaine dernière. Le signe d’une montée en puissance à confirmer.

Nicolas Kaczmarow n’est pas un extraverti. Mais c’est difficile de passer inaperçu lorsqu’on mesure 2,03 m pour 103 kilos. Et encore moins, lorsqu’on vient de signer une prestation monstrueuse. Des hommes forts du CBB version 2010-11, il était l’un des seuls à ne pas avoir frappé un grand coup. C’est désormais chose faite, en taille 46 (soit son évaluation face au BBM). « J’ai eu beaucoup de réussite », convient-il tout en s’empressant de passer à autre chose. D’accord, on ne va pas s’éterniser sur cette feuille de stats face au BBM (103-75) dont la valeur pousse à nuancer le résultat. Mais elle mérite tout de même qu’on y jette un petit coup d’œil à la ligne Kaczmarow : 88 % de réussite à 2 points, 80 à 3 points, 9 rebonds, 8 fautes provoquées, le tout saupoudré de 31 points. Pas mal, non ? « Je ne pensais pas que les stats seraient aussi bonnes, avoue-t-il. Mais c’est toute l’équipe a sorti un gros match. » Pépins

Nicolas Kaczmarow veut tourner cette page, soit. Mais elle a le mérite de refermer un chapitre moins lumineux. Auteur d’un début de saison correct, il n’a pas pu donner sa pleine mesure : la faute à des pépins récurrents. « J’ai eu un problème au ménisque qui a nécessité une intervention, détaille le pivot cognaçais. Au début, j’ai mis un peu de temps pour revenir en forme. D’autant que j’ai eu une inflammation de la rotule de mon autre genou. Tout commence à passer. »

Et ça se voit. « On arrive dans une phase ou tout le monde a de la réussite », observe Nicolas Kaczmarow. Voilà qui le récompense de sa prise de risque initiale, à savoir signer à Cognac. Le Cognaçais joue franc jeu : « La N2, ce n’est pas du tout ce à quoi je pensais à la base. J’avais beaucoup d’autres contacts qui ne se sont pas finalisés. » Alors quoi, le CBB est un choix pas défaut ? « Non, rétorque-t-il. J’ai signé pour l’ensemble du projet, ce n’est pas comme si on jouait pour se maintenir. C’est dans un cadre pro. » Auquel il faut rajouter Philippe Maucourant. « Je connaissais Philippe en tant qu’adversaire, explique Nicolas Kaczmarow. Je savais comment il fonctionnait : son style de jeu, c’est ce que j’affectionne. »

Présager de ce que sera la fin de la saison du CBB est risqué, mais on peut déjà observer que l’équipe charentaise est sur la bonne voie. Une évidence pour le pivot : « À force de bosser plus que la plupart, on finit par être bien physiquement. » Reste à gommer les petits - et rares - défauts qui persistent : « On doit être plus constant sur tout le long du match et réussir à faire des gros écarts plus rapidement lorsqu’on en a l’opportunité. »

C’est sur le plan de l’implication individuelle qu’il faut donc se battre, pour ne pas tomber dans la facilité. « Il faut savoir ce que l’on veut, coupe Nicolas Kaczmarow. Si on veut monter, c’est la voie à suivre chaque semaine. Toute l’équipe est dans ce registre. » Visiblement, lui sait ce qu’il veut en tout cas.

Pour faire durer le plaisir

Face à un club qui ne lui réussit pas souvent, Rupella veut rester sur sa lancée.

Une semaine après avoir battu Garonne, les Rochelais étrennent leur maillot de coleaders à l’occasion d’un déplacement périlleux à Horsarrieu. « Il n’y aura pas de phénomène de décompression car là-bas, nous savons que nous sommes toujours attendus », rappelle Grégory Thiélin, le coach maritime. Depuis plusieurs saisons, ce voyage dans les Landes a rarement souri aux joueurs de la cité portuaire. Malgré leur statut de reléguables, les partenaires de Frédéric Fauthoux (l’ex-Palois, blessé, est absent ce soir) ont tout pour contrarier les Rochelais.

Quand s’arrêteront-ils ?

« On n’est jamais rassasié ». Ce constat fait par Aba Koïta après le match contre Garonne, prouve que les Maritimes ont encore faim de victoires. Depuis plus de deux mois, Rupella enchaîne les succès. En compagnie de Cognac, les Maritimes présentent l’une des plus éloquentes séries de victoires de la Nationale 2 (7 victoires d’affilée). Pourtant, après la blessure de Penuisic puis celle de Navarro, qui aurait parié sur cette longévité gagnante ?

Thiélin décrypte : « Cette période difficile a créé une véritable carapace au niveau de l’état d’esprit. C’est cela le plus paradoxal car, dans l’ensemble, le groupe est neuf en terme de vie collective. Sur le terrain, je vois une équipe soudée et je vois des joueurs prêts à faire l’effort pour leurs partenaires. »

L’électrochoc a eu lieu après la défaite contre Hagetmau. « Il y a alors eu une prise de conscience afin de savoir ce que les joueurs voulaient vraiment ». Mais combien de temps les Bleu et Blanc vont- ils pouvoir tenir le rythme ? « On guette la trêve de Noël, concède le boss rochelais. J’ai toujours peur que ce soit le match de trop pour tel ou tel joueur. C’est pour cela que les séances d’entraînement sont intenses, mais plus brèves que la saison dernière, à la même époque. »

Le staff rochelais (Thiélin et Quint) gère donc son effectif au jour le jour. Un groupe qui, au fil des semaines, est en train de former un collectif redoutable. « J’ai toujours dit que je préférais compter sur 10 bons joueurs tous impliqués que sur deux ou trois très bons, qui portent l’équipe à bout de bras. Les blessures de certains ont fait prendre de l’envergure à d’autres. Dans le sport, c’est souvent comme cela. » Ce soir, l’entraîneur rochelais s’attend à un autre défi. Car après avoir mené de 14 points à l’entame du quatrième quart temps, les Landais ont concédé une incroyable défaite à Carquefou (74-71). C’est pour cela que coach Thiélin se méfie : « Ils ont clairement besoin de points. » C’est donc un nouveau challenge qui est proposé aux Rochelais. Cela tombe bien. Car c’est dans l’adversité que Rupella aime se construire.

Auch ne s’en fait pas

En perte de vitesse, les Auscitains n’auront rien à perdre demain et compteront sur les jeunes pour faire douter les Garonnais.

La dure réalité du championnat n’épargne pas Auch Basket, qui vit aujourd’hui une fâcheuse série. Les cinq défaites à domicile et les quatre matches perdus d’affilée l’ont plongé dans une situation délicate : en position de reléguable mais au coude à coude avec quatre autres équipes (Horsarrieu, Carquefou, Pornic, Marmande), l’ABC joue maintenant pour le maintien. Claude Biehler est inquiet mais ne tient pas à dramatiser : « Nous sommes dans une mauvaise passe liée surtout aux nombreuses blessures. Évidemment, cela n’excuse pas tout. »

Réaction attendue

Le président accorde pour l’instant des circonstances atténuantes à ses joueurs : « Cette semaine, dit-il, je les ai réconfortés car je vois qu’ils ont l’envie de se battre. Les joueurs ne baisseront pas les bras même si aujourd’hui, leur mental n’est pas au mieux. J’attends d’eux une forte réaction samedi en attendant les deux rencontres à domicile qui vont suivre et que nous devons impérativement gagner. » Voilà donc Auch au pied du mur avec l’obligation de sortir de sa mauvaise posture. Et pour cela, l’entraîneur, Jean-Marie Pajot, reconnaît que « l’équipe doit reprendre confiance, travailler plus dur et retrouver son équilibre dans le jeu pour mettre en position des joueurs capables de scorer ».

L’artilleur de service Julien Bataille indisponible suite à la blessure à son épaule, il faudra bien que d’autres équipiers assument cette responsabilité. L’occasion pour les jeunes de se mettre en évidence, comme le souhaite Jean-Marie Pajot : « Oui, Pierre Pelos (18 ans, 2,03 m) est capable de se bagarrer sous les paniers et de marquer. Robin Naval (20 ans) lui aussi a démontré sa capacité à aligner des paniers et redonner confiance à ses équipiers. » Sans aucun doute, le temps de jeu de ces deux gaillards devrait sensiblement augmenter. À eux de prouver qu’ils sont prêts à assumer, certes dans un contexte difficile, les espoirs qui reposent sur leurs épaules.

Comme l’an dernier ?

Le déplacement demain à Garonne ASPTT Basket (GAB) devrait cependant permettre aux Auscitains de jouer plus libérés, puisqu’une victoire relèverait de l’exploit. Les Lot-et-Garonnais, qui échouèrent en play-off l’an dernier pour accéder à la Nationale 1 ont toujours l’ambition de rejoindre l’élite amateur du basket.

Invaincu à domicile mais ayant concédé trois défaites à l’extérieur, le GAB n’a certainement pas dit son dernier mot. Première défense du championnat mais onzième attaque, les Lot-et-Garonnais ont un effectif très complet, tout d’abord dans le jeu intérieur, qui s’articule autour des pivots Kader Boulefaa (2,04 m) et Makhete M’baye (2,02 m) et ensuite dans le jeu extérieur, avec le trio composé des ailiers Rémi Menville et Cyril Lhomond, et de l’arrière Camille Delhorbe.

La saison dernière, les Auscitains s’étaient imposés après prolongation à Meilhan. La tâche sera encore plus difficile cette fois-ci mais Jean-Marie Pajot positive : « Nous n’avons rien à perdre à Garonne. Nous jouerons donc sans pression en essayant de les faire déjouer. » Les Gersois se sentiront peut-être plus à l’aise dans ce contexte, ce qui serait déjà un premier pas vers des jours meilleurs à défaut de réaliser l’exploit.

Cahors. J.-C. Blanchou : « Capel va coacher samedi »

Suite à la défaite, la onzième en onze rencontres de championnat, concédée face à Luçon samedi dernier pour le compte de la onzième journée de Nationale 2, Johann Boscher a été démis de ses fonctions d’entraîneur de l’équipe première de CahorSauzet. Alors que l’équipe I du CSB, qui pointe à la dernière place au classement de la poule B de Nationale 2, est toujours en quête d’un premier succès cette saison en championnat et avant le déplacement de samedi à Pornic, le président de CahorSauzet Basket Jean-Claude Blanchou fait le point sur la situation.

Quelle est la situation depuis la défaite concédée face à Luçon ?

L’entraîneur Johann Boscher a été démis de ses fonctions d’entraîneur de l’équipe première après la défaite concédée face à Luçon samedi dernier. Les joueurs se sont autogérés en début de semaine à l’entraînement sous la responsabilité de François Couret et Jean-François Porcher et depuis jeudi (hier soir, ndlr), c’est Jérôme Capel qui dirige les entraînements. C’est lui qui va coacher samedi soir à Pornic.

Qu’attendez-vous de l’équipe samedi soir à Pornic ?

Qu’il y ait une révolte du groupe et j’y crois. Pour avoir vu les joueurs, ils sont en révolte. On ne peut pas aller plus bas que samedi dernier et les joueurs ont envie de se rebeller, de se révolter. Samedi dernier, les joueurs n’étaient pas bien. Ils ont envie de se révolter. On va à Pornic pour se redonner une âme.

Comment vivez-vous ce début de saison ?

Ce n’est pas facile mais quand je vois le soutien de nos partenaires, j’ai envie qu’on fasse mieux. Il faut rebondir. Le nouvel intérieur va être au top, on a l’équipe au complet, il faut qu’on avance. Les joueurs sont attachés au club, on sent cette volonté. On a la meilleure équipe sur le papier, il faut la libérer de cette chape. Il reste quinze matchs, il faut en gagner dix pour se maintenir. Une année à Noël, nous n’avions pas gagné un match et l’équipe s’en était sortie. ça va aller. J’y crois.

Le GAB favori mais méfiant

Garonne ASPTT (3e-19 pts) - Auch (12e-15 pts).- Après une sortie sur le Vieux Port où les Garonnais n’ont cédé qu’en fin de rencontre, pliant surtout sous le poids des fautes et des lancers francs rochelais (70-64), les joueurs du président Casagrande retrouveront leurs aises sur le Tertre devant leurs supporters.

Avec la réception des Auscitains, Laulan et ses coéquipiers espèrent reprendre leur série victorieuse. Les Gersois furent auteurs d’un début de saison prometteur où ils pointaient mi-octobre dans l’imposant peloton des deuxièmes derrière Hagetmau le leader de l’époque. Puis les Gascons ont singulièrement lâché du lest et le 20 novembre après leur défaite à domicile face à l’Elan Béarnais Pau Nord-Est (88-67), ils se retrouvent dans un lot de six équipes potentiellement reléguables.

Après cette série de cinq défaites en six rencontres, Auch est donc en appel et sera avide de victoire. « Il faut nous méfier de cette équipe, prévient Serge Casagrande, c’est une vieille connaissance et nous savons que les Gersois sont dotés de qualités guerrières et qu’ils sont durs à jouer. Mais nos joueurs voudront préserver leur objectif, à savoir l’invincibilité à domicile. »

Le BBM vers un nouveau départ

Saint-Médard (4e-18 pts) - BB Marmande (9e-15 pts).- D’importantes décisions ont été prises cette semaine par les dirigeants du BBM, soucieux de réagir après les déboires de leur équipe fanion et pour préserver l’objectif initial de la saison : le maintien en Nationale 2. La démission du technicien Goran Zagorac a dès lors été acceptée par les coprésidents Faux et Laperche et l’ensemble du bureau du BBM.

Dans la foulée, le club marmandais a mis fin au contrat de Germain Siraudin, transfuge des JSA, qui ne répond ni aux attentes, ni au niveau requis en N2. C’est Frédéric Todero, ex-coach de Tresses, qui a été choisi pour prendre en mains le groupe marmandais avec pour mission de tout mettre en œuvre pour redresser la barre. « Il faudra patienter sûrement quelque peu pour juger des effets positifs à attendre de cette reprise en main, explique Jean-Pierre Chagné. En effet, Saint-Médard n’est pas le lieu idéal pour ce sursaut espéré car les Girondins sont solides. » Cependant, un électrochoc est possible. Et avec le retour de Pierrick Moukenga, le BBM pourrait jouer les trouble-fête.

Réagir à cet article - Levas - 27 novembre 2010